Statte (Huy)

Statte est un quartier de la ville belge de Huy, située en Région wallonne dans la province de Liège.

Statte

La gare de Statte
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Liège
Arrondissement Huy
Commune Huy
Code postal 4500
Zone téléphonique 085
Géographie
Coordonnées 50° 31′ nord, 5° 13′ est
Superficie 2 421 ha = 24,21 km2
Localisation
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Statte

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    Géographie

    Confluent de la Mehaigne et de la Meuse.

    Borné au nord et nord-est par Antheit, à l'ouest par Wanze, au sud par Huy-petite[N 1], Statte constitue depuis 1328 le faubourg nord de la ville de Huy avec laquelle il a fini par former un continuum bâti.

    Il se situe dans le sillon sambro-mosan. Le Mont de Statte, dit jadis montagne d'Arbon[1], Thier d’Erbonne (au XVIIIe s.)[2] puis Mont Falhise (au XIXe s.)[3] ou Falise (au XXe s.), constitue un affleurement calcaire.

    La Mehaigne traverse Statte à l’ouest et s’y jette dans la Meuse formant, de ce confluent à Huy, une mouille de 5 à 6 m. de profondeur[4].

    Étymologie

    il y a plusieurs hypothèses pour l’origine du nom de Statte : en Haut Allemand, stat ou stad désigne un rivage, steade en ancien flamand désigne un port et il est possible que l’arrêt des bateaux ait contribué à l’origine du nom.

    En 1325, on trouve l’appellation Le State ; State est toujours le nom wallon de la localité, ses habitants se nommant statis dans cette langue [5].

    Histoire

    Il semble bien que Statte ait été occupé par les hommes à l’Âge du bronze : en 1829, on y a trouvé dans la Meuse un poignard à antennes de la seconde période de la Culture de Hallstatt ; la lame du poignard, très mince, devait mesurer environ 35 cm[6]. Les dragages de la Meuse ont rapporté d'autres objets en 1939 : une épée à languette de l'âge du bronze II-III de Déchelette[7] et une hache à douille pourvue d'un anneau, patine vert foncé, de la période IV de l'âge du bronze[8].

    Henri Del Vaux[9] indique que divers auteurs pensent qu’à l’époque romaine, l’emplacement actuel de la ville de Huy en rive droite de la Meuse était occupé par des soldats romains et non par des indigènes ; ceux-ci auraient plutôt occupé, sur la rive gauche, le plateau formant le sommet de la montagne d’Arbon où ils « jouissaient de l’agrément d’un terrain uni, étendu, découvert et très-fort par sa situation. » En somme, Statte aurait été à la naissance de Huy.

    Sur les Thiers de Statte, au lieu-dit Saint-Étienne du Mont[10], une église aurait été consacrée en 267 à saint Étienne par saint Martin selon une pierre gravée datée 1618 de l’église. La légende est belle mais le fait impossible puisque Martin n’était pas encore né en 267. D’autres disent que l’église fut édifiée en 800 et consacrée par le pape Léon III ; c’est plus probable puisque ce pape couronna Charlemagne en 800, mais… à Rome.

    Peu après le début de son règne, en 1296 ou 97, le prince-évêque Hugues de Chalon fait forger à Statte une monnaie de billon si falsifiée qu'elle amène de graves dissensions ans le pays. Les mesures prises pour établir une équivalence n'étant pas respectées, l'agitation va continuer au siècle suivant, le Chapitre de Saint-Lambert décrétant une peine infamante contre l'évêque et allant jusqu'à menacer de suspendre les offices divins. Accusé « auprès du pape de tous les maux qui accablaient le pays », Hugues est appelé à Rome pour y résigner son évêché[11].

    Vers 1300, un pont de pierre remplace celui de bois qui donne accès à la ville de Huy en venant du nord et donc de Statte. Cette ville-ci (l'échevinage de Statte faisant alors partie du bailliage de Wanze) constitue une sorte de défense avancée pour Huy : elle possède une fortification entre le rocher et la Mehaigne pour bloquer l’accès par Saint-Hilaire, et les chemins venant de Hesbaye passent par le Thier d’Erbonne (près de St-Étienne-au-Mont) pour aboutir à la porte des Aveugles.

    Le , à 6 heures du matin, commence une bataille dans un raidillon encaissé à forte pente de 19 % du Thier d’Erbonne : les milices de Liège, Saint-Trond et Tongres y affrontent Adolphe de La Marck aidé des Hutois. À la suite de sa victoire, le prince-évêque décide l’incorporation de la franchise de la ville de Statte à celle de la ville de Huy, ce qui se fait le 20 aout suivant[12]. On parlera dès lors de Statte comme d'un faubourg de Huy.

    La paroisse de Saint-Étienne-au Mont continue cependant de relever du concile d’Andenne et de l’archidiaconé de Hainaut[13].

    Dessins du Vi Bleux de François Walthéry au club colombophile La Pigeonne dans la rue du Pairon.

    À l'époque médiévale, Statte possède un perron, terme qu'on écrivait jadis pairon ; la « rue du Pairon » en perpétue le souvenir.

    Le , Charles-Quint entre à Huy, probablement par la chaussée de Statte, et est accueilli avec sa suite par l’évêque Érard de La Marck. Il quitte la ville le lendemain[14].

    Les modifications apportées aux diocèses des Pays-Bas de l'époque, en 1559, par le pape Paul IV provoquent la création du concile rural (ou doyenné) de Statte composé de 20 des 34 paroisses de l'ancien concile d'Andenne. La dénomination officielle concile chrétien de Statte et les modalités de fonctionnement – dont la désignation de Statte comme lieu de réunion habituelle et ordinaire – ne sont pourtant déterminées que le . Le doyenné ne prenra fin qu'avec les bouleversements induits par la Révolution française[15].

    Monuments remarquables

    L'église St-Étienne-au-Mont en novembre 2018.
    • Église St-Étienne, rue René Dubois. Incendiée en 1938, elle a été reconstruite en style néoroman entre 1946 et 1950 sur les plans de l'architecte L. Xhenseval
    • Ancienne église Saint-Étienne-au-Mont, chemin de Messe. Mononef. Édifiée en 1618 sur une base beaucoup plus ancienne, restaurée en 1735, elle a été partiellement démolie en 1899. Il en subsiste une tour carrée surmontée d'une courte flèche d'ardoise de section octogonale, et la première travée de quatre, entourées d'un cimetière avec un Christ en croix du (probable) XIVe siècle dit Calvaire du Thier de Statte[16]. Ce calvaire a été classé monument historique le 1er aout 1933. Avec le cimetière, l'église et le chemin de messe, il forme un site classé depuis le . L'église et les murs longeant le chemin de Messe ont été classés monument historique à la même date.

    Personnalités liées

    Monnaie de bronze de Jean-Louis d'Elderen.
    • Nicolas François Mivion, né à Statte en 1656 ou 58, décédé d'une maladie de poitrine en 1697. Accueilli dans sa jeunesse par le Grand Doyen de Liège Jean-Louis baron d'Elderen, il délaisse l'étude du latin pour celle du dessin et de la gravure, puis se perfectionne à Paris. Rentré à Liège en 1686, il devient orfèvre pour le Chapitre de Saint-Lambert deux ans plus tard, il est nommé Orfèvre et Graveur des coins des monnaies de Jean-Louis d'Elderen devenu prince-évêque de Liège.Il a fourni énormément de coupes, calices, chandeliers etc. aux églises de Liège et des environs[17].
    • André-Nicolas Hubin, né à Statte 1741 et décédé en 1820. Cet horloger mécanicien, un temps mayeur des encloitres et immunités de la collégiale de Huy, a créé un carillon adaptif aux pendules, une horloge à trois roues, un moteur et un régulateur qui produisait tous les effets des horloges plus complexes marquant heures, minutes, secondes avec sonnerie, répétition et carillon, et d'autres modèles d'horloges dont on admira partout la simplicité de fonctionnement. Il créa aussi le projet d'unScotographe, un bureau chirographique qui fut présenté à Bonarparte quand il vint à Huy en 1808. Hubin livra alors gracieusement le plan et la description de l'objet au ministre de l'intérieur français Chaptal. Un ami de celui-ci, l'horloger J. Leroy, en fit le plagiat et fut confondu. En 1813, le bureau complété d'une horloge à une seule roue mais sonnant les heures, les demies, les quarts, les demi-quarts et à répétition exposé à l'Émulation remporte la médaille d'or du Gouvernement impérial mais à la suite de la chute de Napoléon, c'est un ministre hollandais qui envoie la médaille en 1817. Hubin, malgré la reconnaissance de ses pairs, n'a pu trouver de mécène qui lui permette de diffuser ses inventions. Marié à deux reprises, il a enfanté 21 enfants[18].
    • Oscar Lelarge, résistant belge : Cet employé à la Compagnie du Nord-Belge fut recruté par Joseph Defeld, chef de gare à Huy, qui appartenait au réseau Cameron dépendant du Grand Quartier-Général britannique. Oscar Lelarge, qui était receveur-chef à Statte sur une ligne ferroviaire stratégique vers le front de la Somme, nota scrupuleusement les passages et la composition des convois militaires. Il fut trahi par un villageois, arrêté en , condamné à mort pour espionnage et fusillé à la Chartreuse de Liège le . Sa pierre tombale est au cimetière de Robermont à Liège. La statue qui perpétue son souvenir et lui attribue la palme de martyr depuis 1921 fut d’abord placée sur le côté de la gare de Statte, puis transférée rue René Dubois à une centaine de mètres de la rue qui mène à la gare et qui porte désormais son nom.
    • Valentin Vermeesch habitant rue Oscar Lelarge, âgé de 18 ans, présentant un léger retard mental, fut victime à 18 ans d'un groupe de 5 jeunes qu'il considérait comme ses amis : dans la nuit du 26 au , il fut séquestré, violé, roué de coups, torturé pendant 6 heures puis noyé par eux dans la Meuse[19].

    Faune et flore

    Statte possède une cavité souterraine reconnue d'intérêt scientifique pour la protection effective d'hibernation des chauves-souris : la Galerie minière de Statte sur la rive nord de la Meuse[20].

    Les combles de l'église Saint-Étienne et ceux de l'église Saint-Étienne-le-Mont ont été aménagés dans le cadre de l'opération Combles et Clochers lancée en 1995 pour l'accueil des chauves-souris, chouettes effraies, choucas des tours et martinets noirs.

    Le lézard des murailles et l'orvet fragile se localisent sur les coteaux de Statte.

    Plus de 30 espères de plantes intéressantes occupent l'affleurement schisteux le long de la ligne ferroviaire. En bordure de Meuse, à hauteur de l'Institut supérieur industriel, on observe le pigamon et la cuscute d'Europe[21].

    Transports

    La gare et, en arrière-plan, le sommet de l'église St-Étienne-au-Mont en novembre 2018.

    Statte dispose d'une gare sur la ligne 125 entre Namur et Liège. Elle fut mise en service en 1868. La gare de State constitue le point de départ de la balade de 20 km « Ligne 550– Vicinal de Solières » pour VTT[22].

    Statte est traversée du sud au nord par la Route nationale 64 qui, via Hannut, la relie à Tirlemont. C'est donc un axe d'entrée essentiel pour Huy. Mais le trafic très dense dans cette voirie étroite à Statte a provoqué la détérioration des immeubles et la disparition de nombreux commerces. Un projet de rénovation urbaine est en cours[23].

    Statte est desservie par les transports publics TEC (lignes 127 et 144). En , un véhicule d'urgence ayant bloqué la circulation sur la RN64 entre les rues Mélart et Yerpen, les automobilistes ont emprunté des rues pour contourner le blocage ; le Bus Tec a suivi et s'est retrouvé coincé entre les murs de la rue Yerpen, une des plus étroites rues de la région[24].

    Statte dispose aussi d'un port de plaisance sur la Meuse - Darse, 2 km en amont de Huy - Rive gauche, cumulée 75.500, avec rampe de mise à l'eau, brasserie-restaurant, connexion internet et wifi, services divers[25].

    Industrie

    Le Moulin industriel de Statte.

    Le plus ancien moulin industriel de Wallonie, créé en 1857, se trouve en bord de Meuse à Statte et travaille pour la SA Moulins de Statte. Il produit des farines panifiables et fournit aussi aux boulangers la farine pour le Pain Bayard, issue de blés wallons, tracés et cultivés sans insecticide[26].

    Gastronomie

    Deux bouteilles à vin de Meuse, dites en wallon de Huy « lîdjwèse ou grossè ponse », XVIIIe s., au Musée de la Gourmandise, Hermalle-sous-Huy, Belgique.

    Au Moyen Âge, vers le IXe siècle, on a cultivé la vigne à Statte sur les versants sud-est du Mont de Statte comme on le fit dans l’ensemble de la vallée mosane à l’instigation surtout des églises et abbayes qui utilisaient le vin pour le culte. Les besoins propres furent déjà couverts vers la fin du XIIIe siècle. La production baissa ensuite partout à cause d’un refroidissement climatique et à partir du XVIe s. à cause de la qualité supérieure des vins importés sur les vins locaux.

    Les viticulteurs hutois utilisent un tonneau de grande contenance (180 litres) appelé « aime de Huy », la demi-aime valant 90 litres.

    Philippe Vandermaelen note en 1831 qu’on cultive la vigne à Statte sur échalas de coudrier ou nerprun mais qu’elle donne un vin de médiocre qualité[27].

    Dans les années 1960, le Hutois Charles Legot défriche et relance l’ancien vignoble de la léproserie de Statte et fournit le célèbre restaurant bruxellois Comme chez soi avec son « Clos du Bois Marie ». Son vignoble comporte 1 600 pieds à raison de 60 % de Muller-Thurgaut, 20 % de Pinot Gris et 20 % de Chardonnay. Président de la Société royale horticole et vinicole de Statte, il décède en .

    Sa veuve choisit de transmettre le vignoble à trois Wallons : Alain Dirick (producteur de vins de fruits à Verlaine), Frédéric Lepage et Marcel Mestrez (viticulteurs wanzois). Le travail de ceux-ci permet au Clos du Bois Marie d’obtenir l'Appellation d’origine contrôlée Vin des Côtes de Sambre et Meuse. En 2010, ils produisent pour la première fois le « Marc de Huy Clos du Bois Marie », titrant 46 % vol. alcool, résultant de la fermentation des drèches et distillé à Grâce-Hollogne[28].

    Évènement annuel

    Partie de la foire de Statte en novembre 2018.

    Depuis 2012 se tient à Statte une foire à 1 € le long de la Meuse, un évènement festif de fin de saison à destination des familles, rassemblant une soixantaine d’attractions foraines généralement accessibles au prix de 1 €[29].

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Huy-petite est l'appellation donnée à l'ensemble de rues allant de la porte des Aveugles à la Meuse et définie comme Basse ville sur la carte de Nicolas de Fer en 1693

    Références

    1. Henri Del Vaux, Dictionnaire géographique de la province de Liége, première partie, A. Jeunehomme, 1841, p.230.
    2. Selon la carte de Ferraris
    3. Selon la carte de Vandermaelen
    4. M. Suttor, Étude historique d'hydrologie fluviale. L'exemple de la Meuse, Bulletin de la Société Géographique de Liège, 1989, 25, p. 159-174.
    5. Jean Haust, Dictionnaire liégeois, Vaillant-Carmanne, Liège, 1929-1933.
    6. Bulletin de la Société d’anthropologie de Bruxelles, vol. 47, 1932, p. 25.
    7. Louis Éloy, « Hache à talon et hache à douille avec ailerons simulés du lit de la Meuse Namuroise (Belgique) », Bulletin de la Société préhistorique française, Année 1962, 59-11-12, p.772 note 1.
    8. Joseph Brassine, « Trouvailles de l'âge du bronze dans la province de Liège », Chronique archéologique du pays de Liège, Institut archéologique liégeois, 1953, p. 59 à 63.
    9. Henri Del Vaux, op. cit., p. 229-230
    10. Robert Boxus, La météorologie et l'astronomie en Wallonie: étude de folklore, Éditions du Postillon, 1954 - 240 pages, p. 1>
    11. Bon de Chestret de Haneffe, « La question monétaire au pays de Liége sous Hughes de Châlon, Adolphe et Englebert de La Marck », Revue belge de numismatique (…). 1886, 42e année, Librairie polytechnique de Jules Decq, Bruxelles, 1886, p.285 à 295.
    12. Marie Delcourt, Oreste et Aleméon. Étude sur la projection légendaire du matricide en Grèce, Les Belles Lettres, 1959, 113 p., p. 173 et 419.
    13. Chantal Du Ry, Huy. Histoire d'une ville médiévale à travers ses légendes et ses monuments, Éd. Céfal, 2000, 289 p, p. 225.
    14. Louis-Prosper Gachard, Charles Piot, Collection des voyages des souverains des Pays-Bas. Itinéraire de Charles-Quint de 1506 à 1531. Journal des voyages de Charles-Quint, de 1514 à 1551 par Jean de Vandenesse, F. Hayez, Bruxelles, 1874, p.98.
    15. Georges Mahy et Maurice Yans, « Le concile de Statte », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Tome LXXXIV, Maison Curtius, Liège, 1972, p. 187 à 210.
    16. Le patrimoine monumental de la Belgique, Mardaga, tome 15, Liège, 1990, 362 p., p. 288 à 293
    17. Hilarion Noël de Villenfagne, Mélanges de littérature et d'histoire F.J. Desoer, Liège, 1788, 392 p., p. 133-134.
    18. Ad. Siret, entrée « André-Nicolas Hubin » dans la Biographie nationale de Belgique, Tome IX
    19. Journal télévisé de la RTBF, 13 juin 2019
    20. « CSIS consulté le 16 mars 2020 »
    21. Julien Taymans, Étude du réseau écologique dans le cadre du Plan Communal de Développement de la Nature de la commune de Huy. Rapport final, Unité Biodiversité & Paysage, Agro-Bio Tech Gemboux, ULg, mars 2012, 218 p., p. 43-44, 49, 183.
    22. Fiche de la balade sur le site web des Chemins du rail consulté le 18 mars 2020.
    23. Comité de quartier de Statte consulté le 18 mars 2020.
    24. Article d'Amélie Dubois du 1 juillet 2019 sur le site web d'information Sudinfo.be consulté le 18 mars 2020.
    25. Site web du Royal Yacht Club de Huy consulté le 19 mars 2020.
    26. site web des Moulins de Statte consulté le 19 mars 2020.
    27. Philippe Vandermaelen, Dictionnaire géographique de la province de Liége, précédé d'un fragment du Mémorial de l'Établissement géographique de Bruxelles (…), Établissement géographique, Bruxelles, 1831, 365 p., p.110.
    28. Norbert Théâtre, Petite histoire de la vigne et du vin, article de fond du site web du Musée de la Gourmandise de Hermalle-sous-Huy.
    29. « Huy: la foire de Statte à 1€ continue de prospérer » dans Lavenir.net, 2 octobre 2017.


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