Le Taillan-Médoc

Le Taillan-Médoc est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Médoc (homonymie).

Le Taillan-Médoc

Le château de la Dame Blanche.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Agnès Laurence-Versepuy
2020-2026
Code postal 33320
Code commune 33519
Démographie
Gentilé Taillanais
Population
municipale
10 141 hab. (2019 )
Densité 669 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 19″ nord, 0° 40′ 07″ ouest
Altitude Min. 4 m
Max. 39 m
Superficie 15,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Médard-en-Jalles
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Le Taillan-Médoc
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Le Taillan-Médoc
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Le Taillan-Médoc
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Le Taillan-Médoc
Liens
Site web taillan-medoc.fr/

    Géographie

    Le Taillan-Médoc au sein de la Bordeaux Métropole.
    La mairie daterait de 1884[1].
    Le nouveau centre du Taillan.

    La commune du Taillan-Médoc, avec 1 512 hectares, fait partie depuis 1968 de la communauté urbaine de Bordeaux, désormais Bordeaux Métropole.

    Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine à 13 kilomètres au nord-ouest du centre de Bordeaux, dans les Landes de Bordeaux à quelques kilomètres des plus prestigieux châteaux du Médoc, la ville se situe entre « Villes et Vignes », aux portes du Médoc.

    C'est au Taillan-Médoc, au lieu-dit Jalepont que, depuis la « Lébade », la route du Médoc franchit la Jalle[Note 1].

    Communes limitrophes

    Réseau TBM

    Le réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) dessert la commune à travers les lignes de bus 2, 37, 71, 79 et 85.

    Réseau TransGironde

    La ligne 703 traverse la commune, elle relie Bordeaux à Lesparre-Médoc.

    Espaces verts

    • La forêt du Taillan-Médoc : elle s'étend sur 127 hectares, classés « forêt communale », auxquels s'ajoutent environ 150 hectares de forêt privée. Sous le contrôle des Eaux et Forêts depuis 1850, elle présente la particularité d'être péri-urbaine, et à ce titre, a été classée « forêt de protection ». À 13 km de Bordeaux, cette forêt composée essentiellement de feuillus et de pins maritimes offre aux promeneurs de nombreux sentiers de randonnée pédestre ou équestre. Chacun, en saison, peut s'adonner au ramassage des châtaignes ou à la cueillette des champignons. L'anémone Bogenhardiana, espèce très rare et protégée, ne se trouve que dans une zone de la forêt du Taillan qui lui vaut d'être classée « Zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique », intégrée dans le projet Natura 2000.
      La tempête de décembre 1999 avait profondément endommagé la forêt taillanaise. Mais en collaboration étroite avec l'Office national des forêts, un programme d'exploitation des arbres abattus, puis de nettoyage, a été mené et c'est maintenant une phase de reconstruction qui s'est engagée.
    • Le parc du Presbytère : situé derrière l'église de la commune il constitue un lieu de détente. Un jardin médiéval accueille le visiteur par toutes sortes de plantes aromatiques (thym, oseille, rhubarbe, ciboulette, coriandre…) ainsi que des bancs et tables de pique-nique.
    • Le parc du Vivier : étalé derrière l'école Éric-Tabarly, on y accède via un pont qui enjambe le ruisseau. Habituellement lieu paisible, le parc accueille parfois des soirées festives lors d'événements particuliers. La promenade et le repos s'y pratiquent.

    Hydrographie

    La Jalle du Taillan à Jalepont.
    Aqueduc du Thil.
    • La jalle de Saint-Médard également appelée jalle de Blanquefort : le terme jalle est utilisé dans la région pour désigner un cours d'eau. La Jalle prend sa source dans les landes de Saint-Médard-en-Jalles, puis se renforce par la jalle de Martignas. L'énergie qu'elle délivre alimente aisément les nombreux moulins à eau situés sur son parcours — moulin de Caupian, de Gajac… — avant d'irriguer les terres du Taillan-Médoc. Là, au niveau du chemin de Milavy, elle se divise en deux : la jalle d'Eysines et la jalle du Taillan-Médoc.
      La Jalle d'Eysines, au débit plus important, est parsemée de moulins — de Bussaguet, du Moulinat… — et forme la frontière communale avec la ville d'Eysines, tandis que la jalle du Taillan-Médoc alimente le parc de Majolan puis investit la commune de Blanquefort. Ces deux bras, qui finissent par se rejoindre pour affluer dans la Garonne, ont sur leur parcours irrigué ce qui subsiste du bassin maraîcher et de ses cultures légumières.
    • L'aqueduc du Thil : mis en service le , c'est un ouvrage souterrain de maçonnerie, à écoulement par gravité, qui s'étend sur 12 kilomètres. L'eau qu'il capte dans de nombreuses sources (Thil, Bussac, Bussaguet, Cantinolle…) est acheminée à plus de 44 000 m3/jour vers un réservoir de 13 000 m3 à l'usine Paulin de Bordeaux, assurant près d'un quart des besoins d'alimentation en eau de Bordeaux Métropole. Traversant plusieurs communes (Saint-Médard en Jalles, Le Haillan, Eysines, Bruges, Le Bouscat et Bordeaux), cet aqueduc n'est visible qu'au Taillan-Médoc, au niveau du franchissement des jalles, sous la forme d'un canal de 76 mètres de long.
    • Le lavoir du bourg : en 1825, l'architecte Durand entreprend les travaux de la fontaine publique du Taillan, qui se trouve près de l'église non loin du cimetière. En 1841, le lavoir est transféré sur un terrain proche qui dépend de la mairie, l'ancien bassin est comblé. Ce monument est décrit dans un devis de reconstruction soumis à la municipalité le  : la fontaine se compose d'une maçonnerie de pierre qui recueille les eaux, et d'un bassin d'où l'eau verse dans le lavoir placé plus loin. Le lavoir et la fontaine sont, alors, dans un si grand état de vétusté que leur reconstruction est nécessaire. Le lavoir est remplacé par un nouveau, perpendiculaire au mur de clôture de la mairie. En 1874, la municipalité décide de sa couverture. Aujourd'hui, le lavoir et la fontaine ne sont plus que des reliquats de cet ensemble ; la couverture, le mur de clôture et l'escalier du lavoir n'existent plus.
      En 2005, la Ville projette une restauration. Après plusieurs études, les travaux sont lancés en 2007. Les agents des services techniques sont chargés de nettoyer les pierres du lavoir, la charpente utilisée pour recréer l’impluvium du lavoir est installée par une entreprise locale. En , le lavoir est enfin restauré et présente un visage plus séduisant, tout en respectant l’histoire de ce célèbre bâtiment taillanais.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 933 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,8 °C pour 1981-2010[11], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Taillan-Médoc est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[16] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (38,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,1 %), forêts (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), prairies (10,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom d’origine de la commune est Ortellano (1027), nom signifiant vraisemblablement 'domaine d'Ortelius'[22]. Le nom évolue en Autellano (1027)[Note 8], qui sera compris comme au Teillan (1250), dau Talhan (1259) d'où l'apparition de l'article par coupure fautive : Le Taillan.

    La terminaison -Médoc a été ajoutée en 1925[23].

    En gascon, le nom de la commune est Lo Telhan de Medòc[24].

    Ses habitants sont appelés les Taillanais[25].

    Microtoponymie

    Parmi les toponymes locaux, on peur citer :

    • Gelès, variante de Jalès, pays de la jale ;
    • Germignan, nom de domaine latin « domaine de Germinius » ;
    • Hontane (fontaine) ;
    • La Caussade (la chaussée), lieu de passage de la lébade ;
    • La Lumagne (lande aride), cartographiée sous la forme L’Allemagne[26] et rebaptisée « La Belgique » après guerre…

    Parmi les noms de domaines, on peut noter La Béchade (boulaie ?), Braude (bourbier), Bussaguet (de Bussac), Cante-Cric, Cantegric (chante-grillon), Les Gahets[Note 9], Le Lout (terrain boueux), La Pargau (parc à bestiaux), Péchon, La Pey (pierre), les Peyreyres (les pierriers), Piche-bouc… Les noms Brun, La Gorce (la gorge), La Vie (la voie) sont vraisemblablement des noms de propriétaires.

    Histoire

    La découverte sur la commune en 1906 d'une hache polie d'époque néolithique atteste de l'ancienneté du peuplement. Au fil des siècles, Le Taillan-Médoc a connu diverses occupations, dont les traces ou vestiges subsistent encore aujourd'hui ; une voie romaine (la « lébade »), l'église, la « vieille maison », les châteaux de la Dame Blanche, du Lout, de Bussaguet ou de Lagorce et de nombreux domaines comme Lahaye ou Piche-bouc.

    L'un des plus anciens témoignages répertorié à ce jour semble être la « vieille maison », demeure privée située dans le vieux bourg du Taillan. L'histoire des constructions diverses édifiées en ce lieu est au moins millénaire. Une de ces transformations peut être située au XIIe siècle grâce à la datation de la cheminée qui existe toujours dans la demeure. La toiture en tuiles plates est caractéristique par sa charpente « en coque de bateau », car édifiée par les charpentiers des chantiers navals de Bordeaux[27].

    À la fin de la Guerre de Cent Ans, la bataille de la Male Jornade se déroule au lieu-dit Jalepont, à cheval sur les actuelles communes du Haillan et du Taillan-Médoc.

    Histoire contemporaine

    En 1897 et jusqu'à l'après-guerre, Le Taillan est desservi par la ligne de tramway T au départ du cours Tournon.

    Le camp de Germignan

    Un camp fut ouvert à Germignan de 1937 à 1947. Situé dans le secteur de l'actuel lycée Sud-Médoc, des deux côtés de la route, ce camp était constitué de baraquements en bois érigés en 1937 pour accueillir des Espagnols fuyant la guerre civile. En 1939 ces locaux furent affectés aux personnels venus en renfort travailler à la poudrerie de Saint-Médard. En 1940, les Allemands internent des soldats prisonniers des troupes françaises coloniales, tirailleurs sénégalais et marocains. En 1945 le camp sert pour les prisonniers de guerre de l'Axe. En , on décompte 2000 prisonniers. 490 d'entre eux y décédèrent en 1945-46, victimes pour la plupart d'une épidémie de typhus[28],[29],[30].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1959 Michel Réglade    
    1959 1962 Marius Blanc    
    1962 1977 Philippe Réglade    
    1977 juin 1995 Jean Pometan PS  
    juin 1995 mars 2001 Jean-Paul Guitton DVD  
    mars 2001 mars 2014 Ludovic Freygefond PS Premier secrétaire fédéral du PS en Gironde

    Vice Président communauté urbaine de Bordeaux et Vice Président Conseil Régional Aquitaine

    mars 2014 En cours Agnès Laurence-Versepuy[32] UDI Chef d'entreprise, conseillère départementale depuis 2015
    Vice-Présidente de Bordeaux Métropole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004[33].

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[34].

    Jumelages

     Castelnuovo Berardenga (Italie) depuis 2001[35]

    Lancé en 1996, le jumelage de la ville du Taillan-Médoc avec la ville italienne de Castelnuovo Berardenga fut officialisé dans les années 1998-99.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 10]

    En 2019, la commune comptait 10 141 habitants[Note 11], en augmentation de 6,11 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8007707608309489559801 0511 109
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0971 1771 1961 2221 2921 3331 3741 3921 286
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2941 2401 1721 2901 3261 2381 2391 3371 376
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2011
    1 6522 7784 0385 1246 8157 8858 3928 6689 165
    2016 2019 - - - - - - -
    10 08210 141-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
    Rang de la commune dans le département 42 36 32 25 25 24 26 27
    Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

    Enseignement

    Au , la ville compte 3 groupes scolaires - maternelle et élémentaire - (Jean Pometan, La Boétie et Éric Tabarly)[27] et le lycée Sud Médoc - La Boétie.

    Le Trail du Taillan 2015.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival Plein F'Art
    • Le film Les Belles-sœurs a été tourné au Taillan-Médoc, dans le quartier de Ginouilhac.

    Publications

    La municipalité édite plusieurs supports d'informations sur papier et/ou directement accessibles en ligne[27].

    • Le magazine municipal bimestriel « L’Essentiel »
    • « La pause culturelle»
    • Plusieurs guides et plans

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Hilaire du Taillan-Médoc. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[42].
    • Le château du Taillan, appelé aussi château de la Dame Blanche (une légende le voyant hanté au petit matin par une princesse maure) datant du XVIIIe siècle, est classé monument historique en 1964[43]. C'est un domaine de 100 hectares dont un vignoble de 35 hectares produisant un cru bourgeois supérieur[44].
    • L'aqueduc du Thil.
    • Les moulins de Bussaguet[Note 12] et du Moulinat sur la Jalle.
    • Le château de Bussaguet, aujourd'hui propriété privée, appartenait au XVIe siècle à l'oncle de Michel de Montaigne.
    • Le château du Lout, aux allures de palais vénitien, aujourd'hui propriété privée.
    • Le château de la Gorce, aujourd'hui propriété privée.
    • Le domaine de Piche-Bouc qui a été la propriété de Roger Ducasse.
    • Le domaine de la Haye, aujourd'hui propriété privée.
    • Le hameau de Jau et ses maisons nobles (châteaux de Brun et de Jau), aujourd'hui propriétés privées.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    « De gueules à la barre tiercée de sinople, d'or et de pourpre, accostée d'une porte d'argent à dextre et d'une plume d'oie sur un livre ouvert, au naturel, à senestre. »

    Dessiné en 1996 par le peintre Jean-Pierre Rodriguez, de gueules pour les couleurs de l'Aquitaine, barrée de sinople pour la forêt, d'or pour la route des vins et de pourpre pour la vigne, l'arcade symbolise la porte du Médoc[Note 13] et la plume d'oie pointée sur le livre ouvert évoque l'ensemble des écrivains ayant séjourné dans la commune (La Boétie…).


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La Lébade transitait par le quartier La caussade, la D 1 (ou route de Tourny) passe par le bourg alors que la D 1215 contourne Germignan par le sud.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le rejet du O- initial et son remplacement par Au- est une règle phonétique occitane (par ex. OloronAuloron)
    9. peut signifier 'les crochets', 'les petites pierres' ou 'les cagots'.
    10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    12. On dit aussi Buceguette, terme qui bien que féminin évoque la prononciation gasconne de Bussaguet, dérivé du toponyme Bussac.
    13. semblable à celle du Fort-Médoc
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Val Tillet, Saint-Médard-en-Jalles et son canton, (ISBN 2-84910-397-7).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Bordeaux-Mérignac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Le Taillan-Médoc et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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