Taxis G7

Taxis G7 est la dénomination d'une compagnie de taxis parisiens créée en . Ce nom fait référence au garage numéro 7 (G7) se situant à Saint-Ouen, devenu l'immatriculation officielle, se terminant par un G (garage) et un 7 (N°), enregistré par la préfecture de Police de Paris.

Taxis G7

Création 1905
Dates clés 1914-1918 : opération des « Taxis de la Marne »

1964 : création d'un central radio
2008 : lancement d'une application de réservation pour smartphone
2017 : Rapprochement des Taxis Bleus et de G7

Fondateurs Comte André Walewski et Baron Rognat
Personnages clés André Rousselet
Forme juridique SA à conseil d'administration
Slogan La ville est belle
Siège social Clichy
 France
Direction Nicolas Rousselet
Activité Taxis
Sociétés sœurs Ada, Eda, Sernis, Assistance et conseils, Financière Logimmo, Armadilo Self Stockage, Novarchive, Homebox Distribution, Locaboat, Mobilbox.
Effectif 260 en 2018
SIREN 324 379 866
Site web https://www.g7.fr

Chiffre d'affaires 75 537 300 € en 2018
Résultat net 11 579 000 € en 2018[1]

Pour les articles homonymes, voir G7.

Ils jouent un rôle lors de la Première Guerre mondiale en acheminant en urgence plusieurs milliers de soldats français sur le front alors que l'armée allemande menace Paris. De là vient le qualificatif « taxis de la Marne ».

En 1964 est créé le premier central radio G7. Au fil des ans la compagnie prend le contrôle d'une bonne part des sociétés de taxis parisiens. Dans les années 2010, pour faire face à la concurrence des VTC, la société mère regroupe ses filiales sous le seul label de G7 avec pour slogan « La ville est belle » et elle adopte la couleur noire pour tous ses véhicules.

Histoire

Taxi Renault KZ (1933), aux couleurs G7.

La « Compagnie française des automobiles de place », est créée le [2] à l'initiative du comte André Walewski, du baron Rognat et de la banque Mirabaud & Cie. Le nom G7 est celui attribué par la préfecture lors de l'immatriculation[3]. La compagnie choisit, après avoir mené des essais comparatifs, de s'équiper en Renault Type AG[2]. La production de ces véhicules débute l'année même aux usines du constructeur à Billancourt[2].

En 1914, la société absorbe la Compagnie des autos-fiacres. Pendant la Première Guerre mondiale, en 1914, les taxis G7 jouent un rôle important lors de l'épisode dit des « taxis de la Marne » en transportant des soldats français de Paris vers le front, alors que l'armée allemande menace la capitale. En 1922, la société passe sous le contrôle de Renault. Pour plus des trois-quarts, les véhicules produits, soit 1 878 exemplaires, sont des dérivés taxis de la Renault KZ, de couleurs rouge et noir. En 1933, ils sont remplacés par une version taxi de la Renault Vivaquatre, qui circulent dans Paris jusqu'aux années 1950. En 1958, la compagnie est absorbée par la Société de Banque et de Participation, puis par le constructeur automobile Simca. En 1960, André Rousselet, alors cadre chez Simca, en prend le contrôle.

En 1964 est créé le premier central radio G7, permettant de mettre en relation les clients et les chauffeurs. De 1987 à 2000, Jean-Jacques Augier, inspecteur des finances, est vice-président, puis président-directeur général de la compagnie.

Dans les années 2010, au sein de la société Allo Taxi, le Groupe Rousselet contrôle près de 11 000 des 17 770 taxis parisiens. Environ 8 000 sont des Taxis G7 et un peu moins de 3 000 des Taxis Bleus. Le groupe Rousselet, présidé par Serge Metz[4] puis, récemment, par Nicolas Rousselet, concentre son développement sur la marque G7 dont le taux de rentabilité est de l'ordre de 25 % (environ 19 millions d'euros de résultat net après impôts pour un CA de mise en relation de l'ordre de 75 millions d'euros). Les Taxis Bleus n'affichent qu'une rentabilité comprise entre 5 et 12 % selon les années[5].

En , une enquête de Dominique Nora, primée par le prix Erik Israelewicz, donne des éléments factuels pour comprendre le fonctionnement et le modèle économique des Taxis G7 et Taxis Bleus[6].

En , pour faire face à la concurrence des VTC qui grève son chiffre d'affaires, la société revoit son identité en adoptant le nom G7 (ex-SNGT) et le slogan « La ville est belle ». La société se donne par ailleurs 3 ans pour renouveler sa flotte, tous les véhicules seront de couleur noire[7].

En 2017, le groupe Rousselet entreprend une fusion entre G7 et Taxis Bleus sous la marque G7 avec pour objectif de passer de 8 000 à 9 000 véhicules, afin de réévaluer son niveau de service.

L'épidémie de coronavirus touche fortement l'industrie du taxi. Le nombre de courses baisse à 10% de son taux habituel le et remonte progressivement durant le confinement. Nicolas Rousselet, PDG de l'entreprise, confie qu'un tiers des chauffeurs ont maintenu leurs activités durant cette période[8].

Activité, rentabilité, effectif

Données Verif[9]
2014 2015 2016 2017 2018 2019
Chiffre d'affaires en M€ 77 75 69 69 76
Résultat net en M€ + 17,2 + 16 + 4,7 + 10,8 + 11,6
Effectif moyen annuel 309 301 298 289 260

Notes et références

  1. https://www.societe.com/societe/g7-324379866.html
  2. Des taxis parisiens aux taxis de la Marne
  3. Compagnie française des automobiles de place
  4. Organigramme Groupe G7
  5. Source : comptes de l'entreprise Societe Nouvelle Groupement Taxis.
  6. Dominique Nora, « Derrière la grogne des taxis, le système Rousselet » , sur L'Obs, (consulté le )
  7. Taxis : G7 change tout pour concurrencer Uber et les VTC, Le Parisien, 17 mai 2016
  8. « Nicolas Rousselet, PDG des taxis G7: "il y a un frémissement de reprise" », sur Challenges (consulté le )
  9. « G7 - bilans publiés », sur www.verif.com (consulté le )

Lien externe

  • Portail des entreprises
  • Portail de l’automobile
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.