Teissières-lès-Bouliès

Teissières-lès-Bouliès est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Teissières-lès-Bouliès
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne
Maire
Mandat
Yves Coussain
2020-2026
Code postal 15130
Code commune 15234
Démographie
Gentilé Teissierois, Teissieroises
Population
municipale
330 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 49′ 24″ nord, 2° 32′ 40″ est
Altitude Min. 402 m
Max. 821 m
Superficie 19,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-sur-Cère
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Teissières-lès-Bouliès
Géolocalisation sur la carte : France
Teissières-lès-Bouliès
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Teissières-lès-Bouliès
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Teissières-lès-Bouliès
Liens
Site web teissieres-les-boulies.fr/

    Géographie

    Cette commune est située au nord-ouest du bassin sédimentaire d'Aurillac. Son unité paysagère, constituée de collines faites d'argiles sableuses, présente un contraste, dans son relief et dans sa mise en valeur, avec le reste du bassin d’Aurillac. Elle forme des paysages vallonnés à dominante agricole où de nombreux boisements peu étendus, de feuillus (chêne Pédonculé), mélangés au pin sylvestre et au bouleau, occupent les pentes, les fonds de vallons ou le sommet des croupes. Le réseau bocager est dense, en particulier sur les zones de pente[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Teissières-lès-Bouliès
    Labrousse
    Prunet Vezels-Roussy
    Leucamp

    Urbanisme

    Typologie

    Teissières-lès-Bouliès est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,6 %), prairies (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %)[5].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 196, alors qu'il était de 185 en 2013 et de 171 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 71,6 % étaient des résidences principales, 24,9 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Teissières-lès-Bouliès en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (24,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Teissières-lès-Bouliès en 2018.
    Typologie Teissières-lès-Bouliès[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 71,6 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 24,9 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 3,5 11,9 8,2

    Histoire

    Au début du XVIIIe siècle, la famille de Filiquier exploite une verrerie dans les bois de la paroisse[6].

    D'après une information transmise par nos anciens, le maréchal Ney aurait passé une nuit au « château » du hameau de la Joyeuse qui se trouve à la limite de Teissières-lès-Bouliès, de Prunet et de Labrousse. C'était probablement en 1815, peu de temps avant son arrestation au château de Bessonies dans le Lot.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 mars 1989 Yves Coussain apparenté UDF Conseiller régional, conseiller général
    Député (1988-2007)
    mars 2001 mars 2008 Michel de Filiquier    
    mars 2008 En cours
    (au 30 mai 2020)
    Yves Coussain[7] UMP puis UDI Retraité

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2019, la commune comptait 330 habitants[Note 3], en augmentation de 4,1 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    526520675731847812762741723
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    691676675634670670631655620
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    579608591518503495513508485
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    418365369338319268297302318
    2015 2019 - - - - - - -
    319330-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (35,1 %) est inférieur au taux départemental (35,6 %).

    En 2019, la commune comptait 178 hommes pour 152 femmes, soit un taux de 53,94 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,85 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 8]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,2 
    90 ou +
    2,0 
    10,7 
    75-89 ans
    12,5 
    22,5 
    60-74 ans
    20,4 
    21,3 
    45-59 ans
    21,1 
    15,7 
    30-44 ans
    19,7 
    6,7 
    15-29 ans
    9,9 
    20,8 
    0-14 ans
    14,5 
    Pyramide des âges du département du Cantal en 2018 en pourcentage[12]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,8 
    9,9 
    75-89 ans
    13,8 
    21,8 
    60-74 ans
    21,4 
    22,4 
    45-59 ans
    20,9 
    16,5 
    30-44 ans
    15,5 
    13,7 
    15-29 ans
    11,9 
    14,6 
    0-14 ans
    13,7 

    Économie

    • Source d'eau minérale[13], exploitée depuis 1821, depuis 1996 pour l'activité bonbonnes.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-la-Nativité[14]

    Personnalités liées à la commune

    • Yves Coussain (1944- ), né dans la commune, maire de 1983 à 1989, puis depuis 2008, député de 1988 à 2007.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie », sur scotbacc.fr, .
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    6. Tristan Busser, Les gentilshommes verriers de Haute-Auvergne du XVIe au XIXe siècle, Aurillac, Société des lettres, sciences et arts La Haute-Auvergne, 2002.
    7. « Le nouveau conseil municipal s’installe », (consulté le )
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
    13. Les sources de Teissières
    14. « L'Église de Teissières-les-Bouliès » [PDF]
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