Thé aux États-Unis

Histoire

Gravue de 1789 représentant la Boston Tea Party

Le thé arrive pour la première fois aux États-Unis en 1647 par l'intermédiaire du commerçant hollandais Peter Stuyvesant à la colonie de La Nouvelle-Amsterdam[1].

La consommation de thé augmente dans la colonie jusqu'à devenir en 1767 le troisième produit importé après le textile et les produits manufacturés[1]. Cette année, le parlement britannique décide d'une nouvelle taxe sur le thé, le Townseed Act afin de renflouer les caisses vidées par la guerre de Sept Ans[1]. En 1773, le parlement décide, pour écouler les stocks de 17 millions de livres de la British East India Company, de lui accorder un monopole dans les colonies britanniques, mécontentant de nombreux vendeurs américains[1]. Puis, le Tea Act instaure de nouvelles taxes, aboutissant à la Boston Tea Party, évènement marquant de la révolution américaine, où les cargaisons de thé sont vidées à la mer en guise de protestation[1].

Après l'indépendance, le thé est décrié, puis sa consommation reprend peu à peu[1].

Avant la Seconde Guerre mondiale, la préférence du thé aux États-Unis était répartie de façon égale entre thé vert et le thé noir, à 40 % chacun, les 20 % restants préférant le thé oolong. La guerre coupa les États-Unis de ses principales sources de thé vert, la Chine et le Japon, ne laissant que du thé presque exclusivement britannique en provenance d'Inde, qui ne produisait que du thé noir. Après la guerre, près de 99 % du thé consommée était du thé noir. Les thés vert, oolong, et blanc thés sont récemment réapparus, étant souvent considérés comme des aliments bons pour la santé.[réf. nécessaire]

Consommation

Le thé glacé est populaire aux États-Unis.

Aux États-Unis, le thé peut généralement être servi à tous les repas comme une alternative au café, lorsqu'il est servi chaud, ou comme alternative aux sodas lorsqu'il est servi glacé. Le thé est également consommé tout au long de la journée.[réf. nécessaire]

En moyenne, les américains consomment 200 grammes de thé par an.[2]

Plutôt que de boire du thé chaud, de nombreux américains préfèrent le thé servi avec de la glace. En fait, aux États-Unis, environ 80 % du thé consommé est servi froid, ou « glacé »[3].

Le Thé glacé est devenu un symbole emblématique du sud des États-Unis et sa légendaire hospitalité, apparaissant souvent à côté du barbecue d'été.

Le thé glacé peut être acheté comme les sodas, embouteillé, dans tous les distributeurs et magasins alimentaires. Ce thé pré-préparé est habituellement sucré. Parfois, certains parfums, comme le citron ou framboise, y sont ajoutés.

Le thé est aussi largement disponible décaféiné aux États-Unis pour ceux qui souhaitent réduire les effets physiologiques de la caféine.

Depuis la fin des années 1990, les chaines de restauration rapide de café ont eu un impact énorme sur la façon dont les américains en proposant plus de tisanes et de thés exotiques. Autrefois considéré comme une rareté, le chai, basé sur le masala chai indien, a créé une option populaire chez les individus habituellement amateurs de caffè latte. Bien que n'étant pas commercialisé, le bubble tea taïwanais est également devenu populaire aux États-Unis au cours des dernières années.

[réf. nécessaire]

Production

Les Etats-Unis cultivent du thé sur 364 hectares. D'abord dans les états côtiers, notamment sur l'île de White Mallow en Caroline du Sud qui fournit la Maison Blanche. Sur l'île d'Hawaï, dans l'Oregon, l'état de Washington, le Mississipi, le Texas et la Californie.

Références

  1. « L'extrême occident: l'Amérique », dans Jean Montseren, Guide de l'amateur de thé, (ISBN 2-263-02847-1).
  2. « Tea in USA… ou comment les Américains consomment le thé », sur RTBF (consulté le )
  3. Jane Pettigrew, Jane Pettigrew's world of tea., (ISBN 978-1-940772-51-6 et 1-940772-51-6, OCLC 1043926696, lire en ligne)
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