Thenon
Thenon est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Tenon (homonymie).
Thenon | |||||
![]() Le bourg de Thenon. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Terrassonnais en Périgord Noir Thenon Hautefort | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Blanchard 2020-2026 |
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Code postal | 24210 | ||||
Code commune | 24550 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 257 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 08′ 14″ nord, 1° 04′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 136 m Max. 285 m |
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Superficie | 25,92 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Haut-Périgord Noir (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Thenon. Depuis 2015, elle est le bureau centralisateur du canton du Haut-Périgord Noir.
Géographie
Généralités
À l'est du département de la Dordogne, Thenon, ancien chef-lieu de 1790 à 2015 du canton du même nom, est une commune du nord Sarladais. Elle est arrosée par la Laurence et le Manoire qui prennent leur source sur le territoire communal. Celui-ci s'étend jusqu'en bordure de la forêt Barade, connue à travers l'histoire du personnage célèbre de Jacquou le Croquant dont le roman d’Eugène Le Roy, publié en 1899, est inspiré de faits réels.
Le bourg de Thenon est situé sur une colline à une altitude de 268 mètres, au carrefour des routes départementales 67 et 6089. Il se situe, en distances orthodromiques, 11 km au nord-ouest de Montignac-Lascaux, 22 km au sud d'Excideuil, 18 km à l'ouest de Terrasson-Lavilledieu et 28 km à l'est de Périgueux.
La commune est également desservie à l'ouest par les routes départementales 31 en direction de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, et 68 en direction d'Ajat.
Le nord de la commune est traversé par l'autoroute A89 mais son échangeur no 17 (sortie Thenon) se situe en fait huit kilomètres plus à l'est, sur la commune de La Bachellerie.
Au niveau ferroviaire, la gare de Thenon est desservie par les trains entre Brive-la-Gaillarde et Périgueux.
Communes limitrophes

Thenon est limitrophe de cinq autres communes. Au nord, son territoire est distant d'environ 550 mètres de celui de Sainte-Orse.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Thenon est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1]. Elle est dans le causse de Thenon, qui, avec le causse de Savignac et le causse de Cubjac, forme un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j1-2b, date de l'Aalénien supérieur au Bajocien, composée de calcaires oolithiques plus ou moins dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 783 - Thenon » et « no 784 - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène |
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Miocène | non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | |||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | ||||||||||||||||||||||
Moyen |
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Jurassique inférieur | non présent | |||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude minimale, 136 mètres[6], se trouve au sud-est, en amont du Moulin de Ségelard, là où la Laurence quitte la commune pour entrer sur celle d'Auriac-du-Périgord. L'altitude maximale avec 285 mètres[6] est localisée au sud-ouest, près du lieu-dit les Brandes.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
Sur les nombreux plateaux, qui entourent le bourg, poussent des châtaigniers, ormeaux (en voie de disparition), chênes et pins. Dans les champs et vallées on trouve la plupart des arbres fruitiers, et, surtout, noyers, figuiers et poiriers.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 25,92 km2[6],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,96 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Manoire et la Laurence et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[14],[Carte 1].
Le Manoire, d'une longueur totale de 27,07 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Isle à Boulazac Isle Manoire, après avoir traversé sept communes[15].
La Laurence, d'une longueur totale de 14,35 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Vézère à Montignac-Lascaux, après avoir traversé trois communes[16].
- L'étang du Maine alimenté par la Laurence.
- Réseaux hydrographique et routier de Thenon.
- Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Thenon.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[18]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[26] et qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 36 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[30], à 12,7 °C pour 1981-2010[31], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Thenon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), prairies (21,8 %), zones urbanisées (2,9 %)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Tenon[39].
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[40].
Histoire
Occupé depuis les temps préhistoriques, le territoire de la commune recèle plusieurs gisements paléolithiques.
C'est à l'époque gallo-romaine que le bourg se développa. Son étymologie serait issue de cette époque. Il semble que Teno soit issu d'un nom de personne gallo-romaine, Attienus ou Attenus, accompagné du suffixe -onem.
À l'époque médiévale, l'existence de la paroisse est relevée dans le cartulaire de Saint Amand dès 1185, elle constituait un castrum, position de défense délimitée à l'ouest par des « fossés » aujourd'hui comblés. Il ne subsiste que peu de vestiges de cette époque.
L'orthographe de Thenon a beaucoup varié. Ainsi, jusqu'au début du XIIIe siècle, seule Teno est usitée. Mais dès 1209, le célèbre troubadour Bertran de Born écrit Thenon.
La seigneurie de Thenon, d'abord possession des La Faye, échut par la suite à la puissante famille des Hautefort, ces liens étant renforcés par des alliances comme celle qui unit en 1237 Aymard de La Faye, fils d'Adhémar, seigneur de Thenon, à Marguerite de Born, petite fille du troubadour Bertran de Born.
Pendant la guerre de Cent Ans, Mathe de Born a épousé Hélie de Gontaud, seigneur de Badefol et Lalinde qui est alors devenu seigneur de Hautefort et a relevé le nom. Il est mort en 1396. Jean II de Hautefort a été chambellan des rois Charles VIII et Louis XII, gouverneur du Périgord et du Limousin. Il a obtenu de François Ier la création de foires à Hautefort et Thenon.
Plus tard, Jean de Hautefort fit son testament à Thenon et « fut ensevely dans l'église de Thenon devant l'autel de Sainte-Anne et de la Vierge, au tombeau de sa mère, avec des obsèques honorables selon sa qualité ».
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Thenon est devenue, dès 1790, le chef-lieu du canton de Thenon qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de [41]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir, dont elle est le bureau centralisateur.
En 2017, Thenon est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[42],[43].
Intercommunalité
Fin 2002, Thenon intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[44],[45].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Thenon relève[49] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].
En 2019, la commune comptait 1 257 habitants[Note 8], en diminution de 0,79 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Emploi
En 2015[53], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 473 personnes, soit 37,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (soixante-six) a légèrement diminué par rapport à 2010 (soixante-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,0 %.
Établissements
Au , la commune compte 162 établissements[54], dont 91 au niveau des commerces, transports ou services, trente-deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatorze dans la construction, et neuf dans l'industrie[55].
Centrale solaire
Mise en service en , la centrale solaire des Clauds à une capacité de production de 13,67 MW et s'étend sur seize hectares le long de l'autoroute A89 ; en 2021, sa production s'est élevée à 17 millions de kWh[56].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château : forteresse, du XIIe siècle, le château se composait d'un corps de logis, d'une tour carrée, d'un pavillon à l'est et d'un mur d'enceinte au nord avec une porte fortifiée de 40 mètres de hauteur qui fut démolie en 1872 car le passage était trop étroit. L'ensemble occupant un emplacement de 1 000 m2 environ, bordé de fossés. Il fut plusieurs fois assiégé et pris pendant la guerre de Cent Ans. Les Anglais commandés par le capitaine Houdington s'emparent de la place forte le . Ainsi, par lettres données à Orléans le , Charles VII s'adressait à l'évêque de Tulle pour remettre « en son obéissance » la place et forteresse de Thenon, « naguères prinse par les ennemis ». Libéré le , un incendie se déclara au milieu du château, brûlant parchemins et titres. Il dépendait tout d'abord de la châtellenie d'Hautefort. Ancien repaire noble : fief des La Faye, des de Born et enfin des Hautefort de Vayres. En 1760, il avait haute justice sur la ville et sur une partie d'Azerat. Aujourd'hui, il ne subsiste qu'une partie de son donjon et de ses logis du XIVe siècle.
- L'église Saint-Martial : le clocher de l'église se situe, semble-t-il, à la place du donjon de l'ancien château. La nef, en forme de croix latine, possède un arc triomphal en plein cintre et une voûte en cul de four ainsi qu'un maître autel en marbre de Carrare datant de 1882. L'abside du XIIe siècle a été préservée.
- La halle, récemment rénovée, abritait le marché du mardi, l'un des plus anciens de la région, qui est fréquenté depuis des siècles.
- Le lavoir a été détruit pour créer des places de parking.
- Au moins cinq moulins, ceux du Paradel, de Létang, du Lavaux, de la Roche et du Basty.
- Le Jarripigier (en direction de l'étang) fut à l'époque de la route des Canons, un hameau important qui possédait sa chapelle et son cimetière. Relais de diligences au croisement de routes majeures, Bordeaux-Brive et Périgueux-Cahors, c'était probablement un lieu de péage.
- Manoir de La Mothe, XVIe – XVIIe siècle. Ce château est à l'état de ruines.
Les ruines du
château de Thenon.Le chevet de
l'église Saint-Martial.Vitrail représentant
saint Martial.La halle. Pigeonnier dans le bourg.
Patrimoine naturel
Au nord-ouest, une portion d'environ 2 km2 du territoire communal fait partie du causse de Thenon qui s'étend également sur six autres communes. Cette zone calcaire boisée remarquable pour sa flore spécifique est classée comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2[57],[58].
Personnalités liées à la commune
- Suzanne Lacore (1875-1975), femme politique, fut institutrice stagiaire pendant six ans, de 1894 à 1900, à Thenon[59].
- Robert Delord (1920-1944), résistant français et capitaine FFI, mort en action le au lieu-dit Bellevue.
Voir aussi
Bibliographie
- Ludovic Pasquet, Thenon, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1897, tome 24, p. 95-97 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Thenon » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Thenon » sur Géoportail (consulté le 12 juillet 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Thenon », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Thenon », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Thenon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « le Manoire »
- Sandre, « la Laurence »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE Vézère-Corrèze », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Glossaire – Précipitation, Météo-France
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