Fossemagne

Fossemagne est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ne doit pas être confondu avec Foussemagne.

Fossemagne

L'église Saint-Astier de Fossemagne.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort
Maire
Mandat
Annie Delage
2020-2026
Code postal 24210
Code commune 24188
Démographie
Population
municipale
537 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 07′ 37″ nord, 0° 59′ 07″ est
Altitude Min. 173 m
Max. 282 m
Superficie 21,88 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Périgord Noir
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Fossemagne
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Fossemagne
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Fossemagne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Fossemagne
Liens
Site web fossemagne.fr

    Géographie

    Généralités

    À l'est du département de la Dordogne, en limite du Périgord central et du Périgord noir, la commune de Fossemagne est traversée d'est en ouest par un petit affluent de l'Isle : le Manoire. Le sud-est du territoire communal se trouve en forêt Barade.

    Le bourg de Fossemagne, traversé par la route départementale 6089, se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres à l'ouest de Thenon et seize kilomètres au nord-ouest de Montignac-Lascaux.

    Communes limitrophes

    Carte de Fossemagne et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche.

    Fossemagne est limitrophe de six autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Fossemagne est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 783 - Thenon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Fossemagne.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 173 m[5] à l'ouest, là où le Manoire quitte la commune pour servir de limite entre Milhac-d'Auberoche et Saint-Antoine-d'Auberoche, et 281 ou 282 m[5],[Note 1] à l'est, près du lieu-dit Fontjarisse[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 21,88 km2[5],[10],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,68 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Manoire et le ruisseau de Saint-Geyrac et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14,5 km de longueur totale[14],[Carte 1].

    Le Manoire, d'une longueur totale de 27,07 km, prend sa source dans la commune de Thenon et se jette dans l'Isle en rive gauche à Lesparat, à Boulazac Isle Manoire, face à Trélissac[15],[16]. Il arrose la commune du nord-est au nord-ouest sur sept kilomètres et demi.

    Le Saint-Geyrac, d'une longueur totale de 20,36 km, prend sa source à Bars et se jette dans le Manoire en rive gauche à Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune de Saint-Laurent-sur-Manoire)[17],[18]. Il marque la limite communale au sud sur trois kilomètres et demi, face à Bars et Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 972 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[27] et qui se trouve à 32 km à vol d'oiseau[28],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 43 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[31], à 12,7 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Fossemagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[34],[35],[36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37],[38].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (37 %), prairies (9,3 %), terres arables (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), zones urbanisées (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[39].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2012 pour le Manoire et ses rives, depuis la Fontaine du Chat en amont jusqu'à la limite communale à l'ouest[40],[41].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Fòssa Manha[42].

    Histoire

    Au XIIIe siècle, les évêques de Périgueux, à la recherche d'appuis suffisamment puissants, ont inféodé la châtellenie d'Auberoche[43] aux vicomtes de Limoges. Fossemagne fait partie de cette châtellenie, située au contact de la vicomté de Limoges et du comté de Périgord, à la limite des paroisses de Bars, Thenon et Rouffignac, et des châtellenies de Montignac et Hautefort.

    La châtellenie d'Auberoche a été placée sous la domination d'Isabelle de Castille, en 1317, après son mariage en 1312 avec le vicomte de Limoges et duc de Bretagne, Jean III de Bretagne, et à la suite de l'intervention du roi de France car elle faisait partie de son douaire. Isabelle de Castille a rapidement rendu hommage, en 1318, à l'évêque de Périgueux pour cette châtellenie et l'a administrée jusqu'à sa mort, en 1328.

    Dans sa recherche de l'origine de la bastide vicomtale de Bonneval, située à près de 600 m à l'est de Fossemagne, Bernard Fournioux a remarqué que sa première mention date de 1324. Elle n'est pas mentionnée dans l'hommage rendu en 1318 par Isabelle de Castille à l'évêque de Périgueux. Cette bastide a dû être établie entre ces deux dates. Parmi les raisons qu'il évoque pour la fondation de cette bastide, il peut y avoir l'intérêt de consolider la présence française dans une zone de conflits entre les Capétiens et les Plantagenêts, mais aussi l'augmentation démographique dans cette période de calme, avant la reprise de la guerre. Les Anglais s'étaient implantés au château de Miremont et au château de Reilhac. La bastide se trouve dans les bois de Bonneval. Ce bois a permis de développer une activité de verrerie dans la bastide dont le comte de Derby s'est emparé en 1345. Elle est reprise peu après par le roi de France qui la vend peu après au cardinal de Périgord qui laisse son administration à son frère, Roger-Bernard, comte de Périgord, par un acte du . En 1438, la bastide revient dans le domaine des vicomtes de Limoges, puis dans celui de la Maison d'Albret. La justice haute, moyenne et basse a été vendue en 1486 à François Hélie, seigneur de La Mothe, puis est entrée dans le domaine de François de Hautefort. Finalement, cette bastide n'a pas réussi à se développer[44].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de « Foussemagne ».

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Fossemagne est rattachée au canton de Thenon qui dépend du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, le canton de Thenon disparaît aux élections départementales de mars 2015[45]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.

    En 2017, Fossemagne est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[46],[47].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48],[49].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Debord    
    mars 2008[50]
    (réélue en mai 2020)
    En cours Annie Delage UMP[51] Rédacteur en chef territorial

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Fossemagne relève[52] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

    En 2019, la commune comptait 537 habitants[Note 9], en diminution de 12,54 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8511 0139179681 0831 0561 0351 1501 089
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 008973960888924876871838802
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    782778757667663647670640582
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    558556505544535528575602540
    2019 - - - - - - - -
    537--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Fossemagne est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Limeyrat et Saint-Antoine-d'Auberoche au niveau des classes de primaire. À la rentrée de septembre 2015, la commune de Saint-Antoine-d'Auberoche n'accueillera plus d'enfant scolarisés, qui seront alors dirigés vers les deux autres communes[56].

    Sports

    Le Football-Club de Fossemagne, avant sa disparition en 1978, a réalisé des performances de très bon niveau pour l'équipe d'un village d'environ 500 habitants.

    Jouant au plus haut niveau régional (Division d'honneur), le FC Fossemagne frôle la montée en 3e division nationale en 1971[57] et en 1972[58] en terminant à la seconde place. En 1973, le FC Fossemagne est cette fois champion de division d'honneur (groupe Centre-Ouest)[59] et accède au niveau national.

    Pendant quatre années, le FC Fossemagne joue alors en 3e division, terminant à une honorable 12e place en 1974[60], à la 10e place en 1975[61], à une belle 8e place en 1976[62].

    Le « miracle » de Fossemagne prend fin en 1977 avec la dernière place[63] et le retour en division d'honneur.

    À la fin de la saison 1977-1978, le FC Fossemagne termine 5e de division d'Honneur[64] et gagne de fait le droit de revenir au niveau national grâce à la création cette année-là de la 4e division. Mais, constatant probablement que leur petit club n'a plus la capacité de relever un tel défi, les dirigeants du FC Fossemagne acceptent une fusion avec le club d'un quartier de Périgueux, l'US Gour de l'arche.

    Cette fusion donne naissance au FC Périgueux qui hérite du coup de l'accession en 4e division. C'est donc de fait la disparition du nom de Fossemagne des tablettes du football français, mettant un terme à une aventure peu commune.

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête locale a lieu chaque année, pendant un week-end de juillet (10e édition en 2014[65]).

    Économie

    Emploi

    En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 247 personnes, soit 43,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-neuf) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte soixante-six établissements[67], dont vingt-neuf au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, onze dans la construction, six dans l'industrie, et six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[68].

    Entreprises

    En 2014, une nouvelle installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) du département de la Dordogne a été mise en service sur 51 hectares entre Milhac-d'Auberoche et Fossemagne, au lieu-dit Madaillan, pour prendre le relais du site de Milhac-d'Auberoche, ouvert en 1992, et arrivé à saturation, après vingt-deux années de fonctionnement[69].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Astier, romane du XIIe siècle[70], avec un clocher-mur à quatre baies campanaires. Elle a été rénovée en trois périodes : la toiture dans les années 2000, puis le parvis et l'extérieur, et enfin l'intérieur en 2015-2016[70].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux données contradictoires selon le Géoportail : 281 mètres sur la carte et 282 pour la boîte « Communes ».
    2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Fossemagne » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Fossemagne » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Fossemagne », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Fossemagne », sur le site de l'Insee (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    14. « Fiche communale de Fossemagne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    15. « Confluence Manoire-Isle à Lesparat » sur Géoportail (consulté le 1 août 2022)..
    16. Sandre, « le Manoire »
    17. « Confluence Saint-Geyrac-Manoire au Moulin de la Lèdre » sur Géoportail (consulté le 1 août 2022)..
    18. Sandre, « le ruisseau de Saint-Geyrac »
    19. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
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    24. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    25. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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