Thomas Wiesel

Thomas Wiesel, né le à Lausanne, est un humoriste suisse[1].

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Thomas Wiesel
Thomas Wiesel, le 18 novembre 2016 sur Léman Bleu.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Thomas Matthieu Wiesel
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Biographie

Diplômé d'HEC Lausanne en 2011[2], il a commencé sa carrière en tant que comptable dans une entreprise genevoise[3]. En , alors qu'il était au début de sa carrière, il a, entre autres, remporté le Banane Comedy Club à Lausanne devant Yoann Provenzano[2],[4].

Par la suite, il est apparu en particulier dans le Jamel Comedy Club[5], au Montreux Comedy Festival[6] et dans les émissions matinales de LFM[7] et One FM. En 2016, il a également une chronique dans l'émission Les Beaux Parleurs de La Première, en alternance avec d'autres humoristes[8].

En , Thomas Wiesel est bloqué du réseau social Facebook après avoir critiqué dans une vidéo de l'Union démocratique du centre, parti suisse populiste et nationaliste de droite[9],[10]. Une mobilisation populaire s'ensuit[11]. En , des suites d'une autre chronique sur le président turc Recep Tayyip Erdoğan qui déchaîne des insultes très violentes à son égard, il répond publiquement sur le réseau social en affirmant « je me remets en question constamment ». Il confesse être inspiré par le « roast ». C'est une façon de faire de l'humour à la télévision américaine qui consiste à se moquer sans concession d'une personnalité publique. De plus, il déclare que son but est « de faire rire pour faire réfléchir ». Il ajoute qu'il ne veut pas devenir une personnalité politique[10].

Lors du second semestre , il anime une chronique hebdomadaire dans l’émission Quotidien de Yann Barthès, sur TMC. La RTS lui consacre également un long reportage dans son émission Mise Au Point[12]. Darius Rochebin le reçoit également dans son émission d'entretiens : Pardonnez-moi[13].

Il fait la première partie du spectacle de Kev Adams et Gad Elmaleh tout est possible à l'Arena de Genève[14].

Du au , il fait partie de l'équipe de La Bande originale, l'émission de Nagui diffusée quotidiennement sur France Inter, pour une chronique humoristique[15].

Il multiplie les aller-retour en France, Belgique ainsi qu'au Québec. Il apprécie voyager à l'étranger pour écrire et jouer des blagues adaptées à l'actualité locale et à la façon de vivre du coin. Selon l'humoriste canadien Mike Ward, il l'a fait lors de sa venue au Bordel Comédie Club de Montréal[16].

Il présente à partir de une émission humoristique sur la RTS, appelée Mauvaise langue. Dans cette dernière, il analyse avec son humour cynique les faits d'actualité suisses ou étrangers. Il est accompagné par l'humoriste Blaise Bersinger. L'émission est inspirée des talk-shows américains. Thomas Wiesel dit notamment s'inspirer de Last Week Tonight with John Oliver ou The Daily Show du temps où Jon Stewart le présentait[17]. Lors de la seconde saison, Blaise Bersinger le remplace seul à la présentation de l’émission.

Le style d'humour de Thomas Wiesel est caractérisé en grande partie par l'autodérision[18] et la critique de l'actualité suisse et internationale.

Son agent est Pierre Naftule[2].

En 2017, il dénonce au directeur de la RTS l'usage de faux profils féminins sur les réseaux sociaux par le journaliste vedette Darius Rochebin pour entrer en contact avec de jeunes hommes[19]. Lorsque l'affaire devient publique en 2020, il se dit soulagé[20].

Le , il remporte le Prix de l'humour 2021 de la Société suisse des auteurs (Prix SSA de l'humour)[21].

Vie privée

Issu d'une famille de culture juive[2], Thomas Wiesel est stérile, il l'évoque dans un sketch[22].

Son père est né en Roumanie[23] et son grand-père est un cousin éloigné d'Elie Wiesel[2],[24].

Vidéographie

Notes et références
  1. « Vertigo - Thomas Wiesel, humoriste romand », sur rts.ch (consulté le ).
  2. Aïna Skjellaug, « Thomas Wiesel, la relève de l’humour romand », Le Temps, jeudi (consultée le ).
  3. « Sur une terrasse avec… Thomas Wiesel… », sur Lausanne Cités (consulté le ).
  4. « Thomas Wiesel remporte le Banane Comedy Club », sur 24heures.ch (consulté le ).
  5. « 20 minutes - « Le jour du tournage, il y avait une grosse tension » - Television », sur 20 Minutes (consulté le ).
  6. « Le Montreux Comedy lance son Eurovision du rire », sur 24heures.ch (consulté le ).
  7. « L'Hebdo », sur hebdo.ch (consulté le ).
  8. Caroline Rieder, « Avec « Les beaux parleurs », l’humour, c’est sérieux », 24Heures, 24heures, VQH,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le ).
  9. « L'humoriste Thomas Wiesel bloqué sur Facebook après une vidéo sur l'UDC », sur rts.ch (consulté le ).
  10. « Portrait – Thomas Wiesel, le Romand qui dérange certains s’exprime », leMultimedia.info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « 20 minutes - Bloqué par Facebook après un sketch, il crée le buzz - Vaud », sur 20 Minutes (consulté le ).
  12. « Thomas Wiesel, succès et revers d'une carrière fulgurante », rts.ch,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Vidéo : Thomas Wiesel », sur Play RTS (consulté le ).
  14. « Sous le regard caustique de Thomas Wiesel », sur lagruyere.ch, (consulté le ).
  15. Dernière chronique de Thomas Wiesel, comme en témoigne Nagui dans l'extrait vidéo.
  16. Sous Écoute, « MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #127 – (Thomas Wiesel et Daniel Tirado) », (consulté le ).
  17. « Thomas Wiesel présentera un nouveau divertissement de la RTS », leMultimedia.info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Nicolas Crousse, « Humour : Thomas Wiesel, un drôle de Romand », sur lesoir.be, (consulté le ).
  19. Boris Busslinger, Célia Héron, Sylvia Revello, « La RTS, Darius Rochebin et la loi du silence », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  20. (de) Eva Hirschi, « "Wacht endlich auf, tut was!" », sur zeit.de, (consulté le ).
  21. Patrizia Rodio, « Prix SSA de l’humour 2021 – La verve de Thomas Wiesel fait mouche », sur 24heures.ch, (consulté le )
  22. « La stérilité masculine sous le feu des projecteurs », sur Tribune de Genève (consulté le ).
  23. Thomas Wiesel, « Thomas Wiesel - Merci l'UDC », sur YouTube, (consulté le ).
  24. Christophe Passer, « Thomas Wiesel vit son heure de succès avec la peur que tout s’arrête », Le Matin Dimanche,‎ (lire en ligne [PDF])

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