Thouarsais-Bouildroux

Thouarsais-Bouildroux est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Thouarsais-Bouildroux

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Thouarsais en .
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Fontenay-le-Comte
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Châtaigneraie
Maire
Mandat
Claude Clerjaud
2020-2026
Code postal 85410
Code commune 85292
Démographie
Gentilé Thouarsaisiens
Population
municipale
778 hab. (2019 )
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 12″ nord, 0° 52′ 45″ ouest
Altitude 95 m
Min. 62 m
Max. 128 m
Superficie 17,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Châtaigneraie
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Thouarsais-Bouildroux
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Thouarsais-Bouildroux
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Thouarsais-Bouildroux
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Thouarsais-Bouildroux
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Le territoire municipal de Thouarsais-Bouildroux s’étend sur 1 737 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 95 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 62 et 128 mètres[1],[2].

    La commune est située à l'est de La Caillère-Saint-Hilaire.

    Urbanisme

    Typologie

    Thouarsais-Bouildroux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,3 %), zones agricoles hétérogènes (31,8 %), forêts (13,5 %), prairies (6,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    En poitevin, la commune est appelée Touarsaes-Boulldrous[10].

    Histoire

    Thouarsais-Bouildroux est née de la fusion des deux paroisses « Notre-Dame-de-Thouarsais » et de « Saint-Martin-du-Bouildroux » par décret royal du 3 octobre 1827.

    L'origine du nom Thouarsais, n'est pas réellement connue, il a subi plusieurs variantes (Thevrecio, Thouarsayo, Thouarsay). Quant à « Bouildroux » (ou « Boldus » ou « Boildrolio ».), il proviendrait de « Source gazeuse dans un bois de chênes sacrés ».

    Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts compte soixante noms de soldats morts au cours de la Première Guerre mondiale. Voici quelques noms et leur histoire.

    Airaud Henri François Gustave, né le 22 septembre 1881 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il était "sapeur". Ses parents s’appelaient Airaud Henri François et Heraud Rose Louise. Henri François Gustave était cultivateur à Thouarsais-Bouildroux. Il était marié avec Odile Clémence Marie Drapeau et n’avait pas d’enfant. Il est décédé le 14 avril 1918 à Zeintenlick en Serbie lors d'une bataille en Serbie. Il avait contracté « une pneumonie pleurésie[11] », une maladie aux poumons. Il est décédé à 2 164,2 km de Thouarsais-Bouildroux.

    Albert Firmin Henri François, né le 18 février 1887 à Saint-Sulpice-en-Pareds en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il était de seconde classe et du 96e Régiment d’Infanterie. Ses parents s’appelaient Albert Pierre et Batiot Estelle. Firmin Henri François était domestique à Saint-Cyr-des-Gâts, il possédait un degré d’instruction 2 c’est-à-dire qu’il « sait lire et écrire »[12]. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant. Il est parti à la guerre le 4 août 1914. Il est décédé le 3 mai 1918 en Flandre-Occidentale en Belgique à l’âge de 31 ans, victime d’« éclats de grenades à la jambe droite ».

    Bachellereau Jean Baptiste Henri Gustave, né le 3 avril 1891 à Bourneau en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il faisait partie du 7e Régiment d’Artillerie. Ses parents s’appelaient Bachellereau Auguste et Morgand Victorine. Jean Baptiste Henri Gustave était cultivateur à Thouarsais-Bouildroux, il possédait un degré d’instruction 3 c’est-à-dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant. Il est parti à la guerre le 2 août 1914. Il est décédé le 19 juillet 1918 à 500 mètres au sud du Moulin de Villers-Hélon dans l’Oise à l’âge de 27 ans, « tué à l’ennemi »[13].

    Brémand Auguste Eugène, né le 24 mai 1898 à Monsireigne en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il faisait partie du 148e Régiment d’Infanterie. Ses parents s’appelaient Brémand Auguste et Babin Rosalie. Auguste Eugène était cultivateur à Thouarsais-Bouildroux, il possédait un degré d’instruction 3 c’est-à-dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant. Il est parti à la guerre le 1er mai 1917. Il est décédé le 9 octobre 1917 à l’hôpital Anne d’Auray dans le Morbihan à l’âge de 19 ans d’« une maladie contractée en service commandé1 ».

    Bridonneau André Arnaud Gabriel, né le 26 mars 1894 à la Jaudonnière en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il faisait partie du 123e Régiment d’Infanterie. Ses parents s’appelaient Bridonneau Jacques et Auguin Françoise. André Arnaud Gabriel était domestique de ferme à Thouarsais-Bouildroux, il possédait un degré d’instruction 3 c’est-à-dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant. Il est parti à la guerre le 8 septembre 1914. Il est décédé le 11 mai 1916 au combat de la Caillette dans la Meuse, à l’âge de 22 ans, tué à l’ennemi.

    Cant André Auguste Henri, né le 8 janvier 1890 à Saint-Pierre-du-Chemin en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il faisait partie du « 120e Régiment d’Infanterie »[14]. Ses parents s’appelaient Cant Henri Pascal et Macé Marie. André Auguste Henri était cultivateur à Thouarsais-Bouildroux, il possédait un degré d’instruction 3 c’est-à-dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant. Il est parti à la guerre à le 1er août 1915. Il est décédé le 17 septembre 1916 à Berny-en-Santerre dans la Somme à l’âge de 26 ans, tué à l’ennemi.

    Chesse Ernest Louis Marie Auguste, né le 23 Juillet 1891 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il faisait partie du 64e Régiment d’Infanterie. Ses parents s’appelaient Chesse Jean et Plancher Marie Louise. Ernest Louis Marie Auguste était cultivateur à Thouarsais-Bouildroux, il possédait un degré d’instruction 3 c’est-à-dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant. Il est parti à la guerre le 2 août 1914. Il est décédé le 7 mars 1916 à Thouarsais-Bouildroux à l’âge de 25 ans à cause d'une « tuberculose pulmonaire »[15].

    Cornuaud Stanislas, né le 10 avril 1880 à Saint-Sulpice-en-Pareds en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il faisait partie du 3e colonial et de la seconde classe. Ses parents s’appelaient Cornuaud Louis et Clerc Ernestine. Stanislas était cultivateur à Saint-Sulpice-en-Pareds, il possédait un degré d’instruction 3 c’est-à-dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant. Il est décédé le 25 septembre 1915 a Massiges Virginy dans la Marne lors de la bataille, tué à l'ennemi.

    Duret Eugène Ferdinand Marie, né le 6 février 1889 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il faisait partie du 137e Régiment d'Infanterie. Ses parents s’appelaient Duret Jean Mathury Ferdinand et Auguin Honorine Marée. Eugène Ferdinand Marie était tonnelier à Thouarsais-Bouildroux, il possédait un degré d’instruction 3 c’est-a-dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il n’était pas marié, et n’avait pas d’enfant. Il est parti à la guerre le 3 août 1914. Il est décédé le 19 novembre 1914 à Fontenay-le-Comte à l’âge de 25 ans car il a attrapé « une néphrite aiguë »[16]

    Emard François Louis, né le 18 décembre 1885 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée. Il a été recruté pour la guerre à Fontenay-le-Comte. Il faisait partie du 337e Régiment d'Infanterie et il était caporal. Ses parents s’appelaient Emard Mathurin François et Baudry Marie. François Louis était cultivateur à Thouarsais-Bouildroux, il possédait un degré d’instruction 2 c’est-à-dire qu’il sait lire et écrire. Il n’était pas marié, et n’avait pas d’enfant. Il est parti à la guerre le 4 août 1914. Il est décédé le 22 août 1914 à Maissin en Belgique à l’âge de 29 ans, tué à l'ennemi.

    Baudry Gustave Henri Louis, né le 26 novembre 1889 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée, mort le 11 mars 1915 à Braux St Cohière dans la Marne. Ses parents s’appelaient Gérard Marie et Henri Célestin Baudry. Il est cultivateur, il n’a pas de femme ni d’enfants. Soldat de 2nde classe, il intègre le 23e régiment d’infanterie coloniale en 1912. Il part en guerre contre «le Tonkin du 15 octobre 1913 au 30 décembre 1913» et contre « l’Allemagne du 4 août 1914 au 11 mars 1915 ». Il meurt le 11 mars 1915 à Braux St Cohière, «suite de blessure de guerre»[17] par plaie pénétrante par balle.

    Berland Marcel Alcide Ernest Henri, né le 24 juillet 1887 à Saint-Laurent de-la Salle en Vendée, mort le 7 juin 1915 à Hébuterne dans le Nord-Pas-de-Calais. Ses parents s’appelaient Jules Berland et Rose Gandriaud. Il est domestique, il n’a pas de femme ni d’enfants. Il devient sergent dans le 137e régiment d’infanterie coloniale. Il part à la guerre contre «l’Allemagne du 4 août 1914 au 7 juin 1915». «Tué à l’ennemi»[18], il meurt le 7 juin 1915 lors de la «Bataille d’Hébuterne»[19].

    Billaud Marcel Pierre Louis Xavier, né le 1er juillet 1889 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée, mort le 10 juin 1915 à Hébuterne dans le Nord-Pas-de-Calais. Ses parents s’appelaient Pierre Auguste Billaud et Marie-Louise Thibaud. Il est employé de commerce et n’a pas de femme ni d’enfants. Incorporé au 65e régiment d’infanterie coloniale à partir du 5 octobre 1910, il est soldat de 2nde classe à partir du 5 octobre 1910. Il devient ensuite le 3e secrétaire du trésorier le 11 novembre 1911. Il part à la guerre contre «l’Allemagne du 3 août 1914 au 10 juin 1915». «Tué à l’ennemi»[20], il meurt le 10 juin 1915 lors de la «Bataille d’Hébuterne»[19].

    Bordage François René, né le 21 juin 1894 à Fougeré en Vendée, mort le 26 février 1916 à bord de la Provence. Ses parents s’appelaient René Bordage et Marie Poitevineau. Il est domestique, il n’a pas de femme ni d’enfants. Il est «maintenu sous les drapeaux en vertu du décret de mobilisation générale du 1er août 1914»[21]. Soldat de 2nde classe parti au front le 1er février 1915, il passe au 3e régiment d’infanterie coloniale le 30 décembre 1915. Il part «Aux Armées du 1er février 1915 au 26 février 1916». Il a disparu le 26 février 1916, il est naufragé de la Provence II>.

    Bouhier Homère, né le 11 mai 1883 à St Sigismond en Vendée, mort le 21 novembre 1918 à St Maurice-sur-Moselle dans les Vosges. Ses parents s’appelaient Alphonse Bouhier et Marie Bouhier. Il est instituteur et possède un degré d’instruction 4, c’est-à-dire qu’il «a obtenu le brevet de l'enseignement primaire»[22]. Il n’a pas de femme ni d’enfants. Incorporé au 137e régiment d’infanterie coloniale à partir du 14 novembre 1904 et nommé sergent le 1er avril 1906, il est finalement promu sergent major le 29 décembre 1916. Il part à la guerre contre «l’Allemagne du 3 août 1914 au 21 octobre 1918». Victime d’une «maladie contractée en service»[23], il meurt le 21 novembre 1918 à St Maurice-sur-Moselle.

    Bouillaud Henri Eugène Auguste Michel, né le 11 janvier 1882 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée, mort le 8 avril 1916 à Cumières-le-Mort-Homme dans la Meuse. Ses parents s’appelaient Jean Michel Bouillaud et Marie Rose Thomas. Il est tisserand et possède un degré d’instruction 3, c’est-à-dire qu’il «possède une instruction primaire plus développée»[24]. Il n’a pas de femme ni d’enfants. Soldat de 2nde classe, il passe au 87e régiment d’infanterie coloniale le 31 mai 1915 et devient 8e bataillon de chasseur à pied le 11 juin 1915. Il part à la guerre contre «l’Allemagne du 12 août 1914 au 8 avril 1916». «Tué à l’ennemi»[25], il meurt le 8 avril 1916 à Cumières-le-Mort-Homme.

    Coué Henri Louis Marie, né le 28 juillet 1887 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée, mort le 26 juin 1916 à Bourbon Lancy en Saone-et-Loire. Ses parents s’appelaient Pierre Louis et René Marie Coué. Il est cultivateur et n’a pas de femme ni d’enfants. Incorporé au 79e régiment d’infanterie coloniale le 7 octobre 1908, il est soldat de 2nde classe. Il part à la guerre contre «l’Allemagne du 4 août 1914 au 26 juin 1916». Il meurt le 26 juin 1916 à Bourbon Lancy, «suite de blessure de guerre» [26].

    Deslanges Auguste Pierre-Louis, né le 6 novembre 1888 à Bazoges-en-Pareds en Vendée, mort le 26 septembre 1915 à Wailly dans le Nord-Pas-de-Calais. Ses parents s’appelaient Auguste Deslanges et Flavie Bard. Il est cultivateur, et il n’a pas de femme ni d’enfants. Incorporé au 114e régiment d’infanterie coloniale le 7 octobre 1909, il est soldat de 2nde classe. Il part à la guerre contre «l’Allemagne du 3 août 1914 au 26 septembre 1915». Disparu le 26 septembre 1915 à Wailly, il est déclaré décédé le 26 septembre 1915 «par jugement du tribunal».

    Drillaud Gabriel Eugène Henri Ernest, né le 1er mars 1896 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée, mort le 31 août 1918 à Pargny dans la Somme. Ses parents s’appelaient Jean Drillaud et Marie Barreau. Il est domestique de ferme, il n’a pas de femme ni d’enfants. Soldat de 2nde classe, il passe au 88e régiment d’infanterie le 26 mars 1917. Il part à la guerre contre «l’Allemagne le 7 septembre 1916 au 31 août 1918». Blessé le 24 octobre 1917 «par éclats de grenade, au bois des chevaliers dans la Meuse et blessé à la main gauche le 26 avril 1918»[27], il meurt le 31 août 1918 à Pargny.

    Gauvin Auguste Ernest, né le 26 octobre 1884 à Thouarsais-Bouildroux en Vendée, mort le 29 novembre 1914 à l’hôpital temporaire n°10 à Amiens dans la Somme. Ses parents s’appelaient Auguste Gauvin et Ernestine Quinaudeau. Il est cultivateur, il n’a pas de femme ni d’enfants. Incorporé au 114e régiment d’infanterie coloniale le 9 octobre 1907. Il part à la guerre contre «l’Allemagne du 4 août au 29 novembre 1914». Victime d’une «maladie contractée en service»[28], il meurt de la fièvre typhoïde le 29 novembre 1914 à l’hôpital temporaire n°10 à Amiens.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 2014 Edmond Soulard[Note 2],[29]    
    mars 2014 En cours Claude Clerjaud   retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

    En 2019, la commune comptait 778 habitants[Note 3], en augmentation de 5,71 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1005736356751 2681 2401 3121 3171 252
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2581 2201 2241 1761 1961 2711 2711 2821 273
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2211 1831 1541 0531 007989993971964
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    854737690669675643670676703
    2014 2019 - - - - - - -
    751778-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 424 hommes pour 350 femmes, soit un taux de 54,78 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    1,4 
    6,6 
    75-89 ans
    9,1 
    26,1 
    60-74 ans
    21,9 
    17,8 
    45-59 ans
    19,0 
    18,3 
    30-44 ans
    17,6 
    14,8 
    15-29 ans
    11,4 
    15,5 
    0-14 ans
    19,6 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,1 
    8,4 
    75-89 ans
    11 
    19,5 
    60-74 ans
    20,4 
    20 
    45-59 ans
    19,4 
    18 
    30-44 ans
    17,1 
    14,9 
    15-29 ans
    13,2 
    18,5 
    0-14 ans
    16,8 

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame de Thouarsais, anciennement chapelle du château fort, fut construite au XIVe siècle et entièrement rénovée à la fin du XIXe siècle. Cet édifice se distingue par son clocher en forme de tour carrée à mâchicoulis. Il a servi de corps de garde pendant les guerres de religions.

    L'église Saint-Martin du Bouildroux construite au XIIIe siècle a été dévastée par les guerres de religions. Après avoir été abandonnée, elle fut vendue et transformée en grange. À l'intérieur quelques vestiges sont encore visibles.

    Une stèle des résistants datant de 1945 est visible route de La Caillère, près de l'ancienne ligne de chemin de fer et de l'ancienne gare de La Caillère.

    Un plan d'eau communal aménagé, situé en direction de La Caillère, fait le bonheur des familles et des pêcheurs… et des poissons ou autres grenouilles. Cartes à la journée ou à l'année disponible en mairie.

    Des sentiers de randonnée sont également à la disposition des visiteurs et habitants.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Réélu en 2008.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Commune 969 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Thouarsais-Bouildroux », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 390.
    11. [http://Airaud%20Henri%20François%20Gustave%20Mémoire%20des%20hommes%20Ministère%20des%20armées%20et%20https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=pleuresie_pm%20 https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ « Mémoire des hommes »].
    12. « Degré d’instruction ».
    13. « Bachellereau Jean Baptiste Henri Gustave Mémoire des hommes Ministère des armées ».
    14. « Cant André Auguste Henri Mémoire des hommes ».
    15. [https://www.who.int/features/qa/08/fr/%20 https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ « Chesse Ernest Louis Marie Auguste Mémoire des hommes Ministère des armées et Tuberculose pulmonaire wikipédia »].
    16. [http://www.doctissimo.fr/sante/dictionnaire-medical/nephrite-aigue-interstitielle%20 https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/ « Duret Eugène Ferdinand Marie Mémoire des hommes Ministère des armées et néphrite aigue wikipédia »].
    17. Baudry Gustave Henri Louis, Mémoire des hommes
    18. Berland Marcel Alcide Ernest Henri, Mémoire des hommes
    19. Bataille d'Hébuterne
    20. Billaud Marcel Pierre Louis Xavier, Mémoire des hommes
    21. Bordage François René, Soldat de Vendée 14-18
    22. « Degrés d'instruction 4 ».
    23. Bouhier Homère, Mémoire des hommes
    24. « Degrés d'instruction 3 ».
    25. Bouillaud Henri Eugène Auguste Michel, Mémoire des hommes
    26. Coué Henri Louis Marie, Mémoire des hommes
    27. Drillaud Gabriel Eugène Henri Ernest, Soldat de Vendée 14-18
    28. Gauvin Auguste Ernest, Mémoire des hommes
    29. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Thouarsais-Bouildroux (85292) », (consulté le ).
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
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