Monsireigne
Monsireigne est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Monsireigne | |||||
Musée du Bois-Tiffrais. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Fontenay-le-Comte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Pouzauges | ||||
Maire Mandat |
Michel Gaborit 2020-2026 |
||||
Code postal | 85110 | ||||
Code commune | 85145 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sirénémontains | ||||
Population municipale |
957 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 44′ 45″ nord, 0° 56′ 48″ ouest | ||||
Altitude | 93 m Min. 45 m Max. 137 m |
||||
Superficie | 20,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chantonnay (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Herbiers | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Le territoire municipal de Monsireigne s’étend sur 2 092 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 93 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 45 et 137 mètres[1],[2].
Le Boupère | ||||
Saint-Prouant | N | Chavagnes-les-Redoux | ||
O Monsireigne E | ||||
S | ||||
Sigournais | Bazoges-en-Pareds |
Urbanisme
Typologie
Monsireigne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chantonnay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), prairies (4 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (2 %), cultures permanentes (1,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Le nom de Monsireigne serait un raccourci de Mont des Sirènes. La commune étant irriguée par le grand Lay, rivière principale de la Vendée, une sirène serait apparue dans la vallée bordant la commune. Les dernières armoiries de la commune figurent une sirène.
Sur ordre de l'occupant allemand, un camp de regroupement pour les Tziganes fut créé à Monsireigne le . À sa fermeture le , la plupart des internés furent envoyés au camp de concentration de Montreuil-Bellay et au château de Châtillon, transformé en camp de concentration, à Boussais dans les Deux-Sèvres[10].
Héraldique
Blasonnement :
De gueules à la sirène d’argent, se regardant dans un miroir du même, posée sur une trangle ondée d’azur bordée aussi d’argent, accompagnée en chef à dextre d’une croisette d’or et à senestre d’une fleur de lys du même défaillante à senestre.
Commentaires : Crée le 18 janvier 1990. Présent sur le site de la commune. La sirène évoque le nom de la commune. Armes parlantes.
|
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 957 habitants[Note 6], en stagnation par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 517 hommes pour 447 femmes, soit un taux de 53,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Église romaine Notre-Dame-de-l'Assomption.
- Musée de la France protestante de l'Ouest (au village du Bois-Tiffrais).
- Barrage de Rochereau (réserve d'eau - base de loisir nautique) sur le Lay.
- La Pierre-Folle, appelée aussi menhir de la Chauvinière, est un menhir en grès de forme parallélépipédique de plus de 2 m de hauteur[18]. Son nom provient d'une légende selon laquelle la pierre se déplacerait la nuit Pâques[18] ou de Noël [19] pour aller en dansant se baigner dans le Grand Lay situé en contrebas.
Personnalités liées à la commune
- Le chanoine Auguste Billaud (1903-1970), historien des guerres de Vendée, vécut la majeure partie de sa vie à Monsireigne. Depuis 1992, une école privée y porte notamment son nom[20].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Réélu en 1983.
- Réélu en 2008.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Commune 28789 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Monsireigne », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chantonnay », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Un camp de nomades à Monsireignes
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Monsireigne (85145) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- Bertrand Poissonnier, La Vendée préhistorique, Geste éditions, , 367 p. (ISBN 2-910919-38-2), p. 169.
- Bertrand Poissonnier et Jean-Loïc Le Quellec, Mégalithes de Vendée - légendes et archéologie, Geste éditions, , 62 p..
- Notre Histoire dans l’Histoire
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Monsireigne sur le site de l'Institut géographique national
- Monsireigne sur le site de la communauté de communes du Pays-de-Pouzauges
- Site officiel de la commune
- Portail de la Vendée
- Portail des communes de France