Le Boupère
Le Boupère est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Le Boupère | |||||
Vue par drone du Boupère. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Fontenay-le-Comte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Pouzauges | ||||
Maire Mandat |
Anne Bizon 2020-2026 |
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Code postal | 85510 | ||||
Code commune | 85031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boupérien | ||||
Population municipale |
3 227 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 74 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 47′ 44″ nord, 0° 55′ 31″ ouest | ||||
Altitude | 115 m Min. 67 m Max. 155 m |
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Superficie | 43,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Les Herbiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chantonnay | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Le territoire municipal du Boupère s’étend sur 4 366 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 115 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 67 et 155 mètres[1],[2].
La commune est arrosée par le Lay et bordée très brièvement au nord-ouest par son affluent, le Petit Lay.
Urbanisme
Typologie
Le Boupère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Herbiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,2 %), terres arables (38,5 %), prairies (14,7 %), forêts (4,8 %), zones urbanisées (2,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Alba Petra au XIe siècle puis Aubepierre (« pierre blanche »).
Histoire
Au XIe siècle, il aurait existé un village portant le nom latin Alba Petra qui signifie « Pierre-Blanche ». Par altérations successives, ce nom s'est francisé pour devenir Aubepierre, Aubepere, Lobepere, Le Bepere, Le Bonpere, puis le nom actuel Le Boupère.
Emblèmes
Héraldique
Blasonnement : |
L'écu est sommé d'une couronne murale donjonnée de trois pièces et soutenu d'un listel portant l'inscription : « Alba Petra ».
La couleur blanche et les losanges rouges proviennent du blason de la famille Frotier de Bagneaux (propriétaire du château de la Pelissonnière). La bande horizontale (fasce) et la couleur jaune de la bordure évoquent les armoiries de la famille de Monti de Rezé, propriétaire du château du Fief-Milon. L'église fortifiée est évidemment celle du Boupère, reconnaissable à son oculus excentré traversé par un S en bande. L'inscription Alba Petra (pierre blanche) rappelle l'étymologie de la paroisse du Boupère.
Devise
La devise du Boupère : Alba Petra.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 3 227 habitants[Note 4], en augmentation de 5,05 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 590 hommes pour 1 578 femmes, soit un taux de 50,19 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie et industrie
- siège de l'entreprise Gautier (depuis 1960), meubles contemporains (120M € CA, 750 p. en 2020 pour l'ensemble du groupe)[21].
Lieux et monuments
Monuments du patrimoine religieux
Église fortifiée Saint-Pierre
Saint-Pierre fut construite en trois étapes[22] : à la fin du XIIe siècle, l'église d'origine, de style roman, fut édifiée en forme de croix latine et dotée d'un chœur au chevet plat.
Au début du XIVe siècle, elle dépendait de l'abbaye Saint-Jouin de Marnes (ordre de Saint-Benoît, aujourd'hui dans les Deux-Sèvres). Ses armoiries étaient : d'argent, à une croix pattée d'azur, cantonnée de quatre roses de gueules[11].
À la fin du XIVe et début XVe siècle : en pleine guerre de Cent Ans (1337 à 1458), on dut fortifier l'église (faute d'autres lieux plus sûrs, les villageois trouvaient là un refuge en ces périodes de troubles et une sécurité dans l'attente d'autres renforts). La façade occidentale est encadrée de contreforts percés de meurtrières et de canonnières. Ces contreforts sont surmontés d'échauguettes. Le chemin de ronde, surplombant de 20 mètres la place de l'Église, est protégé par un parapet crénelé ponctué de petites bretèches. Des niches dans le mur sud étaient destinées aux défenseurs ; les trous des meurtrières donnaient à l'intérieur de ces niches. En rajoutant au XVe siècle un bas-côté étroit, au sud, nécessaire à l'édification d'un chemin de ronde, on a élargi la nef et déplacé la porte de la façade sans toucher à l'oculus qui reste centré par rapport à la construction originelle mais décalé par rapport à l'entrée principale.
L'expansion démographique du XIXe siècle obligea l'agrandissement du transept nord et la reconstruction du chœur (1867), puis l'agrandissement du transept sud et construction du clocher actuel (1890).
L'église fortifiée du Boupère a été classée monument historique dès 1862.
L'oculus fut doté d'un vitrail en 1926, représentant saint Pierre dans sa barque et à Rome : pêcheur de poissons et pêcheur d'hommes.
- Vue d'ensemble.
- Vue de la façade : le chemin de ronde encadré par deux échauguettes et l'oculus excenté.
Château du Fief-Milon
Construit pour une partie au XIVe siècle, le château-fort faisait partie du système de défense de Pouzauges. Sa position élevée lui donnait le rôle d'une tour de guet et offrait un panorama exceptionnel sur les monts Gâtine qui dominent le Haut Bocage vendéen, Saint-Michel-Mont-Mercure et Le Boupère. Cette position élevée s’explique par sa fonction première : défendre Pouzauges contre les Anglais pendant la guerre de Cent Ans.
La charpente des communs, à poinçons sculptés et contrefiches courbes, est datée entre 1585 et 1610.
Au début du XIXe siècle, le château médiéval (un corps central flanqué de deux grosses tours circulaires) subit des changements, à la manière de Viollet-le-Duc : on a donné aux deux tours une allure « fortifiée » en les couronnant par un faux mâchicoulis avec crénelage en briques. En 1861 de nouveaux bâtiments furent édifiés reliant le château à l’ensemble des communs.
En 2005, le château a été inscrit en totalité à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Le château fut acquis par la famille de Monti de Rezé qui le possède encore de nos jours.
Château de la Pelissonnière
Ancien manoir style Renaissance comprenant en 1647 un donjon et un manoir principal, transformé au XIXe siècle pour le vicomte Zénobe Frotier de Bagneux qui fit installer dans le grand salon la grande cheminée du prieuré de Mouzeuil-Saint-Martin.
En 1828, la duchesse de Berry séjourna au château.
Il est aujourd'hui la propriété d'une personne privée.
Logis de la Ramée
Situé sur la route allant de la Davière à Saint Paul au lieu-dit la Ramée, ce logis totalement ruiné, a malheureusement disparu.
Logis de la Biffardière
A l'entrée du bourg sur la route de Saint Prouant, ce logis est constitué d'un ensemble de bâtiments formant, jusqu'au milieu du XIX siècle, une cour fermée. Les bâtiments les plus anciens semblent bien être du XV siècle et ont été largement remaniés les siècles suivants.
Logis du Beignon
S'il ne reste du château XVIII que la chapelle, l'ancien logis et sa chapelle demeurent toujours.
Logis de la Baussonière
Situé sur la route de Pouzauges, ce joli logis de la Renaissance date du XV siècle dans ses parties les plus anciennes.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Menanteau (1895 - 1992), poète, homme de lettres, y est né.
- Pierre Barouh, auteur compositeur interprète, acteur et producteur, y a installé son studio d'enregistrement et le siège de son label Saravah dans le moulin de la Morvient.
- Eugène Charier, alias Gèn Charé (1884-1960), a publié de nombreux textes en poitevin de la région de Saint-Michel-Mont-Mercure/Le Boupère dans les années 1930 et 1950 en particulier dans le Bulletin de la Société Olona. Il est notamment l'auteur de nombreuses adaptations de Fables de La Fontaine[23].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 2008 et 2014.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Commune 19829 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Le Boupère », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duLes Herbiers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 55.
- www.leboupere.fr
- www.labanquedublason2.com
- Avis de décès de Jean-Yves Le Lann, paru le 30 avril 2011.
- [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Boupère (85031) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- https://www-lesechos-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.lesechos.fr/amp/1276971
- www.boupere-paroisse-sjmv.org
- Pierre Rézeau, La Fontaine en patois vendéen et autres œuvres d'Eugène Charier, .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Le Boupère sur le site de l'Institut géographique national
- Le Boupère sur le site de la communauté de communes
- Le Fief Milon, un trésor caché du patrimoine fidèlement préservé sur www.cg85.fr
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