Timan Erdimi
Timane Erdimi[1], né le à Keoura (nord-est du Tchad), est un homme politique tchadien. Membre de l'ethnie zaghawa, il est le frère jumeau de Tom Erdimi, désigné comme neveu du président tchadien Idriss Déby contre lequel il est entré en rébellion depuis 2005, il est le fils d'une cousine de celui-ci.
Timan Erdimi | |
Fonctions | |
---|---|
Président de l'UFR | |
En fonction depuis le | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Keoura |
Parti politique | Rassemblement des forces pour le changement |
Religion | Islam |
Biographie
Il a été élevé chez les jésuites de Beyrouth[2].
Il est un ancien directeur de cabinet du président Déby et l'ancien directeur de la CotonTchad[3].
Il est le chef d'un groupe de rebelles tchadiens, le Rassemblement des forces pour le changement (RFC), qui avait 1 700 soldats au début de 2008.
Le , Timan Erdimi perd son fils Hamdoun, âgé de 21 ans, lors d'un combat les opposant à l'armée à Guéréda[4].
Un mandat d'arrêt international est émis par le Tchad contre Timan Erdimi et son frère jumeau Tom Erdimi en 2007. Il est parmi les 12 personnes condamnées à mort par contumace par un tribunal tchadien le [réf. nécessaire].
Les huit mouvements ayant formé l'UFR ont désigné le Timan Erdimi comme président de cette alliance. Quelques heures après cette nomination, la sœur cadette d'Erdimi, Gani Nassour, est assassinée dans la capitale[réf. nécessaire].
Le Qatar accueille Timan Erdimi depuis 2010[5]. Il est pris en charge par les autorités mais ne peut plus sortir du pays car il n'a plus de passeport[5].
En , les troupes de l'UFR avancent vers la capitale tchadienne mais sont repoussées en février par des bombardements de l'armée française. En , 267 soldats de l'UFR sont jugés par un tribunal spécial tchadien. Timan Erdimi qui n'a pas été capturé par la France, est condamné par contumace à la prison à perpétuité[6].
Un dialogue national inclusif est prévu pour entre la société civile, les différents groupes armés et la junte au pouvoir depuis le coup d'État de Mahamat Idriss Déby. Erdimi revient à N'Djamena peu avant l'ouverture de ce dialogue auquel l'UFR compte participer[7].
Notes et références
- La graphie Timane Erdimi est parfois rencontrée.
- « Timane Erdimi », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
- « Tchad: Timan Erdimi, élu président de l’ensemble de la rébellion », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- http://www.tchadactuel.com/plume.php?2007/11/30/133-hommage-au-defunt-hamdoun-timane-erdimitombe-sur-le-champ-de-bataille-le-01-decembre-2006-a-gueredadar-tama
- Benjamin Augé, « Diplomatie tchadienne au Qatar : marche arrière toute ! », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Tchad: les rebelles stoppés sur la route de Ndjamena lourdement condamnés », RFI, (consulté le )
- Aurélie Bazzara-Kibangula, « Tchad: le chef rebelle Timan Erdimi de retour à Ndjamena », Radio France internationale,
Articles connexes
Liens externes
- Portail du Tchad
- Portail de la politique