Tintin en Amérique

Tintin en Amérique (initialement Les aventures de Tintin, reporter du « Petit Vingtième », en Amérique) est le troisième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par Hergé.

Tintin en Amérique
3e album de la série Les Aventures de Tintin
Auteur Hergé

Personnages principaux Tintin et Milou
Lieu de l’action Chicago, Illinois, États-Unis
Époque de l’action Années 1930

Langue originale Français
Éditeur Casterman
Première publication 1932 (noir et blanc)
1946 (couleur)
Nb. de pages 123 (noir et blanc)
62 (couleur)

Prépublication Le Petit Vingtième
Albums de la série

D'abord pré-publié en noir et blanc du au dans les pages du Petit Vingtième, supplément du journal Le Vingtième Siècle, l'album est publié pour la première fois en 1932. La version couleur et actuelle de l'album est parue en juillet 1946. C'est l'album des Aventures de Tintin le plus vendu dans le monde[1].

Résumé

Al Capone
Une Bugatti Type 37 similaire à celle avec laquelle s'enfuit Smiles.
Les éléments de l'intrigue décrits ci-dessous concernent l'édition en couleur de Tintin en Amérique.

La trame de l’histoire se déroule aux États-Unis à Chicago, pendant la Prohibition, où le reporter Tintin et son chien Milou luttent contre les gangsters de la ville.

Après avoir démantelé un trafic de diamants organisé par Al Capone dans l'album Tintin au Congo, Tintin arrive à Chicago. Son arrivée est attendue de pied ferme par les gangsters, qui l'enlèvent dès sa descente du train[2]. Il s'évade néanmoins puis perd la piste des bandits dans un accident de voiture[3]. À sa sortie d'hôpital, Al Capone le kidnappe à son tour mais Milou intervient et Tintin peut capturer toute la troupe[4]. Malgré cet exploit, la police ne le croit pas et Al Capone s'échappe[5]. Un chef rival, Bobby Smiles, décide alors de recruter Tintin pour qu'il élimine Al Capone[6]. Devant son refus, Smiles tente de le tuer à deux reprises, sans succès[7], et est ensuite forcé de s'enfuir après l'arrestation de sa bande[8].

Tintin décide de poursuivre le criminel, ce qui l'amène chez les Amérindiens[N 1] que Bobby Smiles monte contre lui[10]. Capturé, Tintin se joue d'eux et s'échappe[11], mais se retrouve coincé dans une grotte[12]. Il s'en sort en faisant exploser le rocher qui le retient prisonnier, découvrant du même coup un gisement de pétrole[13] dans la Réserve. La spéculation foncière des colons qui en résulte immédiatement et l'intervention de l'armée qui en découle font référence à la déportation des Amérindiens. On voit une ville entière se construire sur les terres pétrolifères indiennes, en une nuit seulement. Reprenant sa route, Tintin est confondu avec un voleur et évite de peu la pendaison[14]. Il retrouve fortuitement Bobby Smiles qui le laisse pour mort[15], mais c'est bien Tintin qui l'arrête enfin dans une cabane en montagne[16].

De retour à Chicago, Tintin affronte un gangster spécialisé dans les enlèvements[17] qui réussit à capturer Milou[18]. Le reporter arrête sa bande, puis échappe miraculeusement à une tentative d'assassinat dans une usine de conserves Swift[19]. Tous les bandits de la ville s'unissent pour mettre Tintin hors d'état de nuire[20], ce qui n'empêche pas celui-ci de les arrêter. Son voyage aux États-Unis se clôt par un défilé triomphal[21].

Histoire

Contexte d'écriture

Policiers de Chicago vers 1920

Depuis 1925, Georges Remi — qui signe son travail sous le pseudonyme Hergé — est employé au Vingtième Siècle[22]. Ce journal de Bruxelles est résolument catholique et conservateur, mais il est à ce moment proche d'une idéologie fasciste qu'incarne Benito Mussolini en Italie, tenu en haute estime par le rédacteur en chef l'abbé Norbert Wallez[23] avant que celui-ci ne soit démis en 1933 par le cardinal Van Roey en raison de ses convictions fascistes et remplacé par le futur résistant William Ugeux. Le quotidien se définit d'ailleurs comme un « journal catholique de doctrine et d’information[24] ». Depuis la fin de l'année 1928, Hergé dirige un supplément pour la jeunesse, Le Petit Vingtième, qui est intégré au Vingtième Siècle[25]. Outre ses travaux quotidiens et ses réalisations publicitaires[réf. nécessaire], il y publie la série humoristique Quick et Flupke à partir de [26] et surtout les débuts des futures Aventures de Tintin avec les récits Tintin au pays des Soviets de [27] à [28] et Tintin au Congo de [29] à [30]. Le succès est largement au rendez-vous. Il rencontre également en Alain Saint-Ogan, l'un de ses modèles déclarés, et reçoit ses encouragements à persévérer dans le métier de la bande dessinée[31].

Afin de réduire la charge de travail qui s'accumule, il est accompagné par Eugène Van Nyverseel et Paul Jamin, deux assistants embauchés par son rédacteur en chef Norbert Wallez respectivement en 1930 et 1931[32]. Il travaille également avec Germaine Kieckens, la secrétaire de Wallez, dont il est amoureux[33]. En 1930, pendant la publication de Tintin au Congo, il multiplie les approches, en vain, car elle préfèrerait un mari plus âgé[33]. Devant sa persévérance et vu le soutien de l'abbé pour leur union[34], Germaine se décide en à l'épouser[35]. Leurs fiançailles se déroulent le [34] avant leur mariage le [36]. Pendant et après cette période, Hergé couche souvent Germaine et leur vie quotidienne sur le papier, au crayon ou au pinceau. Ces croquis montrent l'émergence du futur style de dessin de l'auteur, la célèbre « ligne claire[37] ». Auparavant, Hergé avait mis en scène un héros belge en Amérique avec Les Aventures de Totor, C. P. des Hannetons, publié en 1926 dans Le Boy-scout belge et dans laquelle Totor rencontre des Amérindiens, qui fascinent l'auteur[38].

Photographie de statue publicitaire publiée dans Le Crapouillot d'octobre 1930.

Pour Les Aventures de Tintin, reporter à Chicago, Hergé rassemble une plus large documentation que pour les deux précédentes aventures[39]. Les informations sur le mode de vie, les mœurs et la culture des Indiens sont issues du livre Mœurs et histoire des Indiens Peaux-Rouges de René Thévenin et Paul Coze, paru en 1928[39]. Le numéro d' du Crapouillot, et en particulier l'article de Claude Blanchard « L'Amérique et les Américains », lui fournit divers éléments comme le gigantisme des gratte-ciel, le grand banditisme à Chicago ou l'automatisation des usines[39],[40]. L'usine Swift a réellement existé, possédant un immense abattoir à Chicago et fournissant de la viande à d'autres grandes villes[41], bien que l'auteur ait pris quelques libertés — notamment avec le procédé de recyclage des carcasses d'automobile pour fabriquer les boîtes de conserves, qui étaient elles aussi réutilisées pour fabriquer des voitures (ce qui est exagéré). Pour représenter cette usine, Hergé se base sur des photos des usines Ford publiées par ce même journal[42]. Une page du Crapouillot, consacrée à des statues publicitaires californiennes, mais insérée au milieu du reportage sur les abattoirs de Chicago, l'inspire également : la statue équestre des conserves « Le Chevalier », dans la ville fictive de Silvermount, ressemble ainsi à une statue équestre de Jeanne d'Arc érigée pour promouvoir l'Hotel Normandie (en) de Los Angeles[43].

L'ouvrage de Georges Duhamel publié en 1930 Scènes de la vie future l'influence aussi beaucoup, tant la critique des États-Unis y est rude : Duhamel est horrifié par la société de consommation, dénuée pour lui d'âme et d'attraits, où l'argent, le gain de temps, la production de masse et la publicité paraissent devenus les fondements de la nation américaine[44]. La narration dans cette troisième aventure de Tintin s'en ressentira[44].

L'architecture joue un rôle important dans les décors. En particulier les gratte-ciel, qui se sont fortement développés dans cette ville depuis sa reconstruction, faisant suite au grand incendie de 1871, devenant ainsi pionnière de ce nouveau style d'immeubles. Pour les représenter, Hergé s'est en particulier inspiré de ceux figurant sur les photos du Crapouillot dans différentes villes américaines — San Francisco, par exemple, pour représenter la façade de l'hôtel que longe Tintin pour passer d'une fenêtre à l'autre[45],[42].

L'auteur s'est aussi documenté sur la criminalité américaine pour représenter les bandits et leurs méfaits. Ainsi, pour la scène du rapt de Milou, Hergé s'est sans doute inspiré de l'Affaire du bébé Lindbergh[46]. Ce dramatique enlèvement eut lieu en 1932 (la même année que l'écriture de l'aventure) et fit mondialement parler de lui à l'époque. Il inspira aussi Agatha Christie pour l'intrigue de son roman Le Crime de l'Orient-Express (1934). Quant à Bobby Smiles, du Gangster's Syndicate of Chicago, il a peut-être pour modèle Bugs Moran, membre du Gang de North Side (North Side Gang). Lui aussi fut un important rival d'Al Capone, qui tenta de le faire tuer lors du massacre de la Saint-Valentin, en 1929[47].

Bien que la Prohibition ne soit jamais évoquée, celle-ci transparaît à plusieurs reprises dans l'histoire. D'abord lorsque les autorités utilisent une fausse cargaison secrète d'alcool pour appâter la bande de Bobby Smiles, prétendument attendue par une bande rivale[8]. Plus explicitement, le Volstead Act, texte législatif renforçant l'interdiction, est cité sur le panneau... devant lequel s'écroule le shérif ivre[14],[42].

Autres versions de l’album

La mise en couleurs démarre en 1945. L'album est alors remanié de manière importante. Parue en 1946, la nouvelle version bénéficie de beaucoup d’améliorations, aussi bien dans la narration que dans les images, qui rendent la lecture plus fluide et plus compréhensible[48]. Lors de la publication de l'album aux États-Unis (vers 1973), les éditeurs contraignent Hergé à supprimer toute mixité raciale[49]. C'est cette version qui est actuellement disponible sur le marché.

Personnages

  • Tintin
  • Milou
  • Al Capone : apparaît aux pages 5 et 7. C’est le chef des bandits de Chicago. Le seul personnage réel qui apparaît dans les Aventures de Tintin
  • Piétro : apparaît à la page 12. Il travaille pour Al Capone.
  • Bobby Smiles : apparaît à la page 12. Gangster qui veut se débarrasser d’Al Capone et de Tintin.
  • D’autres gangsters non nommés.
  • Puissant Sachem, la Taupe-au-regard-perçant : apparaît à la page 19. C’est le chef des Peaux-Rouges.
  • les Amérindiens.
  • Mike Mac Adam : apparaît à la page 45. Détective privé.
  • Tom Hawake : apparaît à la page 53. Responsable des usines Slift.
  • Maxi : apparaît à la page 50. Chef de gangsters.
  • Hippolyte Bolivar : apparaît à la page 60. Il est champion d’haltérophilie (en bois).

Autour de l’album

La couverture à l'encre de Chine et gouachée de Tintin en Amérique, qu’Hergé avait réalisée en 1932, a été adjugée à 780 000 euros (frais compris) par la maison de vente Artcurial le . Cette vente constitue un record mondial pour une œuvre originale de bande dessinée[50]. Le , la couverture atteint un nouveau record à plus d'1,3 million d'euros[51].

En 2015, des résidents de Winnipeg (Canada) demandent à une librairie Chapter's de retirer Tintin en Amérique de ses rayons, estimant son contenu discriminatoire envers les Amérindiens. La libraire visée par la demande décide de retirer temporairement le livre, puis de le remettre en vente[52]. En 2019, cet album est brûlé pour les mêmes raisons, avec 5 000 autres ouvrages, par le Conseil scolaire catholique Providence en Ontario[53].

Benoît Peeters, biographe d'Hergé, juge que l'accusation est « grotesque » et fait « fi de toute recontextualisation historique » ; il rappelle également que l'album montre « Tintin prendre le parti des Indiens contre des yankees à la recherche de pétrole »[54]. Patrick Gaumer, spécialiste de la bande dessinée, met lui aussi en avant cette scène qui « montre bien qu’Hergé ne fait preuve d’aucun racisme à l’encontre des Indiens d’Amérique » et vise au contraire à dénoncer le capitalisme ; dans l'ensemble, il considère que l'œuvre est même « hautement moins raciste que d’autres publications populaires de l’époque », bien qu'elle soit « un brin caricaturale »[55].

De plus, Hergé était passionné par les Amérindiens depuis sa jeunesse chez les Scouts. Comme en témoignent certains éléments d'une fresque, qu'il réalisa sur les murs de l'Institut Saint-Boniface Parnasse au début des années 1920[47]. Au point qu'il aurait préféré leur consacrer une place plus importante dans l'histoire. Mais à l'époque, les gangsters étaient jugés plus vendeurs. Aussi, il ne céda pas lorsque son éditeur insista pour qu'il atténue l'aspect critique du passage, lorsqu'il s'est agi de publier cet album aux USA. Il projeta même en 1957 de réaliser un album se déroulant chez les Sioux, mais ne put le faire faute de temps.

Faute de pouvoir faire rencontrer de nouveau Tintin avec les autochtones d'Amérique du Nord, Hergé lui-même aura plusieurs occasions de le faire. D'abord indirectement, en sympathisant en 1948 avec Lakota Ishnala, moine trappiste aussi connu sous le nom de père Gall, de l'Abbaye de Scourmont (Belgique). Bien que n'ayant jamais été en Amérique, celui-ci est passionné par ces populations, au point de vivre comme les Sioux, d'apprendre leur langue pour correspondre avec eux. Et même, de se faire adopter par les White Butte Band (Dakota du Nord), du clan des Oglalas. C'est une lettre de recommandation de sa part qui permit au bédéiste en 1971, lorsqu'il se rendit aux États-Unis avec sa nouvelle épouse Fanny pour des raisons médicales, de découvrir la réserve de Pine Ridge (Dakota du Sud). Ils partagèrent le quotidien des Oglalas, assistant à un pow-wow et rencontrèrent Edgar Red Cloud, descendant du chef Red Cloud. Toutefois, Hergé fut grandement déçu : rêvant d'un peuple libre et fier, il ne trouva que pauvreté, déchéance et alcoolisme[56].

Adaptations

Version animée

Cet album fut adapté dans la série animée de 1992. La durée de l’épisode est la moitié de celle des autres, tout comme L'Étoile mystérieuse et Le Trésor de Rackham le Rouge, et l’histoire est très raccourcie ; les Autochtones par exemple n’apparaissant pas. De plus dans le dessin animé, les gangsters sont plus organisés car ils travaillent tous pour Al Capone. À partir de l’enlèvement de Milou, l’histoire est différente, puisque Tintin va aller arrêter Al Capone.

Version expérimentale

Ouvrage expérimental de Jochen Gerner, TNT en Amérique propose une lecture inédite de l'album Tintin en Amérique d'Hergé.

Notes et références

Notes

  1. L’appellation dégradante « Peaux-Rouges » est utilisée par Bobby Smiles ainsi que Tintin, bien que ce dernier exprime de la bienveillance à leur égard[9].

Références

  1. Amaury Hauchard, « Tintin superstar au Congo », sur lemonde.fr, Le Monde, Paris, Société éditrice du Monde, (ISSN 0395-2037, OCLC 1758539, consulté le ).
  2. Hergé 1973, p. 1.
  3. Hergé 1973, p. 4.
  4. Hergé 1973, p. 7.
  5. Hergé 1973, p. 9.
  6. Hergé 1973, p. 12.
  7. Hergé 1973, p. 14.
  8. Hergé 1973, p. 16.
  9. Hergé 1973, p. 18.
  10. Hergé 1973, p. 19.
  11. Hergé 1973, p. 23.
  12. Hergé 1973, p. 27.
  13. Hergé 1973, p. 29.
  14. Hergé 1973, p. 37.
  15. Hergé 1973, p. 41.
  16. Hergé 1973, p. 43.
  17. Hergé 1973, p. 50.
  18. Hergé 1973, p. 44.
  19. Hergé 1973, p. 54.
  20. Hergé 1973, p. 57.
  21. Hergé 1973, p. 62.
  22. Assouline 1996, p. 41.
  23. Assouline 1996, p. 45-48.
  24. Peeters 2006, p. 65.
  25. Peeters 2006, p. 73-74.
  26. Assouline 1996, p. 74.
  27. Assouline 1996, p. 61.
  28. Assouline 1996, p. 76.
  29. Farr 2001, p. 21.
  30. Farr 2001, p. 27.
  31. Assouline 1996, p. 90.
  32. Peeters 2006, p. 91-92.
  33. Peeters 2006, p. 102.
  34. Peeters 2006, p. 112.
  35. Peeters 2006, p. 110.
  36. Peeters 2006, p. 118.
  37. Peeters 2006, p. 119.
  38. Villerbu 2015, p. 30.
  39. Assouline 1996, p. 91.
  40. Peeters 2006, p. 114.
  41. Ce même Claude Blanchard disait « Si les abattoirs de Chicago n'existaient pas, il faudrait les inventer puisque, sans eux, New York et Boston ne mangeraient de la viande qu'une fois par semaine »
  42. Patrick Mérand, La géographie et l'histoire dans l’œuvre d'Hergé, Sépia, , p. 18 à 21
  43. Le Crapouillot, numéro spécial d'octobre 1930, p. 33 (consultable en ligne sur retronews).
  44. Assouline 1996, p. 92-93.
  45. Hergé 1973, p. 10
  46. Jean Rime, « Tintin face à l’actualité : la transposition de l’affaire Lindbergh dans Tintin en Amérique », Contextes, vol. 24, (DOI https://doi.org/10.4000/contextes.8281, lire en ligne)
  47. Thomas SERTILLANGES et Annick FOUCRIER, « Les personnages de Tintin dans l'histoire : Les événements qui ont inspiré l'œuvre d'Hergé », Historia, Hors-série, , p. 10 à 19
  48. Soumois 1987, p. 51-57.
  49. Soumois 1987, p. 57-60.
  50. Hergé bat tous les records - Radio-Canada, 29 mars 2008.
  51. 1,3 million d'€ pour Tintin en Amérique, Le Figaro, 2 juin 2012.
  52. Le Figaro, Agence France-Presse, « Tintin en Amérique jugé raciste au Canada », sur lefigaro.fr, Paris, Robert Mergui, (ISSN 1241-1248, e-ISSN 0182-5852, OCLC 473539292, consulté le ).
  53. Thomas Gerbet, «Des écoles détruisent 5000 livres jugés néfastes aux Autochtones, dont Tintin et Astérix», Radio-Canada, 7-09-2021.
  54. Guillaume Hamonic, Le Figaro, « Tintin raciste ? «Une accusation grotesque» pour Benoît Peeters », sur lefigaro.fr, Paris, Pierre Mergui, (ISSN 1241-1248, e-ISSN 0182-5852, OCLC 473539292, consulté le ).
  55. Patrick Gaumer, « "Tintin en Amérique" raciste ? C'est faux. Hergé était un peu caricatural, pas méchant », sur leplus.nouvelobs.com, Paris, Le Nouvel Observateur du Monde, (consulté le ).
  56. Valérie Kubiak, « Initié par un moine belgo-sioux », GEO, Paris, Prisma Media, hors-Série no 67, , p. 52-54 (ISSN 0220-8245)

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Œuvre d'Hergé

Ouvrages

  • Jean-Marie Apostolidès, Les métamorphoses de Tintin, Paris, Flammarion, coll. « Champs », , 435 p. (ISBN 978-2-08-124907-3)
  • Pierre Assouline, Hergé, Paris, Gallimard, coll. « Folio », , 820 p. (ISBN 978-2-07-040235-9), p. 91-96
  • Michael Farr, Tintin — Le rêve et la réalité — L'histoire de la création des aventures de Tintin, Bruxelles, Éditions Moulinsart, , 205 p. (ISBN 978-2-930284-58-3), p. 28-39
  • Philippe Goddin, Hergé, Chronologie d'une œuvre : 1931-1935, t. 2, Bruxelles, Éditions Moulinsart, , 420 p. (ISBN 978-2-930284-72-9)
  • Philippe Goddin, Hergé, Chronologie d'une œuvre : 1943-1949, t. 5, Bruxelles, Éditions Moulinsart, , 420 p. (ISBN 978-2-87424-052-2)
  • Philippe Goddin, Hergé Tintin et les Américains, éditions Moulinsart, 2020.
  • Cyrille Mozgovine, Dictionnaire des noms propres — Tintin — De Abdallah à Zorrino, Bruxelles, Caterman, (1re éd. 1992), 284 p. (ISBN 2-203-01711-2)
  • Benoît Peeters, Hergé, fils de Tintin, Paris, Flammarion, coll. « Champs », , 629 p. (ISBN 978-2-08-080173-9), p. 113-117
  • Numa Sadoul, Tintin et moi, entretiens avec Hergé, Paris, Flammarion, coll. « Champs », , 301 p. (ISBN 2-08-080052-3)
  • Frédéric Soumois, Dossier Tintin : Sources, Versions, Thèmes, Structures, Bruxelles, Jacques Antoine, , 316 p. (ISBN 2-87191-009-X)
  • Alain-Jacques Tornare, Tint'interdit — Pastiches et parodies, Éditions de Penthes — Éditions Cabédita, , 48 p. (ISBN 978-2-88295-697-2)
  • Tangi Villerbu, « Un Ouest burlesque au présent », dans BD western : histoire d'un genre, Karthala, coll. « Esprit BD », , 304 p. (ISBN 978-2-8111-1493-0)
  • Marcel Wilmet, Tintin noir sur blanc : L'aventure des aventures, Tournai-Paris, Casterman, , 128 p. (ISBN 978-2-203-01779-5), p. 34-47

Articles

Liens externes

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