Torxé

Torxé est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Torxé

La mairie sur la place du village
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Suzette Moreau
2020-2026
Code postal 17380
Code commune 17450
Démographie
Population
municipale
230 hab. (2019 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 13″ nord, 0° 37′ 30″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 63 m
Superficie 11,43 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-d'Angély
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-d'Angély
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Torxé
Géolocalisation sur la carte : France
Torxé
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Torxé
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Torxé

    Ses habitants sont appelés les Torxéens et les Torxéennes[1].

    Géographie

    Petite commune rurale appartenant au canton de Saint-Jean-d'Angély, arrosée par la Boutonne.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Torxé est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), forêts (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune proviendrait de l'anthroponyme gallo-romain Turcius, auquel a été apposé le suffixe -acum[9]. Au cours de l'histoire, il a été diversement orthographié : Torcé, Torsay, Thorsay. C'est en 1961 que le conseil municipal se prononce pour la formulation actuelle, Torxé[10].

    Administration

    Liste des maires

    Le registre des délibérations du conseil municipal consultable à la mairie permet de reconstituer tous les conseils municipaux à partir de 1905. Les noms des maires sont connus à partir de 1831. En 1908, Théophile Longuet succède à Hippolyte Goguet. Il conservera cette fonction jusqu'en 1959 avec une interruption pendant la seconde guerre mondiale. Né à Torxé en 1908, ce cultivateur aura donc durablement marqué la politique de sa commune. Il fut en outre conseiller général du canton de Tonnay-Boutonne depuis 1921 jusqu'à sa mort[11].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 1983 Raymond Biteau    
    1983 1989 M. Pierre    
    1989 1995 P. Laurent    
    1995 2014 Philippe Partaud PS  
    2014 En cours Suzette Moreau    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2019, la commune comptait 230 habitants[Note 3], en diminution de 0,43 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    405449474467518550531518538
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    486517528506476453446421422
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    408371376350314325354316316
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    307272244216202233229231244
    2015 2019 - - - - - - -
    211230-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Pierre
    • Église Saint-Pierre

    Ce modeste édifice de campagne dédié à Saint-Pierre-les-Liens comporte certains éléments remontant au XIIIe siècle. L'église a fait l'objet d'un procès-verbal de visite daté du , dans lequel "René Rousseau, abbé de Montiemeuf" décrit l'état de délabrement dans lequel l'église est tombée et établit une liste de travaux et d'améliorations à réaliser[16]. En 1997 elle est intelligemment restaurée.

    • Le pont tournant

    Un pont tournant construit à la sortie du bourg permet de franchir la Boutonne depuis 1890. Le tablier en bois a été remplacé par une structure en métal et béton en 1989. Le mécanisme tournant est actionné une fois par an à des fins de vérifications du fonctionnement et d'entretien[17].

    • Moulin de Saint-Marmé

    Moulin tour construit entre le IIe et le XVIIe siècle. Situé sur une butte de 57 mètres, il offre un point-de-vue sur la vallée de la Boutonne. L'édifice a été totalement restauré (ainsi que le four situé à proximité), mais les ailes ont été démontées en raison d"un défaut de fabrication. Une légende prétend que l'ermite qui y vivait, Saint Marmé, mit au défi Roland de faire passer les eaux de la Boutonne au pied de son moulin s'il voulait épouser sa fille. C'est parce que le vieillard serait revenu sur sa parole que Roland aurait lancé son outil, qui en retombant forma la butte de Puyrolland[18].

    • Pierre close de Champagné : dans le village de Champagné, un gros bloc de calcaire (1,70 m de long pour 0,82 m de large et 0,80 m de hauteur) a été reconnu comme un mégalithe probable de type pierre close[19].

    Galerie

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Braud, Torxé : Une petite commune ordinaire de Saintonge, Editions Bordessoules, , 96 p. 

      Notes et références

      Notes et cartes

      • Notes
      1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
      • Cartes
      1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

      Références

      1. Les gentilés de Charente-Maritime
      2. Carte IGN sous Géoportail
      3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne)
      10. Braud, p. 53.
      11. Braud, p. 55.
      12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      16. Braud, p. 39.
      17. Braud, p. 43.
      18. Braud, p. 48-49.
      19. Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 9782361995294), p. 119.

      Liens externes

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