Tréméven (Côtes-d'Armor)
Tréméven (/tʁemevɛ̃/) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Tréméven appartient au pays historique du Goëlo.
Pour les articles homonymes, voir Tréméven.
Tréméven | |||||
![]() La chapelle Saint-Jacques. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Leff Armor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Yves Liennel 2020-2026 |
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Code postal | 22290 | ||||
Code commune | 22370 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trémévenais, Trémévenaise | ||||
Population municipale |
348 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 40′ 25″ nord, 3° 01′ 39″ ouest | ||||
Altitude | 52 m Min. 20 m Max. 87 m |
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Superficie | 5,12 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paimpol (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Plouha | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.tremeven.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanleff », sur la commune de Lanleff, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 839,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Tréméven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paimpol, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (13,2 %), mines, décharges et chantiers (4,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Tremeven en 1427, 1480, 1514, 1536 et en 1543[21].
Son nom vient de l'ancien breton trev qui veut dire village et de Saint Meven ou Méen (saint du VIe siècle, disciple de saint Samson)[21]. En breton, le nom de la commune est Tremeven.
Les villages et lieux-dits de Tréméven
Coat Min, Croaz Névez, Le Fossiou, Kerautret, Kelmiven, Kergarff, Kermarquer, Kernon, Kerpuns, La Lande Saint-Jacques, Lizelec'h, Ru Fardel, Runalès, Saint Jacques, Saint-Jean, Toul ar Pry, La Grande Tournée, Traou Hervé, Le Traou.
Histoire
Le Moyen Âge
Sous l'Ancien Régime, Tréméven était une paroisse appartenant à l’évêché de Saint-Brieuc et au comté du Goëlo.
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux morts porte les noms des 30 soldats morts pour la Patrie[22] :
- 22 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 7 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 1 est mort durant la guerre d'Indochine.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 348 habitants[Note 8], en augmentation de 0,87 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments

- Église Saint-Méen.

- Chapelle Saint-Jacques et sa fontaine, étape sur le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La chapelle Saint-Jacques
Datée du XVIe siècle, elle aurait été fondée par les seigneurs de Coatmen[29]. La fontaine Saint-Jacques se trouve à l'extérieur du chevet de la chapelle. Le tout est classé monument historique, la chapelle depuis le et la fontaine depuis le [30]. Veillant sur la fontaine se trouve une rare statue de saint Jacques en majesté (assis sur un trône ou fauteuil), remontant à environ 1450, faite en pierre de Kersanton[31],[32].
Voir aussi :
Château de Coat Men
Le château de Coat Men, construit au Moyen Âge est inscrit depuis 1927 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[33]. En 1966, les vestiges du château comportent un donjon en ruines ainsi que les vestiges d'une chapelle castrale[34]. Les restes du donjon sont détruits à dessein en 1993 par le propriétaire du terrain sur lequel les vestiges sont situés[35].
Fontaine
- La fontaine du bourg, dédiée à saint Méen, dont les eaux avaient la réputation de guérir l'eczéma.
Évènements
- The Irish Rendez-Vous : festival de musique traditionnelle irlandaise, ayant lieu tous les deux ans, pendant deux jours.
- Les Joutes Nautiques organisées par l'association Tréméven-les-Bains, dont la première édition a eu lieu le week-end du et qui est reconduite sur deux jours, en 2016.
Personnalités liées à la commune
- Le marquis Pierre François de Rougé, baron de Coëtmen par sa femme, dernière de sa maison. Le marquis de Rougé fut le signataire de la première convention de protection des médecins, blessés et hôpitaux en situation de guerre, en 1749.
- Alain Gérard.
- Louis Capart.
Héraldique
![]() |
Blason | D'azur à deux bourdons de pèlerin d'or passés en sautoir, cantonnés, en chef, d'une tour ruinée, ouverte et ajourée du champ et maçonnée de sable, aux flancs, de deux coquilles d'argent et, en pointe, d'un poisson ployé en bande du même ; à la champagne engrêlée d'argent chargée d'une moucheture d'hermine de sable ; le tout enfermé dans une bordure cousue de gueules chargée de sept annelets d'argent[36]. |
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Détails | Adopté en . |
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Lanleff - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Tréméven et Lanleff », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Lanleff - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tréméven et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Tréméven ».
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Décès de l’ancien maire de Tréméven, François Gérard », Le Télégramme, (lire en ligne)
- « Municipales à Tréméven. Le maire est élu, mais il faudra retourner aux urnes », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Iza Lambert, La chapelle Saint-Jacques en Trémeven, son association, Carnets du Goëlo n° 30 (2014) / Société d'études historiques et archéologiques du Goëlo.
- « Chapelle Saint-Jacques et sa fontaine », notice no PA00089734, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Carnet de voyage 2015 - Lanvollon-Plouha, guide édité par Gîtes de France.
- Coordonnées de la chapelle Saint-Jacques : 48° 40′ 43″ N, 3° 02′ 28″ O.
- Notice no PA00089735, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « INRAP, Rapport de diagnostic archéologique, Arrêté de prescription n° 2004 / 020 ».
- Cour de Cassation, no 99-84.137, 20 juin 2000
- « 22370 Tréméven (Côtes-d'Armor) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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