Trimbach (Bas-Rhin)

Trimbach est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Trimbach.

Trimbach

Église protestante et Mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Haguenau-Wissembourg
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine du Rhin
Maire
Mandat
Jean-Paul Martin Haennel
2020-2026
Code postal 67470
Code commune 67494
Démographie
Population
municipale
584 hab. (2019 )
Densité 148 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 26″ nord, 8° 01′ 27″ est
Altitude Min. 138 m
Max. 179 m
Superficie 3,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Wissembourg
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Trimbach
Géolocalisation sur la carte : France
Trimbach
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Trimbach
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Trimbach

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Trimbach est un village du Bas-Rhin situé dans le canton de Seltz et dans l'arrondissement de Wissembourg.

    La commune est située à environ une dizaine de kilomètres de la frontière allemande.

    Les citoyens de Trimbach sont nommés les Trimbachois et les Trimbachoises.

    L'altitude moyenne à laquelle est située Trimbach est d'environ 145 mètres. L'altitude minimum est de 138 mètres et le maximum est de 179 mètres.

    Communes limitrophes de Trimbach
    Seebach Siegen
    Aschbach
    Stundwiller Buhl Croettwiller

    Urbanisme

    Typologie

    Trimbach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,5 %), zones urbanisées (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Origine

    Le village de Trimbach se situe le long du Warschbach et était par le passé le passage obligé pour aller de Beinheim à Wissembourg. La commune a été mentionnée pour la première fois lors de l'Inquisition en 1127 par l'abbaye de Koenigsbrück de ses terres. Cependant tout porte à croire que la fondation du village remonte bien plus loin dans le passé, l'époque romaine étant souvent évoquée.

    Trimbach a successivement appartenu aux seigneurs de Fleckenstein, à l'évêque de Spire puis aux seigneurs d'Eggersberg.

    Histoire

    Le nom de la commune remonte sûrement à l’époque romaine avec diverses hypothèses de signification :

    • « Stramentum », paille, chaume, litière, pour désigner un endroit où les voyageurs faisaient escale ;
    • « Terminus », pour le dernier lieu habité dépendant de Seltz ;
    • « Turris », pour la tour de guet romaine.

    Lors de la Révolution française, Trimbach comptait environ 810 habitants. Cependant, après la Deuxième Guerre mondiale et l'évacuation du village dans la Haute-Vienne en 1939, le village se retrouve détruit à plus de cinquante pour cent lors de l'occupation allemande de 1940 à 1945. On recense aussi au moins quinze jeunes qui sont tombés au champ d'honneur.

    Héraldique

    Les armes de Trimbach se blasonnent ainsi :
    « Parti : au premier de sinople aux trois fasces d'argent, au second d'or à la branche de pommier de sable, fruitée de trois pièces de gueules, deux à dextre et une à senestre. »[8].


    Les armes de Trimbach se blasonnent ainsi : « parti : au premier de sinople aux trois fasces d'argent, au second d'or à la branche de pommier de sable, fruitée de trois pièces de gueules, deux à dextre et une à senestre[8] ».

    Le blason rappelle les armes des Vitzhum d’Eggersberg, propriétaires du village au début du XVIIIe siècle.

    Toponymie

    Drimbàch en francique méridional.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Laurent Grauss    
    1983 2014 Joseph Weissbeck[9]    
    2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Jean-Paul Martin Haennel [10]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
       
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2019, la commune comptait 584 habitants[Note 2], en augmentation de 6,38 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    435430553763868857810806794
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    710713748713651593597591618
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    597565550502463419414334353
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    346369369364346444461481512
    2014 2019 - - - - - - -
    561584-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Mairie-école[15].
    • Église catholique de Trimbach[16],[17].
    • Cimetière[18].
    • Église protestante de Trimbach[19].

    Jumelages

    La commune de Trimbach n'est pas officiellement jumelée avec ses 2 communes homonymes, mais elle entretient des relations amicales avec les communes de Triembach-au-Val dans le canton de Villé (Bas-Rhin) et de Trimbach dans le canton de Soleure en Suisse. Chaque année début septembre, une fête est organisée à tour de rôle par un des Trimbach et les habitants des deux autres communes se déplacent pour cette journée festive.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    9. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. « Copie archivée » (version du 8 novembre 2013 sur l'Internet Archive).
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. Notice no IA67007487, base Mérimée, ministère français de la Culture mairie-école
    16. Notice no IA67007485, base Mérimée, ministère français de la Culture église paroissiale Saint-Laurent
    17. Notice no IM67011470, base Palissy, ministère français de la Culture tombeau de Juliane Sidonie Vitzthum von Egersberg dans l’église paroissiale Saint-Laurent
    18. Notice no Cimetière, base Mérimée, ministère français de la Culture IA67007802
    19. Notice no IA67007486, base Mérimée, ministère français de la Culture église de protestants
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