Villé
Villé (alsacien : Willer, allemand : Weiller) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cet article possède un paronyme, voir Ville (homonymie).
Villé | |
Mairie de Villé. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de Villé |
Maire Mandat |
Lionel Pfann 2020-2026 |
Code postal | 67220 |
Code commune | 67507 |
Démographie | |
Population municipale |
1 802 hab. (2019 ) |
Densité | 635 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 40″ nord, 7° 18′ 17″ est |
Altitude | Min. 253 m Max. 470 m |
Superficie | 2,84 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Villé (ville-centre) |
Aire d'attraction | Sélestat (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mutzig |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Communes limitrophes
Situation
Située à 15 km de Sélestat sur le versant oriental du massif des Vosges, Villé est le centre administratif, économique et commercial d'un canton composé de 18 villages disséminés dans une région vallonnée. Le Giessen qui arrose la cité est un affluent gauche de l'Ill.
Le chef-lieu de canton, à 15 km environ au nord-ouest de Sélestat, s'est établi au point stratégique du val de Villé, c'est-à-dire à la jonction de l'avant-vallée, large et aérée, et des deux vallées supérieures qui mènent aux col de Steige (vers la haute vallée de la Bruche) et à celui d'Urbeis (vers le bassin de Saint-Dié). Le chef-lieu, jadis fortifié, contrôle ainsi les passages entre la plaine d'Alsace et la Lorraine.
Le bourg s'est installé entre le Giessen d'Urbeis et le Giessen de Steige, peu avant le confluent des deux rivières dont les eaux épousent partiellement le tracé des anciennes fortifications. L'agglomération se développe actuellement le long des voies de communications qui rayonnent du centre, ainsi que sur les coteaux environnants qui sont recherchés par la beauté du site (Schrann, Luttenbach). Altitude au centre du bourg : 275 m.
Le territoire communal, vaste de 284 ha seulement, prendre en écharpe les vallées et vallons qui convergent dans ce secteur soit :
- – la vallée du Giessen d'Urbeis en direction de Bassemberg ;
- – les premières pentes du massif boisé de la Honel (475 m au Scheibenberg) ;
- – la vallée du Giessen de Steige en direction de Saint-Martin (Bas-Rhin) ;
- – le vallon d'Albé, encadré par les hauteurs déjà escarpées de la Sohl (446 m) et de la Schrann (400 m) ;
- – en rive droite du Giessen, le finage déborde quelque peu sur les glacis du Comte-Ban, assez fortement incisés par la rivière (présence d'anciennes terrasses de culture bien visibles de la cité ouvrière FTV jusqu'à Bassemberg).
Géologie
Le territoire communal repose sur le bassin houiller de la vallée de Villé[1].
Urbanisme
Typologie
Villé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villé, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[5] et 2 898 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sélestat, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (39,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (38,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39,9 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %), forêts (27,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
En alsacien : Willer.
Le nom du chef-lieu de canton est dérivé de villare qui désigne un domaine rural à l'époque franque. La première mention du lieu, Wilre, est relevée dans une fausse charte du XIIIe siècle. On trouve également mention de Wilre in Valle Alberti (1241), Wihr (1303) dans le terrier des Habsbourg, Wihr encore en 1371, 1419 et 1464, Villiers en 1525, Weiler en 1633, Weyler en 1685, Weiller au XVIIIe siècle, Weyller en 1793, Villé en 1870, Weiler pendant les périodes d'occupation allemande.
Histoire
À partir de 829, il est fait état de « Weiler », « Wilre » et « Willer » qui deviendra « Villé ».
En l'an 1000, Villé était sous la domination d'un seigneur nommé Wernher qui résidait au « château d'Ortenoerg ».
Cette ancienne seigneurie appartint aux Habsbourg, aux Fugger, puis à une branche de la maison de Choiseul.
Villé est campée au cœur de la Vallée Albertine (l'Albrechtstal), au confluent du Giessen d'Urbeis et du Giessen de Steige. La localité se situe à la bifurcation de l'antique route du Sel et du chemin de Saint-Dié par le col d'Urbeis. En position stratégique, le bourg commande ainsi l'accès aux deux vallées supérieures et à leur col. Cette situation a peut-être conféré à Villé un rôle important dès le haut Moyen Âge. Le village s'est probablement formé autour d'une « cour » carolingienne prenant le relais d'une occupation gallo-romaine établie sur la route évoquée ci-dessus.
Les premières mentions du lieu ne sont guère fiables ; toutes figurent dans de fausses chartes, comme cet acte de 1120 du pape Calixte II confirmant, pour les besoins du faussaire ou de son commanditaire, la donation faite par Adelaïde, nièce de Werner de Hurningen (fondateur de l'abbaye de Honcourt), de l'église, des rentes et dîmes de Villé.
Le centre historique du bourg se situe probablement sur la butte portant l'actuel presbytère. À son pied, l'église et l'ancien cimetière fortifié, entouré d'un profond fossé comblé au XVIIIe siècle lors de la reconstruction de l'église. Ce quartier est aujourd'hui encore connu sous l'appellation de « Schloessel » (le petit château). La tradition populaire veut qu'un castel y ait été implanté, résidence des Hurningen-Hohenberg-Ortenberg avant la construction du château d'Ortenberg (château de l'Ortenbourg)(1624). Aucune preuve historique ou archéologique ne peut toutefois sérieusement étayer cette hypothèse.
Le bourg, ayant acquis une certaine importance, est doté d'une enceinte portant neuf tours. La première mention de ces fortifications date de 1471. Il est possible toutefois qu'elles soient beaucoup plus anciennes (certains auteurs avancent, sans preuves, les dates de 1290 ou de 1330). Les trois quarts du fossé sont directement constitués par les lits des deux Giessen d'Urbeis et de Steige. On accède à l'intérieur des murs par l’Obertor (porte de Bassemberg, démolie en 1814) et l’Untertor (porte du Faubourg, rasée en 1857). De ces fortifications ne subsistent aujourd'hui que de rares pans de murs et l'ancienne « prison », rue de l'Abattoir.
Le terrier des Habsbourg établi en 1303 par Von Fricke, relève les contributions versées par la localité. Y figurent par exemple 40 chapons et 5 livres de poivre que le bourg prélève sur les épiciers et marchands. On peut supposer que Villé possède déjà le statut de « Marktflecken » (place de Marché). Corvées diverses (entretien de l'ancienne route du Sel et dîmes versées à Honcourt) grèvent également les revenus.
L'administration communale revient au « Meier » (du latin major), fonctionnaire seigneurial. Villé en compte deux. Le premier avait autorité sur la partie supérieure de l’Albrechtstal (de Saint-Martin à Colroy), le second sur la vallée inférieure (de Triembach à Urbeis). Les « Meier » président notamment les réunions des bourgeois et organisent l'élection des fonctionnaires communaux et des sept échevins (Schoeffen ou Sybner).
Le tribunal de Villé veille à l'observation du droit coutumier, plus tard à celui du « Fleckenrecht ». L'existence d'un gibet (Galgen) qui a donné son nom à un lieu-dit (Galgenrain) peut laisser supposer qu'on exerce également la haute justice. Celle-ci n'est toutefois pas du ressort du tribunal de Villé, mais plutôt de celui du bailli (Vogt) de l'Ortenberg, siégeant avec quelques assesseurs pris dans les localités de la seigneurie.
L'histoire de Villé est jalonnée par plusieurs épisodes militaires qui, à défaut d'être scrupuleusement attestés par les archives, figurent dans la mémoire collective ou la tradition. Les destructions du sont probables, lorsque Walter de Geroldseck, évêque de Strasbourg, fait ravager les territoires des Habsbourg. On peut supposer que le bourg souffre également en 1374 lorsque le duc Jean de Lorraine se venge des incursions menées par les Müllenheim de Strasbourg, alors engagistes de l’Abrechtstal. On peut également imaginer que les Armagnacs (les Schinder = écorcheurs) s'intéressent aux richesses du bourg lors de leurs incursions de l'hiver 1444-1445.
Placé sur la route directe reliant l'Alsace centrale à la Lorraine, Villé voit le passage des troupes bourguignonnes de Pierre de Hagenbach (1470) et, en 1525, de l'armée d'Antoine de Lorraine. Celui-ci campe entre le bourg déserté par ses habitants et les ruines de Honcourt, au retour de la bataille de Scherwiller () où il écrase les paysans révoltés réunis sous la bannière du « Bundschuh ». Villé est d'ailleurs condamnée l'année suivante à Ensisheim pour sa participation au sac de Honcourt.
Comme pour le reste de la vallée, la guerre de Trente Ans est certainement source de dévastations, en particulier lors du passages des « Suédois » en . C'est en 1648 que Villé et la seigneurie autrichienne de la vallée passent à la couronne de France. Ce sont successivement Conrad de Zurlauben (1681) et son héritier Henri-Louis de Choiseul-Meuse (1711) qui administrent la seigneurie. Ils possèdent une résidence au bourg.
La Révolution marque la fin de l'ordre seigneurial. La municipalité est instituée le . On élit un maire, un procureur, cinq fonctionnaires municipaux et douze notables. L'église, reconstruite peu avant, est même coiffée d'un bonnet phrygien en tôle sur sa tour !
Lorsque le Premier Empire s'effondre, Villé connaît de nouveaux passages de troupes et l'occupation par les troupes alliées, autrichiennes en l’occurrence (1814-1816). Le territoire communal a connu une exploitation de houille au XIXe siècle à la suite de l'accord d'une concession[12]. Après la guerre de 1870 avec son cortège d'optants et de réfractaires, la fin du XIXe siècle voit enfin une « modernisation » progressive du bourg : raccordement du chemin de fer (1891), construction de deux ateliers textiles relayés au début du XXe siècle par les premières usines (voir Industrie et Économie (à venir), plus bas), arrivé du télégraphe, de l'électricité.
En , de violents combats entre armées française et allemande ont lieu au Klosterwald (cimetière militaire). La gare de Villé devient le point de départ de la « Lordonbahn », voie ferrée exclusivement militaire ravitaillant le front, alors fixé sur les crêtes, en hommes et matériel. Villé est libérée le .
En , après quelques combats, Villé tombe sous le joug nazi et abrite la nouvelle hiérarchie politique et administrative de l'occupant. Des filières d'évasion vers la France (réseaux Sengler et Haubtmann) acheminent des centaines de prisonniers évadés, résistants ou réfractaires au-delà de la nouvelle frontière. La Libération s'annonce par un premier bombardement aérien sur le carrefour de la fontaine (Stockbrunna) ; plusieurs maisons sont endommagées ou détruites. Les combats des 26 et provoquent à nouveau d'importants dégâts, mais la liberté est de retour...
Héraldique
|
Les armes de Villé se blasonnent ainsi :
|
---|
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 1 802 habitants[Note 3], en diminution de 1,1 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Le cimetière bourgeois, ancien cimetière, à côté de l'église.
- La synagogue (1905).
- La chapelle réformée et le presbytère (1895).
Église Notre-Dame-de-l'Assomption. Vue intérieure de la nef
vers le chœur.Vue intérieure de la nef vers la tribune de l'orgue Besançon-Rinckenbach (1763-1913). Autel-retable secondaire (XVIIIe). Cimetière de l'église Notre-Dame-de-l’Assomption dit « cimetière Bourgeois ». Croix de cimetière (1673). Chapelle du nouveau cimetière. Chapelle réformée et presbytère (1895), 1 rue du Haut-Koenigsbourg. Synagogue (1905). Maison de maître dit Hôtel d'Ornano (1733), 10 place du Marché. Maison (XVIIe-XIXe),
1 place du Marché.Maison de maître (1739),
16 rue Louis-Pasteur.Maison de négociant (1822),
1 rue de la Libération.Ancien relais de poste (1743),
1 rue du Mont-Sainte-Odile.Maison (XVIIIe-XIXe),
4-2 rue Louis-Pasteur.Ancien abattoir (XIXe-XXe),
11 rue de l'Abattoir.
Personnalités liées à la commune
- Oliva Uhlrich (1837-1917) fondatrice des servantes du Cœur de Jésus de Strasbourg, née à Villé.
- René Kuder (1882-1962), artiste-peintre surtout décorateur d'églises, né à Villé.
- Julien Freund (1921-1993), politologue et sociologue, à vécu dans la commune et y est enterré.
- Roger Siffer (1948- ), acteur, chansonnier, humoriste et cabaretier alsacien, né à Villé.
- René Bittinger (1954- ), coureur cycliste professionnel, remporte la première étape du Tour de France 1979, né à Villé.
Villé, village fleuri
La commune de Villé a obtenu en 2004 la première fleur au Concours des Villes et Villages fleuris. Après une requalification du centre bourg en 2006, 2007, la commune a été récompensée pour ses efforts en matière d'embellissement, de fleurissement et de développement durable, ce qui lui a valu la récompense d'une 2e fleur en 2009.
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Auguste Daubrée, Description géologique et minéralogique du département du Bas-Rhin, (lire en ligne), p. 60-79.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Villé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sélestat », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Baquol,Ristelhuber, L'Alsace ancienne et moderne ou dictionnaire géographique, historique et statistique du Bas-Rhin, (lire en ligne), p. 357.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- Caspar Hattstatt est le plus ancien maire de Villé connu.
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. « Copie archivée » (version du 8 novembre 2013 sur l'Internet Archive).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Portail des communes de France
- Portail du Bas-Rhin