Union nationale pour l'indépendance

L'Union nationale pour l'indépendance (UNI) est une coalition électorale et politique française indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, aujourd'hui formée par le Parti de libération kanak (Palika) et l'Union progressiste en Mélanésie (UPM).

Union nationale pour l'indépendance
Fondation 2001
Organisations politiques concernées Parti de libération kanak
Union progressiste en Mélanésie

Présidents au Congrès Jean-Pierre Djaïwé
Représentation au Congrès
12  /  54
Représentation en Province Nord
10  /  22
Représentation aux Îles Loyauté
4  /  14
Positionnement Gauche à extrême gauche
Idéologie Indépendantisme calédonien
Nationalisme kanak
Socialisme démocratique
Couleurs Jaune

Site Web www.uni.nc

Historique

À l'origine, l'UNI était le nom donné aux listes dissidentes formées par le Palika aux élections provinciales de 1995 et 1999 pour contrer les listes officielles du FLNKS dominées par l'Union calédonienne dans les Provinces Nord et Îles Loyauté.

En 1999 dans le Nord, le FLNKS était alors totalement divisée puisque ses trois composantes principales avaient formé une liste : une portant le nom de FLNKS Nord pour l'Union calédonienne menée par Bernard Lepeu, une pour le Palika sous le sigle UNI menée par Paul Néaoutyine et une pour l'UPM menée par André Gopea. C'est la liste UNI qui est alors arrivée en tête avec 8 élus sur 22, contre 6 à l'Union calédonienne, 4 aux indépendantistes dissidents de la FCCI et 4 aux anti-indépendantistes du RPCR, et Paul Néaoutyine a pu alors être élu président de l'Assemblée de la Province Nord.

Dans les Îles, la liste Palika, elle aussi appelée UNI, menée par Charles Washetine, le no 2 du parti, n'obtient que 2 sièges sur 14, à égalité avec la FCCI, le RPCR et le LKS, et arrive ainsi derrière les 6 sièges de la liste FLNKS Îles de l'Union calédonienne menée par Robert Xowie qui est élu président de l'Assemblée provinciale.

Toutefois au Congrès, Palika et Union calédonienne forment dans un premier temps un seul groupe FLNKS de 18 élus sur 54 qui présente une liste commune pour la composition du premier gouvernement de Nouvelle-Calédonie : y sont élus deux membres Union calédonienne (Rock Wamytan, alors président du FLNKS et de l'UC et Gérald Cortot), une du Palika (Déwé Gorodey) et un du RDO (Aukusitino Manuohalalo).

Seulement, dès lors, la vieille garde UC qui dirige le FLNKS (Rock Wamytan) commence à être critiquée au sein de son propre parti par une nouvelle génération montante (Pascal Naouna, Néko Hnepeune, Gilbert Tyuienon, Gérald Cortot) qui l'accusent de concéder trop de choses au Palika au sein du FLNKS et au RPCR au gouvernement. Finalement, ce mouvement contestataire aboutit à la création en 2000 d'un groupe distinct Union calédonienne au Congrès de la Nouvelle-Calédonie de 7 membres qui se retirent donc du groupe FLNKS qui prend alors le nom UNI-FLNKS. Fin 2001, Rock Wamytan est expulsé de la présidence de l'Union calédonienne par Pascal Naouna, l'un des chantres de la nouvelle ligne politique dure du parti, et du FLNKS qui n'a plus eu depuis lors de présidence unitaire.

Pour faire face à cette nouvelle tendance radicale de l'Union calédonienne, l'ensemble des autres composantes du FLNKS décident de se regrouper pour servir de contrepoids plus modéré à l'UC au sein du mouvement indépendantiste. Cette coalition reprend alors le nom Union nationale pour l'indépendance (UNI), avec pour président Paul Néaoutyine.

Composition

Elle comprend ou a comporté par le passé :

Objectifs

Il s'agit plus d'une coalition électorale et politique qu'un véritable parti, ses lignes directrices sont simples :

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