Saint-Léger-sous-Cholet
Saint-Léger-sous-Cholet est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.
Saint-Léger-sous-Cholet | |||||
La mairie, au lieu-dit le Landreau. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Intercommunalité | Agglomération du Choletais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Olivarès 2020-2026 |
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Code postal | 49280 | ||||
Code commune | 49299 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Légeois | ||||
Population municipale |
3 018 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 310 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 38″ nord, 0° 54′ 30″ ouest | ||||
Altitude | 138 m Min. 93 m Max. 132 m |
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Superficie | 9,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Léger-sous-Cholet (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Cholet (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sèvremoine | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site de Saint-Léger-sous-Cholet | ||||
Géographie
Commune angevine des Mauges, Saint-Léger-sous-Cholet se situe au nord de la ville de Cholet, sur les routes D 63 Saint-Macaire-en-Mauges, D 752 Bégrolles-en-Mauges / Cholet, et D 15 Le May-sur-Èvre[1].
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cholet », sur la commune de Cholet, mise en service en 1965[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 777,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 55 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger-sous-Cholet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Léger-sous-Cholet, une unité urbaine monocommunale[18] de 3 018 habitants en 2019, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,4 %), prairies (18,2 %), zones urbanisées (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), forêts (0,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie et héraldique
Toponymie
Saint-Léger-des-Bois, Saint-Léger-du-May en 1863[25].
Héraldique
Blason | Coticé de gueules et d’or, au personnage contourné et stylisé d’argent surmonté d'une roue dentée de sable à dextre, à l'épi de blé et la branche de chêne posée en barre, soutenus des lettres St et L entrelacées, le tout d’argent; au franc-canton d'argent chargé d'un sanglier de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Histoire
Avant la Révolution, le bourg et le nord du village (le Haut-Saint-Léger) dépendaient du May-sur-Èvre, le sud (le Bas-Saint-Léger) de Mortagne-sur-Sèvre.
La commune est créée par décret de l'empereur Napoléon III le 14 décembre 1863, son territoire était alors une section de la commune du May[26].
De 1899 à 1947, la commune est traversée par la ligne de chemin de fer du Petit Anjou (Cholet-Nantes, via Beaupréau et le Loroux-Bottereau) qui y avait une gare[27].
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté d'agglomération Agglomération du Choletais depuis disparition de la communauté d'agglomération du Choletais[31].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 3 018 habitants[Note 7], en augmentation de 15,68 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 492 hommes pour 1 482 femmes, soit un taux de 50,17 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,63 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Sur 148 établissements présents sur la commune à fin 2010, 12 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 16 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 51 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[38]. Fin 2015, sur les 192 établissements actifs, 6 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 15 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 54 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[39].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Léger, datant du XIXe siècle.
- Le vieux bourg (maisons basses anciennes).
- La tannerie (au vieux bourg).
- L'ancienne cure, rénovée avec des subventions de la Fondation du patrimoine, est aujourd'hui une propriété privée, visitable pendant les journées du patrimoine.
- La mairie. C'est l'ancienne seigneurie du Landreau (manoir qui possède deux tours accolées côté parc et un puits dans la cour intérieure) fermée de murets et possédant deux entrées encadrées de portails. La première tour est ronde, coiffée d'un toit conique en ardoises. La seconde est hexagonale, en briques, avec créneaux. L'imposte de sa porte est composée de deux petits vitraux carrés. La fenêtre du premier étage est en vitraux.
- Arrière de la mairie.
- La tour hexagonale de la mairie.
- Détail : porte de la tour hoctogonale.
- Détail : fenêtre de la tour hoctogonale.
- Le puits de la cour intérieure.
- "Cabanon" du parc de la mairie.
- "Cabanon" du parc de la mairie.
- Porte d'entrée.
- Le manoir du Pontreau, logis fortifié, du XVe siècle (propriété privée).
- L'ancienne gare de la ligne de chemin de fer du Petit Anjou.
- La fontaine du vieux bourg, aujourd'hui disparue.
- Quatre croix, dont une médiévale. La quatrième est sur une propriété privée.
- L'étang.
- Ancienne gare du Petit Anjou.
- Église Saint-Léger.
- Portail de l'ancienne cure.
- Vieille croix.
- Monument aux morts.
- Croix de la Rivière.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- IGN et BRGM, Géoportail Saint-Léger-sous-Cholet (49), consulté le 24 juillet 2012.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cholet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Léger-sous-Cholet et Cholet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cholet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Léger-sous-Cholet et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Léger-sous-Cholet », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Histoire - Nom de la ville », sur saintlegersouscholet.fr (consulté le ).
- Municipalité de Saint-Léger-sous-Cholet et Les amis de Léo, « Saint-Léger-sous-Cholet, parcours découverte : La mairie actuelle » [JPG], sur saintlegersouscholet.fr, (consulté le ).
- « Histoire - Le Petit Anjou », sur saintlegersouscholet.fr (consulté le ).
- Archives départementales de Maine-et-Loire, « REGISTRES PAROISSIAUX ET D'ÉTAT CIVIL », sur archives49.fr (consulté le ).
- Ouest-France, Jean-Paul Olivarès, réélu maire, s'entoure de six adjoints, article du 1er avril 2014.
- « Saint-léger-sous-Cholet. Le nouveau conseil municipal est installé », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI du Choletais (244900700), consulté le 28 septembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Léger-sous-Cholet (49299) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Léger-sous-Cholet (49), consultées le 19 mai 2013.
- « Dossier complet - Commune de Saint-Léger-sous-Cholet (49299) », sur Insee, (consulté le ).
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