Université Harvard

L'université Harvard (en anglais : Harvard University), ou plus simplement Harvard, est une université privée américaine située à Cambridge, ville de l'agglomération de Boston, dans le Massachusetts. Fondée le [1], c'est le plus ancien établissement d'enseignement supérieur des États-Unis[2],[3].

« Harvard » redirige ici. Pour les autres significations, voir Harvard (homonymie).

Université Harvard
Histoire
Fondation
Statut
Type
Université privée
Nom officiel
Harvard University
Régime linguistique
anglais
Fondateur
Président
Recteur
Alan Garber (en)
Devise
Veritas (vérité) - latin
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
36 012 ()
Effectif
19 178 ()
Localisation
Pays
Ville

C'est l’une des institutions les plus prestigieuses au monde, en raison de son histoire, de son influence, de sa richesse et de sa réputation[4],[5],[6],[7],[8],[9]. Le taux d'admission n’était que de 4,7 % en 2020[10]. Harvard apparaît comme la meilleure université au monde dans de nombreux classements, dont celui de Shanghai.

Elle fait partie de l'Ivy League, regroupement informel de huit universités d'élite de la côte Est des États-Unis. Le corps enseignant compte 2 497 professeurs, pour les 6 715 étudiants de premier cycle (undergraduate, en anglais) et les 12 424 étudiants de cycle supérieur (graduate en anglais). Harvard attire des étudiants du monde entier (132 nationalités étaient représentées en 2004[11]).

En , on comptait au palmarès de l’Institution 160 lauréats du Prix Nobel, 18 médaillés Fields, 14 lauréats du Prix Turing[12], 10 récompensés aux Oscars, 48 Prix Pulitzer et 108 médailles olympiques (46 médailles d'or, 41 d'argent et 21 de bronze)[13],[14] (en tant qu'étudiants, professeurs ou chercheurs). Huit présidents américains, 30 dirigeants mondiaux, 188 milliardaires vivants, 369 boursiers Rhodes et 252 boursiers Marshall[15],[16],[17] sont issus des rangs de Harvard.

Histoire

Harvard à l’époque coloniale

Harvard au XVIIIe siècle.

Le vrai College, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a été fondé en 1636[18] par un vote de l'assemblée générale de la colonie de la baie du Massachusetts (Massachusetts Bay Colony). En 1639, il fut baptisé « Harvard » en hommage à John Harvard, de Charlestown, jeune pasteur puritain qui avait légué sa bibliothèque et la moitié de ses biens à la jeune institution en 1638[3]. Ce legs constitue le fonds originel de la Bibliothèque de Harvard. À ses débuts, l'établissement ne comptait que neuf étudiants et un professeur, Nathaniel Eaton[3] . L'enseignement, qui était proche de celui dispensé en Angleterre, était cependant influencé par le puritanisme des premiers colons de la Nouvelle-Angleterre. Harvard formait à cette époque de nombreux pasteurs. La première bourse d'étude fut créée en 1643[3]. L’Institution connut en 1766 ce qui est considéré comme la première grève étudiante du pays[19].

La dénomination « Université » ne date que de 1780.

Développement au XIXe siècle

Dunster House, Harvard.

Au XIXe siècle, l'université se développe et ses cours se diversifient. Elle attire des professeurs renommés tels que les poètes Henry Longfellow (1807-1882) et James Russell Lowell (1819-1891), les philosophes William James (1842-1910), George Santayana (1863-1952) et le savant Louis Agassiz (1807-1873). C'est sous la présidence de Charles W. Eliot (en) (1869 à 1909) que Harvard devient un établissement moderne : les écoles de commerce, de médecine dentaire, et d'arts et sciences sont fondées. L'université s'ouvre aux femmes avec la création de la Harvard Annex en 1879, qui deviendra Radcliffe College en 1894[20]. Enfin, le nombre d'étudiants est multiplié par trois au cours du siècle[20].

Histoire de Harvard au XXe siècle

Sous la présidence d'Abbott Lawrence Lowell (1909-1933), Harvard est dotée d'un système de tutorat. Le campus est agrandi grâce au « House Plan » qui prévoit la construction de douze résidences universitaires, chacune ayant un réfectoire et une bibliothèque[20]. Chaque maison étudiante propose des activités culturelles, sociales et sportives. Depuis 1933, une association de l’université Harvard, The Loeb Classical Library Foundation, assure la direction éditoriale de la principale collection de classiques bilingues grecs et latins de langue anglaise.

C'est à Harvard le , que le secrétaire d'État George Marshall a prononcé son fameux discours lançant le Programme de rétablissement européen (European Recovery Program ou ERP), connu en France sous le nom de « plan Marshall ».

Harvard repose alors sur des critères de sélection visant, selon le sociologue Jerome Karabel, à perpétuer le modèle « WASP » (« Protestant anglo-saxon blanc »). Selon le comité des admissions de l’université dans les années 1950, la liste des indésirables comprenait les « névrosés en délicatesse avec leur communauté », les « instables » et les personnes soupçonnées de « tendances homosexuelles ou de problèmes psychiatriques sérieux » ou encore de sympathies communistes[21].

Dans les années 1960, Harvard a fait partie des premières universités, parmi les business schools américaines, à enseigner la stratégie d'entreprise de façon explicite et sous sa forme moderne[22]. Le cours de business policy (politique d'entreprise), qui traitait la stratégie d'entreprise dans la « tradition distinguée de l'époque, non pas comme un ensemble de formules, mais comme la mission de l'entreprise, sa compétence distinctive, reflétant les valeurs de ses managers », et n'était pas particulièrement populaire, a été ainsi remplacé par un autre cours intitulé « Competition and Strategy » (« Compétition et Stratégie »), dont on avait retiré le contenu sur le directeur général et les « valeurs de la société »[23].

Présidents de Harvard

  • Henry Dunster (1609-1659) : de 1640 à 1654.
  • Charles Chauncy (1592-1672) : de 1654 à 1672.
  • Leonard Hoar (en) (1630-1675) : de 1672 à 1675.
  • Urian Oakes (en) (1631-1681) : de 1675 à 1681.
  • John Rogers (en) (1630-1684) : de 1682 à 1684.
  • Increase Mather (1639-1723) : de 1685 à 1701.
  • Benjamin Wadsworth (en) (1670-1737) : de 1725 à 1737.
  • Edward Holyoke (en) (1689-1769) : de 1737 à 1769.
  • Samuel Locke (en) (1732-1778) : de 1770 à 1773.
  • Samuel Langdon (en) (1699-1797) : de 1774 à 1780.
  • Joseph Willard (né 1738-1804) : de 1781 à 1804.
  • Samuel Webber (en) (1759-1810) : de 1806 à 1810.
  • John Thornton Kirkland (en) (1770-1840) : de 1810 à 1828.
  • Josiah Quincy (en) (1772-1864) : de 1829 à 1845.
  • Edward Everett (1794-1865) : de 1846 à 1849.
  • Jared Sparks (né en 1789-1866) : de 1849 à 1853.
  • James Walker (en) (1794-1862) : de 1860 à 1862.
  • Thomas Hill (en) (1818-1891) : de 1862 à 1868.
  • Charles William Eliot (en) (1834-1926) : de 1869 à 1909 (record de longévité)
  • Abbott Lawrence Lowell (1856-1943) : de 1909 à 1933.
  • James Bryant Conant (1893-1978) : de 1933 à 1953.
  • Nathan Marsh Pusey (en) (1907-2001) : de 1953 à 1971.
  • Derek Bok (1930-) : de 1971 à 1991.
  • Neil L. Rudenstine (en) (1935-) : de 1991 à 2001.
  • Lawrence H. Summers (né en 1954) : de 2001 à 2006.
  • Derek Bok (né en 1930) : de 2006 à 2007.
  • Drew Gilpin Faust (née en 1947) : de 2007 à 2018.
  • Lawrence S. Bacow : nommé en , dont le mandat a commencé le .

Facultés

Harvard comprend aujourd'hui neuf facultés (« faculties »), dont la liste est la suivante (dans l'ordre de leur création) :

Organisations étudiantes de Harvard

« Château » du Lampoon.

Les premières associations étudiantes remontent au XVIIIe siècle : en 1719, la Society of Young Students se rassemblait déjà pour honorer Dieu[37].

  • The Harvard Crimson est l'un des journaux d'informations les plus anciens des États-Unis d'Amérique. Fondé en 1873, il compta parmi ses rédacteurs deux présidents des États-Unis, John F. Kennedy et Franklin D. Roosevelt. Le Crimson est aujourd'hui quotidien.
  • Le Harvard Independant (en), un autre journal, hebdomadaire, qui se propose comme une solution alternative au Crimson. L’Independant, fondé en 1971, se considère comme plus conservateur que le Crimson.
  • Le Harvard Lampoon, une organisation humoristique fondée en 1876, et qui publie ses magazines cinq fois par an. Grand rival du Crimson, le Lampoon était au départ modelé sur un périodique britannique très satirique, le Punch. C'est aujourd'hui le deuxième magazine humoristique du monde, après le Yale Record (en) (périodique fondé par des étudiants de Yale). Parmi ses présidents, on compte Conan O'Brien. Le National Lampoon fut fondé en 1970 par d'anciens rédacteurs du Harvard Lampoon.
  • Dans le domaine sportif, le club de Harvard Crimson représente l'université Harvard.
  • La Signet Society est l'un des clubs les plus anciens et les plus prestigieux de l'université de Harvard.

Bibliothèques et culture

La bibliothèque Widener aux couleurs de l'université.

Le réseau des bibliothèques de l'université (Harvard University Library System) compte plus de 90 bibliothèques dont la principale est la bibliothèque Widener sur Harvard Yard, qui compte plus de 15 millions d'ouvrages[38],[39]. Elle est considérée comme la quatrième plus importante du monde derrière la bibliothèque du Congrès à Washington, la British Library et la Bibliothèque nationale de France. Harvard possède la plus importante bibliothèque universitaire du monde[40]. Cette place est néanmoins contestée par l'université de Californie, dont les bibliothèques de tous les campus rassemblent 34 millions de volumes[41].

Les bibliothèques de Harvard conservent aussi des livres rares, des documents d'archive et des manuscrits anciens. La bibliothèque Baker possède des documents du XVe siècle[42]. Des cartes anciennes et deux globes de Mercator datant du XVIe siècle sont exposés à la bibliothèque du Harvard College[43]. Les collections de la bibliothèque Harvard-Yenching comprennent plus d'un million de documents concernant l'Asie, dont 659 000 en chinois et 296 000 en japonais[44].

Harvard possède également plusieurs musées et centres d'exposition : les trois principaux musées emploient 275 salariés, abritent 150 000 œuvres et fonctionnent avec un budget annuel total de 21 millions de dollars[39] :

Claude Monet, Gare Saint-Lazare, arrivée d'un train, 1877, conservé au Fogg Art Museum de Harvard.

En 1952, l'écrivain et éditeur français André Fraigneau admire dans la réserve du musée un autoportrait de Géricault à 18 ans, La Sirène et le Plongeur de Burne-Jones[45], la Beata Beatrix de Rossetti[46].

    • Le musée Busch-Reisinger, anciennement appelé Germanic Museum, propose aux visiteurs des œuvres d'Europe centrale et du Nord. Les collections de peintures, sculptures, porcelaines, vont du Moyen Âge à nos jours[47] ;
    • le Arthur M. Sackler Museum of Art (en), se consacre aux arts asiatiques et islamiques. La collection des antiquités comprend 24 000 objets allant des vases grecs aux monnaies byzantines, en passant par des sculptures[48] ;
  • le Peabody Museum of Archaeology and Ethnology, est spécialisé dans l'histoire culturelle et les civilisations occidentales, précolombiennes, africaines, asiatiques et océaniennes. Les plus anciens objets datent de la Préhistoire ;
  • le Semitic Museum conserve 40 000 objets des anciennes civilisations du Proche-Orient (Chypre, Mésopotamie, Palestine, Égypte[49], etc.) ;
  • le Harvard Museum of Natural History (en) se compose :
    • du Harvard University Herbaria (en) le huitième herbier du monde avec plus de cinq millions de spécimens[50] ;
    • du muséum de zoologie comparée qui présente des fossiles de dinosaures (Triceratops, Kronosaurus, etc.) et des animaux naturalisés ; plus d'un million de fossiles d'invertébrés[51] et 90 000 de vertébrés[52] ;
    • du Harvard Mineralogical Museum (en) qui possède des pierres précieuses, des météorites, etc.

L'American Repertory Theatre dispose d'un budget annuel de 8 millions de dollars[39] et possède deux salles de spectacles pour un total de 700 places[39]. Harvard compte plusieurs troupes amateurs : 19 en danse, 16 en théâtre et 5 orchestres symphoniques[53]. Chaque année, 450 concerts et 70 pièces de théâtre sont joués sur le campus[53].

La maison d'éditions de Harvard publie chaque année quelque 130 livres[39]. Fondées en 1913[54], les Presses universitaires de Harvard sont parmi les plus anciennes du pays.

Organisation et administration

Admissions et cursus

En 2007, 23 000 étudiants[3] passent un diplôme à Harvard. En 2003, 8,3 % des étudiants « undergraduates » étaient étrangers et 66 % venaient de lycées publics[55].

L'université emploie 14 000 personnes dont 2 000 enseignants[3].

L'université favorise dans sa politique d'admission les candidats dont l'un des parents a lui-même effectué ses études dans l'établissement. Selon une enquête réalisée en 2017 par Crimson d'Harvard , 29 % des étudiants de première année sont des enfants d'anciens élèves de Harvard[56].

En 2017, plus de 50 % des étudiants de l’université Harvard appartiennent aux 10 % des familles les plus fortunées des États-Unis[56].

Budget et financement

En 2009, les revenus s'élevaient à 3,8 milliards de dollars environ, le budget étant à l'équilibre.

Les recettes proviennent de différentes sources. Le revenu des placements vient en première place avec plus de 40 % du total. Ceux-ci proviennent essentiellement de l'endowment, capital placé et géré pour le compte de l'université[57]. Sa valeur était estimée à 26 milliards de dollars en [58], ce qui en fait l'université la plus riche du monde devant Yale. La facturation des cours aux étudiants représente environ 18 % du revenu, et les subventions fédérales, en particulier celles du National Institutes of Health, 15 %. Les autres subventions et les dons contribuent également au budget. Les dons provenant d'anciens étudiants peuvent porter sur des montants importants (ainsi, pour l'année 2005, la Harvard Business School a récolté quelque 579 millions de dollars[59]). Lors d'un appel aux dons en 1999, l'université avait réuni 2,6 milliards de dollars, en 2013 elle mène une autre levée de fonds et espère réunir 6,5 milliards de dollars[60].

L'endowment de Harvard, comme celui des autres grandes universités privées américaines, est en grande partie placé sur les marchés financiers. Un peu moins de la moitié est investie en actions et le reste l'est dans des produits divers[61]. Sa valeur peut fluctuer de manière considérable. Selon les chiffres de l'université, sa croissance réelle moyenne annuelle a été de 6,7 % par an entre 1974 et , date à laquelle il s'élevait à 26 milliards de dollars[62]. Deux ans plus tard, il atteignait 39,2 milliards. En , toutefois, le montant retombait à 26 milliards du fait d'une crise boursière[63].

Coût des études

Les frais de scolarité sont comparables à ceux des autres grandes universités américaines. Ils dépendent de la formation choisie ainsi que du niveau d'études et de divers autres critères. Par exemple, en 2009-2010, les doctorants de la faculté des arts et des sciences paient environ 34 000 dollars s'ils sont dans leur première ou deuxième année, mais 9 000 dollars s'ils sont en troisième ou quatrième année[64]. Il existe différents types de bourses et d'aides[65].

L'année universitaire coûte 50 723 $ (avec l'hébergement sur le campus — obligatoire la première année —, etc.)[66]. 70 % des étudiants reçoivent une forme d'aide, environ 60 % bénéficient d'une bourse[67], l'admission est basée sur les résultats des élèves et ne tient pas compte des ressources des étudiants, des solutions de financement sont trouvées pour tous les élèves admis[67].

Scientométrie

Elle est 6e du classement Times Higher Education en 2018. Elle arrive en tête du classement de Shanghai établi par des chercheurs de l'université Jiao-tong de Shanghai.

L'université Harvard est l'un des établissements qui publie le plus grand nombre d'articles dans la revue Nature avec le CNRS (182 articles)[68].

Le MBA de la Harvard Business School fait partie des plus réputés du monde :

Palmarès MBA
Nom Monde National
QS[69] (2020) 5 4
The Economist[70] (2019) 2 2
Financial Times[71] (2020) 1 1
DAUR rankings[72] (2020) 1 1

Cours en ligne

Harvard a été l'un des pionniers dans la création des MOOCS (cours accessibles en ligne au plus grand nombre). L'université cherche en effet à rendre le savoir accessible à tous, consciente que les coûts d'études sont quelque peu prohibitifs. C'est ainsi que son cours d'informatique CS50 « Introduction to computer science », dispensé par David J. Malan, est devenu le cours le plus suivi du web sur la plateforme EdX.

Personnalités liées

Professeurs

Présidents

Personnalités politiques

Royauté

Personnalité du monde des affaires

Artistes

Scientifiques

Universitaires

Personnalités juridiques

Architecture

Plusieurs bâtiments du campus sont classés comme patrimoine historique (National Historic Landmark) :

  • Massachusetts Hall : le plus ancien bâtiment de Harvard encore en place, il a été construit en 1720[74], il abrite aujourd'hui les bureaux des administrateurs de l'université, parmi lesquels son président ;
  • Memorial Hall, construit en 1878, possède des vitraux des ateliers Tiffany et La Farge. Il abrite le Sanders Théâtre ;
  • Sever Hall : cet édifice néoroman a été édifié par Henry Hobson Richardson en 1880 ;
  • University Hall : a été construit en 1815 sur les plans de l'architecte Charles Bulfinch[74] à qui l'on doit d'autres bâtiments célèbres de Boston comme la Massachusetts State House ou le Faneuil Hall. Les bureaux du doyen de la faculté des Arts et Sciences et de celui du Harvard College s'y trouvent actuellement.

La Wadsworth House date de 1726[74]. Elle a abrité le quartier général de George Washington pendant la guerre d'indépendance américaine. La bibliothèque Widener (Widener Memorial Library) a été érigée en 1913-1915[74], grâce au don d'Eleanor Elkins Widener en mémoire de son fils, ancien étudiant de Harvard et mort sur le Titanic. La Memorial Church, construite en 1932[74], est toujours en service et propose des offices tous les dimanches. Le Carpenter Center for the Visual Arts, sur le campus de Harvard, est le seul bâtiment dessiné par Le Corbusier aux États-Unis (1961-1963). Le Science Center est un complexe terminé en 1972 selon les plans de Josep Lluís Sert.

Photographies

Sports

Harvard dispose de plusieurs installations sportives comme le Lavietes Pavilion, une salle multisports où jouent notamment les équipes de basket de l'université. Le Malkin Athletic Center ou « MAC » comprend une piscine olympique ainsi qu'un bassin plus petit pour d'autres activités, une piste de cyclisme, des salles pour jouer au basket, etc. C'est également au MAC que jouent les équipes de volley-ball, d'escrime et de lutte. Les entraîneurs y ont en outre leurs bureaux. Le Bright Hockey Center est utilisé par les équipes de hockey sur glace et le Murr Center sert aux joueurs de tennis et de squash.

En 2006, il y avait 41 équipes de sport en Division I de sport universitaires, plus que dans tout autre université du pays. Comme les autres établissements appartenant à l'Ivy League, Harvard ne décerne pas de bourses de sport universitaire.

En sport, Harvard est la rivale de l'université Yale : le moment clé de cette rivalité intervient chaque automne lors du match de football américain, qui a lieu depuis 1875, et qui est tout simplement connu sous l'expression « The Game » (« LA Partie »). La victoire de Yale en 2006 a mis fin à cinq années consécutives de suprématie de Harvard. La tradition du football américain est ancienne à Harvard. L'un des tout premiers matches eut lieu le contre l'université Tufts. Le Harvard Stadium où se déroulent les rencontres de football américain fut construit en 1903.

La rivalité entre Yale et Harvard se manifeste aussi dans une course d'aviron qui a lieu sur la Thames River dans le Connecticut au mois de juin.

Aujourd'hui, les équipes sportives de Harvard sont parmi les meilleures du pays, surtout en hockey sur glace (avec une grande rivalité avec Cornell), en squash, ou en escrime, ainsi qu'en Football Américain. Harvard remporta aussi les championnats interuniversitaires de voile en 2003.

Le cinéma et l'université

Films tournés à l'université Harvard

Films dont l'action se situe à l'université Harvard

Films et séries dont une partie de l'action se situe à l'université Harvard

Notes et références

  1. Jean-Pierre Martin, Le puritanisme américain en Nouvelle-Angleterre, 1620-1693, Presses Universitaires de Bordeaux, 1989.
  2. Frederick Rudolph, « Higher education in America began with Harvard » [1961], The American College and University. Athens, Georgia: University of Georgia Press, 1990 (ISBN 0-8203-1284-3), p. 3.
  3. (en) « The Early History of Harvard University », Harvard University (consulté le ).
  4. Morton Keller et Phyllis Keller, Making Harvard Modern : The Rise of America's University, Oxford University Press, , 463–481 p. (ISBN 0-19-514457-0, lire en ligne)
    « Harvard's professional schools... won world prestige of a sort rarely seen among social institutions. [...] Harvard's age, wealth, quality, and prestige may well shield it from any conceivable vicissitudes. »
  5. Christina Spaulding, How Harvard Rules: Reason in the Service of Empire, South End Press, , 326–336 (ISBN 0-89608-284-9, lire en ligne), « Sexual Shakedown » :
    « ... [Harvard's] tremendous institutional power and prestige [...] Within the nation's (arguably) most prestigious institution of higher learning ... »
  6. David Altaner, « Harvard, MIT Ranked Most Prestigious Universities, Study Reports », Bloomberg, (consulté le )
  7. Collier's Encyclopedia, Macmillan Educational Co.,
    « Harvard University, one of the world's most prestigious institutions of higher learning, was founded in Massachusetts in 1636. »
  8. Frank Newport, « Harvard Number One University in Eyes of Public Stanford and Yale in second place », Gallup
  9. « The Week in Review: Harvard Ends Early Admissions and Guess Who Wins », The New York Times,  :
    « The most prestigious college in the world, of course, is Harvard, and the gap between it and every other university is often underestimated. »
  10. « What You Need For Harvard: Admission Requirements », sur prepscholar.com (consulté le ).
  11. Site de Harvard en français.
  12. « The complete list of Fields Medal winners », sur areppim AG, (consulté le )
  13. « Pulitzer Prize Winners », sur Harvard University (consulté le )
  14. « Harvard Olympians », sur gocrimson.com (consulté le )
  15. « Five Harvard students named Rhodes Scholars », sur The Harvard Gazette (consulté le )
  16. Kathleen Elkins, « More billionaires went to Harvard than to Stanford, MIT and Yale combined », CNBC, (lire en ligne, consulté le )
  17. « Statistics », sur www.marshallscholarship.org
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  21. Richard Keiser, « Peur blanche aux États-Unis », sur Le Monde diplomatique,
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  23. (en) Rakesh Khuruna, From Higher Aims to Higher Hands : The Social Transformation of American Business Schools and the Unfulfilled Promise of Management as a Profession, Princeton, NJ, Princeton University Press, , p. 253-254, 275, 268-269, 331.
  24. (en) Faculty of Arts and Sciences.
  25. (en) Harvard Division of Engineering and Applied Sciences.
  26. (en) Harvard College.
  27. (en) Harvard Graduate School of Arts and Sciences.
  28. (en) Harvard Division of Continuing Education.
  29. (en) Harvard Extension School.
  30. (en) Harvard Summer School.
  31. (en) Harvard School of Dental Medicine.
  32. (en) Harvard Divinity School.
  33. (en) Graduate School of Design.
  34. (en) Harvard Graduate School of Education.
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  45. La Sirène et le Plongeur porte le titre original de Depths of the sea (lien vers la fiche de cette peinture sur le site du musée Harvard). Quelques-unes des œuvres de E. Burne-Jones au Fogg museum : voir Paintings by Edward Burne-Jones in the Fogg Art Museum.
  46. Escales d'un Européen, éditions du Rocher, 2005, p. 208.
  47. (en) « Busch-Reisinger Museum », Harvard University Art Museums (consulté le ).
  48. Ne doit pas être confondu avec le musée Arthur M. Sackler Museum, situé à Washington. (en) « Ancient and Byzantine Art and Numismatics », Harvard University Art Museums (consulté le ).
  49. (en) « About the Semitic Museum », The Semitic Museum (consulté le ).
  50. (en) « Collection », Harvard University Herbaria (consulté le ).
  51. (en) « Collection Holdings », muséum de zoologie comparée (consulté le ).
  52. (en) « Collections Overview », muséum de zoologie comparée (consulté le ).
  53. Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006 (ISBN 2-0707-7931-9), p. 367.
  54. Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006 (ISBN 2-0707-7931-9), p. 403.
  55. (en) « Undergraduate Admissions, Class of 2003 », Harvard University (consulté le ).
  56. Richard D. Kahlenberg, « Comment papa m’a fait entrer à Harvard », sur Le Monde diplomatique,
  57. Harvard University Financial Report, Fiscal Year 2009, p. 19.
  58. Harvard University Financial Report, Fiscal Year 2009 (valeur donnée en fair value).
  59. Jacques-Henri Eyraud, « Harvard business », dans Le Monde du 14 juin 2007, [lire en ligne].
  60. Le Figaro étudiant.
  61. « Harvard University Financial Report », Fiscal Year 2009, p. 12.
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  74. (en) « Landmarks at Harvard », Harvard University (consulté le ).
  75. Le tournage du film A Small Circle of Friends avait commencé sur le campus en 1979 avant de se voir expulsé à la suite de plaintes : (en) « New Denzel Flick Films In Sanders », The Harvard Crimson, 23 juillet 2007

Annexes

Articles connexes

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