Unterseeboot 442

L'Unterseeboot 442 ou U-442 était un U-Boot type VIIC utilisé par la Kriegsmarine pendant la Seconde Guerre mondiale.

Unterseeboot 442

U-Boot type VIIC
Autres noms U-442
Type Sous-marin Type VIIC
Histoire
A servi dans  Kriegsmarine
Commanditaire Kriegsmarine
Chantier naval Schichau-Werke, Dantzig
N° de coque : 1493
Commandé
Quille posée
Lancement
Mise en service
Commission sous Hans-Joachim Hesse
Statut Coulé le
Équipage
Commandant Hans-Joachim Hesse
Équipage 4 officers - 40 à 56 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 67,10 m
(coque pressurisée : 50,50 m)
Maître-bau 6,20 m
(coque pressurisée : 4,70 m)
Tirant d'eau 4,74 m
Déplacement en surface : 769 t
en plongée : 871 t
Propulsion 2 hélices
2 moteurs diesel
2 moteurs électriques
Puissance moteur diesel : 2,100 - 2,400 kW
moteur électrique : 550 kW
Vitesse en surface : 17,7 nœuds (32,8 km/h)
en plongée : 7,6 nœuds (14,1 km/h)
Profondeur 230 m (maximale)
250-295 m (écrasement)
Caractéristiques militaires
Armement 5 tubes lance-torpilles de 53,3 cm
14 torpilles
canon de pont de 8,8 cm SK C/35
canon anti-aérien de 20 mm Flak
26 mines TMA
Rayon d'action en surface : 15 700 km (9 800 mi) à 10 nœuds (19 km/h)
en plongée : 150 km (92 mi) à 4 nœuds (7,4 km/h)
Carrière
Port d'attache St. Nazaire
Indicatif M - 41 243
Localisation
Coordonnées 37° 31′ 59″ nord, 11° 55′ 59″ ouest
Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique
Unterseeboot 442

Le sous-marin fut commandé le à Dantzig (Schichau-Werke), sa quille fut posée le , il fut lancé le , et mis en service le , sous le commandement du Fregattenkapitän Hans-Joachim Hesse.

Le sous-marin a également participé à cinq Rudeltaktik.

Il fut coulé en février 1943 dans l'Atlantique Nord au large du Portugal.

Conception

Unterseeboot type VII, l'U-442 avait un déplacement de 769 tonnes en surface et 871 tonnes en plongée. Il avait une longueur totale de 67,10 m, un maître-bau de 6,20 m, une hauteur de 9,60 m, et un tirant d'eau de 4,74 m. Le sous-marin était propulsé par deux hélices de 1,23 m, deux moteurs diesel Germaniawerft M6V 40/46 de 6 cylindres en ligne de 1400 cv à 470 tr/min, produisant un total de 2 060 à 2 350 kW en surface et de deux moteurs électriques AEG GU 460/8-276 de 375 cv à 295 tr/min, produisant un total 550 kW, en plongée. Le sous-marin avait une vitesse en surface de 17,7 nœuds (32,8 km/h) et une vitesse de 7,6 nœuds (14,1 km/h) en plongée. Immergé, il avait un rayon d'action de 80 milles marins (150 km) à 4 nœuds (7,4 km/h; 4,6 milles par heure), et pouvait atteindre une profondeur de 230 m. En surface son rayon d'action était de 8 500 milles nautiques (soit 15 700 km) à 10 nœuds (19 km/h). L'U-442 était équipé de cinq tubes lance-torpilles de 53,3 cm (quatre montés à l'avant et un à l'arrière) qui contenait quatorze torpilles. Il était équipé d'un canon de 8,8 cm SK C/35 (220 coups) et d'un canon antiaérien de 20 mm Flak. Il pouvait transporter 26 mines TMA ou 39 mines TMB. Son équipage comprenait 4 officiers et 40 à 56 sous-mariniers.

Historique

Il servit dans la 5. Unterseebootsflottille (flottille d'entrainement) jusqu'au et dans la 7. Unterseebootsflottille jusqu'à sa perte. 

Sa première patrouille du au , au départ de Kiel, le fait naviguer dans l'Atlantique Nord. Il intercepta le convoi UR-42 au large de l'Islande. Le à 16h, l'U-442 torpilla et coula sa première victime, le cargo vapeur britannique Empire Bell. Dix des trente-sept membres d'équipage périrent dans l'attaque, les survivants furent sauvés par le navire norvégien Lysaker IV et furent débarqués à Reykjavík. Il coula également le navire Hatimura de 6 690 tonneaux, le . Le navire fut endommagé trois heures plus tôt par l'U-132. Le U-132 fut coulé à la suite de la détonation de l'explosion du navire. L'U-442 rentra à Saint-Nazaire, en France occupée, le .

Sa deuxième patrouille du au , au départ de Saint-Nazaire, le fait naviguer dans l'Atlantique Nord, à l'ouest du Golfe de Gascogne. Le matin du , l'U-442 attaqua le convoi TM-1 à l'ouest des Îles Canaries, il rapporta deux attaques sur des pétroliers, mais en réalité, il coula seulement le pétrolier SS Empire Lytton. Il fallut trois torpilles pour l'envoyer par le fond. Quatorze hommes d'équipage furent tués dans ce naufrage. Les 34 survivants furent sauvés par les HMS Havelock et HMS Saxifrages.

Dans la soirée du il coula le Liberty Ship Julia Ward Howe, un traînard du convoi UGS-4. La première torpille lancée à 18h07 frappa le côté tribord. Le navire prit une gite de 15° sans néanmoins coulé. Trois hommes, dont le capitaine, furent tués dans l'attaque, soixante-dix survivants furent sauvés. 40 minutes après le début de l'attaque, l'U-442 lui porta le coup de grâce et le pétrolier se brisa en deux.

Sa carrière prit fin lorsqu'il fut coulé le , par des charges de profondeur lancées par un Lockheed Hudson britannique à la position 37° 32′ N, 11° 56′ O à l'ouest du Cap Saint-Vincent.

Les 48 membres d'équipage décédèrent dans cette attaque.

Affectations

Commandement

Patrouilles

CommandantDépartArrivéeJoursSuccès
1FrgKpt. Hans-Joachim HesseKielSt. Nazaire61 jours8 434
2FrgKpt. Hans-Joachim HesseSt. NazaireCoulé55 jours16 983
Total116 jours25 417 t

Note : FrgKpt. = Fregattenkapitän

Rudeltaktik

L'U-442 prit part à cinq Rudeltaktik (meutes de loup) durant sa carrière opérationnelle.

  • Luchs ( - )
  • Panther (6-)
  • Leopard (12-)
  • Veilchen ( - )
  • Delphin ( - )

L'U-442 coula 4 navires marchands pour un total de 25 417 tonneaux au cours des 2 patrouilles (116 jours en mer) qu'il effectua.

Date Nom Nationalité Tonnage
Fait
Empire Bell Royaume-Uni 1 744 Coulé
Hatimura Royaume-Uni 6 690 Coulé
Empire Lytton Royaume-Uni 9 807 Coulé
Julia Ward Howe USA 7 176 Coulé

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail des sous-marins
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de l’Allemagne
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du monde maritime
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.