Urbanya
Urbanya (en catalan Orbanyà) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Urbanya | |||||
Urbanya tapi au fond de sa vallée. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Conflent-Canigó | ||||
Maire Mandat |
Jean Servat 2020-2026 |
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Code postal | 66500 | ||||
Code commune | 66219 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Urbanyains | ||||
Population municipale |
50 hab. (2019 en augmentation de 138,1 % par rapport à 2013) | ||||
Densité | 3,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 38′ 23″ nord, 2° 18′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 720 m Max. 1 765 m |
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Superficie | 14,40 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Prades (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Ses habitants sont appelés les Urbanyains et Urbanyaines.
Urbanya est une commune rurale qui compte 50 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 488 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Urbanyains ou Urbanyaines.
Géographie
Localisation
La commune d'Urbanya est située dans la région naturelle du Conflent, au sein du massif du Madrès, à l’extrémité nord-orientale de la chaîne des Pyrénées, qui occupe une zone intermédiaire entre la région méditerranéenne et les premiers hauts sommets pyrénéens. Il culmine au Pic de Madrès à 2 469 m d’altitude et sa superficie est de l’ordre de 360 km2. La partie centrale du massif se situe à 65 km du littoral méditerranéen (de 55 à 78 km). La mairie d'Urbanya se situe à 880 m d'altitude.
La vallée d'Urbanya est dominée par les garrigues et maquis, offrant un paysage vierge d'habitations. Le village d'Urbanya, à l'image très montagnarde avec ses maisons couvertes de lloses, est installé en fond de vallée et entouré de terrasses plus ou moins abandonnées.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le massif du Madrès est constitué de roches issues du socle hercynien, plus ou moins métamorphisées lors du soulèvement pyrénéen durant l'ère tertiaire. Les substrats sont variés :
- des granites sur le sommet, formant un relief en croupe aplanie creusée de cirques, avec des pelouses d'altitude parsemées de chaos granitiques ;
- des schistes métamorphiques du Silurien à la base du massif, entaillés de profondes vallées en V, qui donnent une teinte sombre aux paysages arides des soulanes ;
- des calcaires du Dévonien sur le mont Coronat, avec des filons de marbres, notamment utilisés pour la construction de Villefranche-de-Conflent.
Cette diversité de substrats, associée à l'amplitude altitudinale, explique la richesse floristique rencontrée.
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[2].
Hydrographie
La rivière d'Urbanya est le principal cours d'eau qui traverse le village avant de se jeter dans la Caillau au fond de la vallée.
Voies de communication et transports
La route départementale 268 dessert le village depuis son embranchement sur la RD 26.
Urbanisme
Typologie
Urbanya est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Urbanya est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[9],[10].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[11].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[12]. . L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[13]
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Urbanya est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[14].
Toponymie
Le nom de la commune en catalan est Orbanyà[15].
Le lieu est mentionné sous le nom d'Orbagnan en 1186 et Orbananum en 1279. L'origine du nom est probablement romaine : le domaine d'Orbanus[16].
Histoire
Le village d'Urbanya est mentionné pour la première fois le comme étant une possession des seigneurs de Conat, dans un acte signé par Guillem-Bernard de Paracols, époux de Blanche de Conat[16].
Village de 96 maisons, Urbanya compte près de 500 habitants dans les années 1830. Le village est alors doté d'une école communale, d'un café et d'artisans, comme un ferronnier.
Une tempête de pluie et de grêle touche la commune en et provoque des dégâts considérables sur les ponts, routes et chemins[17]. En 1913, une route est construite et c'est paradoxalement le début de la désertification du village, trop isolé. L'école ferme dans les années 1950, tout comme l'unique café.
Malgré la distance qui la sépare de ce territoire, la commune d'Urbanya est rattachée à Ria-Sirach par arrêté préfectoral du pour former la nouvelle commune de Ria-Sirach-Urbanya. Urbanya retrouve son indépendance dix ans plus tard par arrêté préfectoral du [18].
Politique et administration
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
La commune emploie un secrétaire de mairie qui est présent tous les vendredis matin à l'hôtel de Ville.
Liste des maires
La commune est située dans le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes et le Pays Terres romanes en Pays catalan. Elle est membre de la Communauté de communes du Conflent.
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 50 habitants[Note 3], en augmentation de 138,1 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Note : Pour 1975 et 1982, la population d'Urbanya est recensée au sein de la commune de Ria-Sirach-Urbanya.
selon la population municipale des années : | 1968[25] | 1975[25] | 1982[25] | 1990[25] | 1999[25] | 2006[26] | 2009[27] | 2013[28] |
Rang de la commune dans le département | 230 | 204 | 222 | 201 | 220 | 223 | ||
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
L'école est fermée depuis le début des années 1950. Les dernières années de son activité, l'instituteur faisait cours alternativement une semaine sur deux à Nohèdes et à Urbanya. Aujourd'hui, l'école et son préau ont été transformés en salle des fêtes, très active durant l'été.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : [29].
Santé
Un défibrillateur, financé par le Conseil départemental, est en libre accès sur la façade de la mairie.
Sports
Un panier de basket a été installé à l'entrée du village et un babyfoot est en libre accès dans la salle attenante à la mairie.
Économie
Deux agriculteurs sont présents sur la commune (un exploitant de fruits rouges et une éleveuse de bovins)[30].
Un conseiller économique exerce son métier sur la commune et en télétravail[31].
Deux gîtes accueillent des visiteurs tout au long de l'année[32].
Le village est équipé en Wi-Fi.
Un nouveau forage d'eau potable est mis en place, ainsi que l'éclairage des voies publiques et le tri sélectif.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Dolmen du Roc de Jornac
Le dolmen du Roc de Jornac est situé à la limite avec la commune de Conat.
- Église Saint-Étienne
- Oratoire
L‘oratoire est situé dans le village, en bordure du chemin. Fait de vieilles pierres apparentes et patinées par le temps, sa niche renferme une vieille statue d’époque[Laquelle ?], partagée en deux. Une petite ouverture, pratiquée dans le corps même de l’oratoire, semble marquer l’emplacement d’une ancienne fontaine[33].
- Fontaines et petit patrimoine bâti
- El font del Cirer
- Les lavoirs
- Les murs de pierres sèches
- Passerelle à la maison de la chasse
- Curiosités
- Un doigt géant en bois.
- Une rue
Patrimoine naturel
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Histoire du Roussillon
- Urbanya sur le site de l'Insee
- Urbanya dans la Communauté de Communes du Conflent
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Notes
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Prades », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
- « Les risques près de chez moi - commune d'Urbanya », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Urbanya », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », (consulté le )
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Déluge à Urbanya en 1907, 9 août 2014
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- Bienvenue à la ferme, consulté le 30 octobre 2013
- NPC, consulté le 30 octobre 2013
- Abritel, consulté le 30 octobre 2013
- Inventaire des oratoires du Conflent, Victor Pyguillem
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