Ursula K. Le Guin

Ursula Kroeber Le Guin (en anglais : [ˈɝsələ ˈkroʊbər lə ˈɡwɪn][1]), née le à Berkeley en Californie et morte le à Portland en Oregon[2], est une écrivaine américaine de science-fiction et de fantasy.

Ursula K. Le Guin
Ursula K. Le Guin en 2009.
Nom de naissance Ursula Kroeber
Naissance
Berkeley, Californie, États-Unis
Décès
Portland, Oregon, États-Unis
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain
Genres

Œuvres principales

Elle a écrit des romans, des nouvelles, des poèmes, des livres pour enfants et des essais. Elle est surtout connue à partir des années 1960 pour ses nouvelles et romans de fantasy et de science-fiction dans lesquels elle s'est distinguée par son exploration des thèmes anarchistes, taoïstes, féministes, ethnologiques, psychologiques ou sociologiques.

Ursula Le Guin a remporté un grand nombre de prix littéraires pour ses romans, nouvelles et recueils, dont aux États-Unis sept prix Hugo, six prix Nebula et vingt-deux prix Locus. En France, elle a notamment reçu le Grand prix de l'Imaginaire.

Biographie

Née à Berkeley, Ursula Kroeber Le Guin est la fille des anthropologues Alfred Louis Kroeber et Theodora Kroeber, spécialisés dans les cultures amérindiennes[3]. Son père est considéré comme le premier diplômé en anthropologie aux États-Unis. Sa mère a eu sa propre carrière littéraire.

Elle vit à Portland en Oregon à partir de 1958. Son intérêt pour la littérature se déclare très tôt, puisqu'à onze ans elle soumet déjà une première histoire (refusée) au magazine Astounding Science Fiction. Ses études d'ethnologie et de littérature[4] se déroulent au Radcliffe College, à l'université Columbia de New York puis en France où elle rencontre son mari, Charles Le Guin. Elle présente en 1952 une thèse sur Les idées de la mort dans la poésie de Ronsard[5]. Ses premiers écrits ne concernent pas l'histoire fantastique de contrées imaginaires mais ce sont ces derniers qui lui permettront de publier régulièrement à partir des années 1960. Son premier roman remarquable est Le Monde de Rocannon en 1966. Ursula K. Le Guin est devenu célèbre à partir de la publication en 1969 de son roman La Main gauche de la nuit qui reçoit les prix Hugo du meilleur roman et prix Nebula du meilleur roman. Elle remporte à nouveau ces deux prix en 1974 avec Les Dépossédés.

Elle revient à la littérature de fiction et de fantasy dans les années 1990, donnant des continuations au Cycle de Terremer, avec Tehanu et Le Vent d'ailleurs, et au Cycle de l'Ekumen avec Quatre chemins de pardon et Le Dit d'Aka.

Entre 2004 et 2007 elle publie la trilogie Chronique des rivages de l'Ouest, dont Pouvoirs qui reçoit le prix Nebula.

En 2010, à l'âge de 81 ans, elle commence un blog, dans lequel elle publie jusqu'en [6]. Certains de ses articles seront réunis dans la collection d'essais No Time to Spare: Thinking about What Matters (2017).

Ursula K. Le Guin a été traduite en quarante langues[7]. On la considère politiquement comme marquée à gauche[7] et même anarchiste[8].

Analyse de l'œuvre

Ursula K. Le Guin a abordé trois genres littéraires : la science-fiction, la fantasy, ainsi que la littérature jeunesse[4]. Elle a écrit également six recueils de poésie, 150 nouvelles et 4 volumes d'essais[9].

Sa science-fiction n'est pas tournée vers la technique[10]: la plupart de ses écrits se distinguent par l'importance qu'ils accordent aux sciences sociales comme la sociologie ou l'anthropologie. Ses œuvres délivrent souvent un message sur notre époque par le biais des cultures extraterrestres inhabituelles qu'elle invente. Un exemple typique est l'étude de l'identité sexuelle dans La Main gauche de la nuit.

Par ailleurs, l'autrice est connue pour sa capacité à créer des mondes crédibles, des utopies « réalistes et pragmatistes »[9]. À ce titre on l'a souvent comparée à Jack Vance[9]. Pour Gérard Klein, « c’est en réintroduisant l’utopie dans la science-fiction, qui avait surtout cultivé l’anti-utopie, qu’elle affirme son ambition : faire ou plutôt refaire de la science-fiction une littérature expérimentale sur le terrain social et renouer par là avec la tradition de H.G. Wells[7]. »

Ses utopies sont profondément humaines[9]: ainsi ses œuvres dans le domaine de la fantasy (Cycle de Terremer) sont beaucoup plus centrées sur la condition humaine que celles d'autres auteurs comme J. R. R. Tolkien.

Même si la question du féminisme apparaît de temps à autre dans ses œuvres, certains critiques ne la considèrent pas entièrement comme une autrice féministe en tant que telle[9]. Il faut noter d'ailleurs que ses premiers romans sont situés dans des mondes d'hommes, exprimant un point de vue masculin[9]. Elle avoue avoir dû faire un certain cheminement pour « prendre la plume à la première personne du singulier féminin[9] », à partir de L'Œil du héron en 1978. Son dernier roman, Lavinia aborde la vie d'une femme, celle d'Énée : à ce titre il est possible que cela explique en partie qu'elle le considère comme son meilleur roman[9].

Elle est également une très grande styliste, la forme reflétant le fond, comme dans Terremer ou dans Les Dépossédés.

Son travail reste malgré tout particulièrement atypique, sans vraiment d'équivalent, de par la précision de ses écrits, leurs foisonnements et les réflexions qu'ils nourrissent[9]. Elle reconnaît dans la genèse de son œuvre l'influence de Charles Darwin, pour la pureté de son raisonnement, ainsi que Virginia Woolf (en particulier Une Chambre à soi et Trois Guinées) et Charles Dickens[9]. Elle avoue une grande admiration pour l’œuvre de Philip K. Dick avec qui elle entretint une correspondance très importante[9]. Elle a, en revanche, en partie fait l'impasse sur les œuvres de « l'âge d'or » de la science-fiction, qu'elle trouvait archétypales, ce qui a préservé à la fois son originalité et lui a permis de trouver des portes éditoriales.

Elle ne s'est réclamée en outre d'aucun genre : « je doute que science-fiction soit le meilleur terme possible, mais c’est celui dont nous disposons. Pour ma part, je peux devenir susceptible et agressive si l’on me qualifie uniquement d’auteure de SF. Chose que je ne suis pas. Je suis romancière et poétesse. Ne me mettez pas dans une fichue case, où je ne rentrerai pas d’ailleurs car j’en déborde[9]. » Son œuvre, à la frontière du réalisme et de la fantasy, a pu ainsi inspirer un certain nombre d'auteurs américains[7] même si elle a pu s'agacer que quelques-uns d'entre eux se réclament de la littérature de l'imaginaire mais publient en littérature générale, comme Don DeLillo ou encore Cormac McCarthy avec La Route[9].

Regrettant le manque de reconnaissance de la fantasy et de la science-fiction[9], elle a ainsi défendu ardemment ces genres, notamment lorsqu'on lui a remis le National Book Award : « les écrivains qui ont été exclus de la littérature pendant si longtemps, mes camarades auteurs de fantasy et de science-fiction, les écrivains de l'imaginaire qui au cours des cinquante dernières années ont regardé les grands prix décernés aux soi-disant « réalistes » »[9].

Réception critique

Plusieurs critiques français classent Ursula K. Le Guin parmi les auteurs de fantasy et de science-fiction de premier plan. Ainsi dès 1975, Henri-Luc Planchat rapproche Ursula K. Le Guin, de par ses qualités d'écriture et ses thématiques, de Marguerite Yourcenar[11]. André-François Ruaud parle de Terremer comme l'un des « premiers chefs d’œuvre de la Fantasy moderne », appréciant chez Ursula K. Le Guin sa profondeur et son souci de réalisme[12]. Irène Langlet, professeure de littérature contemporaine à l’Université de Limoges, considère qu' Ursula K. Le Guin « fait partie des grands classiques de la science-fiction, au moins à égalité avec Philip K. Dick »[4], même si elle reconnait que ses derniers romans des années 2000 semblent un peu en dessous du reste de sa production. Jacques Sadoul présente un avis beaucoup plus mitigé, dans les années 1980 en tout cas, évoquant une œuvre « pesante, ennuyeuse et écrite dans un style désespérément universitaire »[11].

En réaction à l'annonce de son décès, Stephen King affirme la considérer comme « une icône de la littérature »[13].

Elle a remporté sept fois le prix Hugo, six fois le prix Nebula (dont le jury lui décerne en 2002 le titre de grand maître de la science-fiction) et vingt-deux fois le prix Locus[14],[10]. Elle a été mentionnée plusieurs fois comme possible lauréate du prix Nobel de littérature[13]. Elle a reçu en 2014 le National Book Award pour l'ensemble de sa carrière.

Œuvres traduites en français

Cycle de Terremer

Page de garde du Sorcier de Terremer en édition originale.

Cycle de l'Ekumen

Cycle des chats volants

  1. Les Chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2005 ((en) Catwings, 1988)
  2. Le Retour des chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2006 ((en) Catwings Return, 1989)
  3. Alexandre et les chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2007 ((en) Wonderful Alexander and the Catwings, 1994)
  4. Au revoir les chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2008 ((en) Jane on her Own, 1999)

Chronique des rivages de l’Ouest

  1. Dons, L'Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2010 ((en) Gifts, 2004)
  2. Voix, L'Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2010 ((en) Voices, 2006)
  3. Pouvoirs, L'Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2011 ((en) Powers, 2007)

Romans indépendants

Recueils de nouvelles indépendants

  • Aux douze vents du monde, Le Bélial', 2018 ((en) The Wind's Twelve Quarters, 1975)
  • Chroniques orsiniennes, Actes Sud, coll. « Babel », 1989 ((en) Orsinians Tales, 1976)
    • Les Fontaines, 1989 ((en) The Fountains, 1976)
    • Le Galgal, 1989 ((en) The Barrow, 1976)
    • La Forêt d'Ile, 1989 ((en) Ile Forest, 1976)
    • Conversation dans la nuit, 1989 ((en) Conversations At Night, 1976)
    • La Route vers l'est, 1989 ((en) The Road East, 1976)
    • Frères et Sœurs, 1989 ((en) Brothers and Sisters, 1976)
    • Une semaine à la campagne, 1989 ((en) A Week In The Country, 1976)
    • An Die Musik, 1989 ((en) An Die Musik, 1961)
    • La Maison, 1989 ((en) The House, 1976)
    • La Dame de Moge, 1989 ((en) The Lady of Moge, 1976)
    • Pays imaginaires, 1989 ((en) Imaginary Countries, 1973)
  • Le Livre d'or de la science-fiction : Ursula Le Guin, 1978
    Réédité sous le nom Étoiles des profondeurs (la bibliographie a été complétée jusqu'en 1990)
  • Les Quatre Vents du désir, Pocket, coll. « Pocket Science-fiction », 1988 ((en) The Compass Rose, 1982)
    • L'Auteur des graines d'acacia, 1988 ((en) "The Author of the Acacia Seeds" and Other Extracts from the Journal of the Association of Therolinguistics, 1974)
    • La Nouvelle Atlantide, 1980 ((en) The New Atlantis, 1975)
    • Le Chat de Schrödinger, 1988 ((en) Schrödinger's Cat, 1974)
    • Deux retards sur la ligne du Nord, 1988 ((en) Two Delays on the Northern Line, 1979)
    • Le Test, 1983 ((en) SQ, 1978)
    • Une pièce d'un sou, 1988 ((en) Small Change, 1981)
    • Premier rapport du naufragé étranger au Kadanh de Derb, 1988 ((en) The First Report of the Shipwrecked Foreigner to the Kadanh of Derb, 1978)
    • Le Journal de la rose, 1976 ((en) The Diary of the Rose, 1976)
    • L'Âne blanc, 1988 ((en) The White Donkey, 1980)
    • Le Phœnix, 1988 ((en) The Phoenix, 1982)
    • Intraphone, 1977 ((en) Intracom, 1974)
    • L'Œil transfiguré, 1988 ((en) The Eye Altering, 1974)
    • Labyrinthes, 1988 ((en) Mazes, 1975)
    • Les Sentiers du désir, 1988 ((en) The Pathways of Desire, 1979)
    • La Harpe de Gwilan, 1988 ((en) Gwilan's Harp, 1977)
    • Malheur County, 1988 ((en) Malheur County, 1979)
    • L'eau est vaste, 1988 ((en) The Water Is Wide, 1976)
    • Le Récit de sa femme, 1988 ((en) The Wife's Story, 1982)
    • Quelques approches au problème du manque de temps, 1988 ((en) Some Approaches To The Problem of The Shortage of Time, 1979)
    • Sur, 1988 ((en) Sur, 1982)
  • Pêcheur de la mer intérieure[15], Souffle du Rêve, 2010 ((en) A Fisherman of the Inland Sea, 1994)
    • Première rencontre avec les Gorgonides, 2010 ((en) The First Contact with the Gorgonids, 1991)
    • Le Sommeil de Newton, 2010 ((en) Newton's Sleep, 1991)
    • L'Ascension de la face nord, 2010 ((en) The Ascent of the North Face, 1983)
    • La Première pierre, 2009 ((en) The Rock That Changed Things, 1992)
    • Le Kerastion, 2010 ((en) The Kerastion, 1990)
    • L'Histoire des Shobies, 2010 ((en) The Shobies' Story, 1990)
    • La Danse de Ganam, 2010 ((en) Dancing to Ganam, 1993)
    • Le pêcheur de la mer intérieure, 2010 ((en) Another Story or a Fisherman of the Inland Sea, 1994)
  • Unlocking the Air, ActuSF, 2022 ((en) Unlocking the Air and Other Stories, 1996)
    • Quatre heures et demie, 2022 ((en) Half Past Four, 1987)
    • Les Maisons du professeur, 2022 ((en) The Professor’s Houses, 1982)
    • Ruby sur la 67, 2022 ((en) Ruby on the 67, 1996)
    • Limberlost, 2022 ((en) Limberlost, 1989)
    • Créatures de mon esprit, 2022 ((en) The Creatures on My Mind, 1990)
    • Tenir ses positions, 2022 ((en) Standing Ground, 1992)
    • Les Cuillères de la cave, 2022 ((en) The Spoons in the Basement, 1982)
    • Dimanche d’été à Seatown, 2022 ((en) Sunday in Summer in Seatown, 1995)
    • Saison sèche, 2022 ((en) In the Drought, 1993)
    • Ether, ou, 2022 ((en) Ether, OR, 1995)
    • La Clef des airs, 2022 ((en) Unlocking the air, 1990)
    • Une épouse enfant, 2022 ((en) A Child Bride, 1984)
    • Grimper jusqu’à la lune, 2022 ((en) Climbing to the Moon, 1992)
    • La Grande Fille à son papa, 2022 ((en) Daddy’s Big Girl, 1987)
    • Découvertes, 2022 ((en) Findings, 1992)
    • Anciens, 2022 ((en) Olders, 1995)
    • La Femme sage, 2022 ((en) The Wise Woman, 1995)
    • Le Braconnier, 2022 ((en) The Poacher, 1992)

Autres nouvelles

  • Les Maîtres, Pocket, coll. « Pocket Science-fiction », 1982 ((en) The Masters, 1963)
    in volume Le Livre d'Or de la science-fiction : La Cathédrale de sang
  • La Boîte d'ombre, Pocket, coll. « Pocket Science-fiction », 1978 ((en) Darkness Box, 1963)
    in volume Le Livre d'Or de la science-fiction : Le Manoir des roses
  • Voyage, L'Aube enclavée, 1972 ((en) The Good Trip, 1970)
    in revue no 4
  • La Forêt de l'oubli, 10/18, 1978 ((en) A Trip to The Head, 1970)
    in volume Les Fenêtres internes
  • Les Choses, Le Livre de poche, coll. « La Grande Anthologie de la science-fiction », 1985 ((en) The end / Things, 1970)
    in volume Histoires de catastrophes
  • Petites bufflesses, voulez-vous sortir ce soir ?, OPTA, coll. « Fiction », 1989 ((en) Buffalo Gals, Won't You Come Out Tonight ?, 1987)
    in revue no 405
  • Les Voltigeurs de Gy, Le Bélial', coll. « Bifrost », 2002 ((en) The Flyers of Gy, 2000)
    in revue no 25
  • La Construction, Flammarion, coll. « Imagine », 2004 ((en) The Building, 2001)
    in volume Tracés du vertige
  • La Fille feu follet et autres textes, Goater Éditions, coll. « Rechute » no 7 ((en) The Wild girls, 2011), trad. Nardjès Benkhadda, 136 p. (ISBN 979-10-97465-48-3)
    la nouvelle La Fille feu follet, parue initialement en 2002 dans Asimov Science Fiction Magazine, est suivie de deux essais, dont Lire sans s'endormir (2008), de quatre poèmes, et d'une interview d'Ursula K. Le Guin par Terry Bisson[17].

Essais

  • Le Langage de la nuit - Essais sur la science-fiction et la fantasy, Aux Forges de Vulcain, 2016 ((en) The Language of the Night: Essays on Fantasy and Science Fiction, 1979)
  • Conduire sa barque : l'écriture, ses écueils, ses hauts-fonds : un guide de navigation littéraire à l'usage des auteurs du XXIe siècle, Antigone 14, 2018 ((en) Steering the Craft, 1998)
  • Danser au bord du monde : Mots, femmes, territoires, L'éclat, 2020 ((en) Dancing at the Edge of the World, Thoughts on Words, Women, Places, 1989), trad. Hélène Collon
    Préface de Patricia Farazzi

Récompenses

Notes et références

  1. Ursula K. Leguin, « How to Pronounce Me », sur Ursulaleguin.com, (consulté le ).
  2. (en-US) Gerald Jonas, « Ursula K. Le Guin, Acclaimed for Her Fantasy Fiction, Is Dead at 88 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  3. « L’auteure de science-fiction Ursula K. Le Guin est morte », sur Le Monde.fr (consulté le )
  4. « Science-fiction : pourquoi il faut absolument lire Ursula Le Guin », sur usbeck et rica, (consulté le )
  5. « Ursula K. Le Guin a quitté notre réalité », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) « Ursula K. Le Guin — Blog », sur Ursula K. Le Guin (consulté le )
  7. Frédérique Roussel, « Ursula K. Le Guin : Finale Fantasy », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
  8. Margaret Killjoy, « Pourquoi il est important de dire qu’Ursula K. Le Guin était une anarchiste », sur www.monde-libertaire.fr, Le Monde Libertaire, mars 2018 page 33 (consulté le )
  9. « La SF aux couleurs d'Ursula K. Le Guin », France Culture, (lire en ligne, consulté le )
  10. Lloyd Chéry, « Ce que la science-fiction et la fantasy doivent à Ursula K. Le Guin », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
  11. Jacques Sadoul, Anthologie de la littérature de science-fiction, Paris, Ramsay, , 665 p. (ISBN 2-85956-231-1), p. 337
  12. André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux, Gallimard, , 287 p. (ISBN 978-2-07-041649-3)
  13. « L’auteure américaine Ursula K. Le Guin est morte à 88 ans », sur Le Monde.fr (consulté le )
  14. Fiche d'Ursula Le Guin sur le site Science Fiction Awards Database. Page consultée le 8 mars 2019.
  15. L'édition française a ajouté une majuscule à "Intérieure"
  16. Respectivement p7, p15, p39, p89, p112, p142, p179, p242, p280 aux éditions Robert Laffont (qui n'ont pas mis de table des matières)
  17. « La Fille feu follet et autres textes » sur le site NooSFere (consulté le ).
  18. (en) « Ursula K. Le Guin to receive NBF Medal for Distinguished Contribution to American Letters », sur National Book Foundation (consulté le )

Annexes

Article connexe

Liens externes

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