Vélodrome Georges-Préveral

Le vélodrome Georges Prévéral ou vélodrome de la Tête d'or, est un vélodrome situé dans le parc de la Tête d'or, à Lyon en France. Il était à l'origine en terre battue, puis en chape-ciment à partir de 1934, en revêtement synthétique rose en 1976, puis enfin en chape de résine orange à partir de 1989. La piste mesure 333,33 mètres pour 7 mètres de large. L'inclinaison maximale est de 43 degrés.

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Vélodrome
Georges Prévéral
Vue du vélodrome en 2017
Généralités
Surnom
Vélodrome de la Tête d'Or
Adresse
Construction et ouverture
Construction
Ouverture
Rénovation
Localisation
Coordonnées
45° 46′ 56″ N, 4° 51′ 21″ E
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : Lyon
Géolocalisation sur la carte : parc de la Tête d'or

Construction

Un premier vélodrome est inauguré le à l'occasion de l'exposition universelle, internationale et coloniale[1]. Plusieurs pétitions émanant d'associations cyclistes avaient alors réclamé sa construction[1]. Il constitue alors l'un des très rares exemples français de vélodrome municipal[2].

Le vélodrome a ensuite été reconstruit en 1934[3].

Quatre statues sont installées sur le mur d'enceinte du vélodrome.

Nom du stade

Le vélodrome a été baptisé « vélodrome Georges-Préveral » le samedi en hommage à Georges Préveral [(d) ], ancien président du Sprinter Club Croix-Rousse Caluire depuis 1967[4] et ancien président du comité lyonnais[5]. Un souvenir Georges Prévéral est d'ailleurs organisé annuellement au vélodrome[5].

Événements

Des épreuves sur route se terminaient parfois au vélodrome : ainsi une étape du circuit des six provinces 1954 (épreuve qui deviendra par la suite le critérium du Dauphiné) aboutit au vélodrome. Elle est remportée par Maurice Nauleau [(d) ][6].

Les championnats du monde de cyclisme sur piste 1989 y sont organisés[3].

Le championnat de France de demi-fond 2017 y est organisé[7].

Le court central du Tournoi de tennis de Lyon y est installé tous les mois de mai depuis 2017.

Ainsi que des courses amateurs le week-end

Vue de la piste en 2017.

Références
  1. Jean-François Loudcher et Christian Vivier, Le Sport dans la Ville, L'Harmattan, coll. « Espaces et Temps du Sport », , 340 p. (ISBN 978-2-296-37060-9, lire en ligne), p. 318.
  2. Alex Poyer, Les premiers temps des véloce-clubs : apparition et diffusion du cyclisme associatif français entre 1867 et 1914, L'Harmattan, coll. « Espaces et temps du sport », , 341 p. (ISBN 978-2-7475-3930-2, lire en ligne), p. 267.
  3. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Petit Futé Immobilier de Lyon, Petit Futé, , 252 p. (ISBN 978-2-7469-1481-0, lire en ligne), p. 70.
  4. https://www.rue89lyon.fr/2017/05/23/le-velodrome-invisible-du-parc-de-la-tete-dor/
  5. « Souvenir Georges Prévéral sur le vélodrome Tête d’Or », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Jacques Desforges, Six Provinces 1954 : l'envolée de Charly Gaul (ISBN 978-2-7483-8809-1, lire en ligne), p. 140.
  7. « Le Championnat de France de demi-fond en septembre », DirectVelo,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes


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