Vagondo Diomandé

Originaire de Sakourala au nord-ouest de la Côte d'Ivoire, issu d'une famille de paysans[1], Vagondo Diomandé est diplômé de l'Ecole normale supérieure d’Abidjan en 1983.

Elève officier à l'Ecole des forces armées de Bouaké de 1983 à 1985, il y effectue un stage d'application d'infanterie, avant d'effectuer en 1986 et 1987 un stage d’application à l’École d'application de l'infanterie de Montpellier et un stage de chef de section TAP à l’Ecole des troupes aéroportées de Pau. Chef de section TAP. A la première compagnie parachutiste d’Akouédo à partir de juin 1987, il effectue un stage de section commando au Centre national d'entraînement commando de Mont-Louis en 1989 et suit un cours de perfectionnement des officiers subalternes à l’Ecole des forces armées de Bouaké.

En février 1991, le Premier ministre Alassane Ouattara le choisi comme aide de camp, poste qu'il occupera jusqu’à la mort du Président Félix Houphouët-Boigny en décembre 1993[2]. Il est alors affecté en février 1994, au Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) d'Abidjan. Il effectue des formations à la Brigade des sapeurs pompiers de Paris et à la Brigade des sapeurs-pompiers de Tokyo, et suit également un cours d’Etat-major à l’Ecole des forces armées de Bouaké.

Lors du coup d'Etat de 1999, dans la nuit du 25 au 26 décembre, il est appelé par le général putschiste Robert Gueï pour canaliser les soldats dans la rue[1]. Quelques jours plus tard, Robert Gueï le nomme comme son aide de camp. En septembre 2000, accusé d’avoir pris part au « complot du cheval blanc », il est emprisonné[1] puis réaffecté au GSPM d'Abidjan, dont il devient commandant en second en 2008. Durant ses années au GSPM, il effectue des stage à l’Ecole de maintien de paix de Zambakro et à la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, et suit des cours à l'Institut International de droit humanitaire de Sanremo.

Après la crise politique ivoirienne de 2011, Alassane Ouattara nomme Vagondo Diomandé commandant du Groupement de sécurité présidentiel (GSPR) en Mai. Il est successivement promu colonel en août 2011, puis colonel-major en août 2012 et général de brigade en août 2013 ; puis en décembre il est nommé chef d’état-major particulier du Président de la République. Il est promu général de division en décembre 2016[3], puis général de corps d'Armée en décembre 2018[4].

Le 4 septembre 2019 il est nommé à la tête du ministère de la Sécurité et de la protection civile au sein du gouvernement dirigé par Amadou Gon Coulibaly puis par Hamed Bakayoko. Il conserve son poste de ministre de l'Intérieur et de la sécurité au sein des gouvernements dirigés par Patrick Achi.

• Officier de l'ordre national
• Chevalier de l'ordre du Mérite ivoirien

• Commandeur de l'ordre national du Mérite (France)
• Médaille de la Défense nationale (France)