Vahé Oshagan
Vahé Oshagan (arménien : Վահէ Օշական), né le à Plovdiv et mort le à Philadelphie, est un poète arménien. Il est considéré comme un auteur majeur de la diaspora arménienne et, selon Marc Nichanian, comme le « le poète le plus important de sa génération »[1].
Naissance | |
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Décès |
(à 77 ans) Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis) |
Nom dans la langue maternelle |
Վահէ Օշական |
Nationalité | |
Domiciles |
Beyrouth (depuis ), Philadelphie (depuis ) |
Formation |
Melkonian Educational Institute (en) (jusqu'en ) St. George's College, Jerusalem (en) (jusqu'en ) Faculté des lettres de Paris (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités | |
Père |
A travaillé pour | |
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Parti politique |
Biographie
Vahé Oshagan naît le à Plovdiv[2],[3]. Il est le fils de Hagop Oshagan et d'Araxie Astardjian[4]. Il grandit au Caire (Égypte), puis à Chypre et à Jérusalem[4]. Ainsi, en 1933, il termine ses études à l'Institut Melkonian (Chypre) puis termine celles suivies au Collège Saint-Georges (Jérusalem) en 1939[3].
En 1951, il obtient un doctorat en littérature comparée à la Faculté des lettres de Paris[4],[3].
En 1952, il s'installe à Beyrouth, où il enseigne la littérature (arménienne, française, anglaise) ainsi que la philosophie ou encore la psychologie[1], notamment à l'université américaine de Beyrouth[4] en 1960-1975 ainsi qu'à l'université Haigazian en 1962-1975[3].
En 1975, à cause de la guerre du Liban, Vahé Oshagan s'installe à Philadelphie, où il travaille pour l'université de Pennsylvanie[1] entre 1976 et 1982[4],[2], dans le département d'arménologie[3]. Il est aussi pendant onze ans le rédacteur-en-chef de la revue littéraire RAFT: an Annual of Poetry and Criticism, qui a notamment pour objectif de publier des traductions en anglais d’œuvres arméniennes[1].
En 1992-1994 (ou peut-être en 1993-1998[2]), il enseigne à l'université Macquarie (Sydney) puis à l'université de Californie à Berkeley[4] (en 1985-1988[3] ?). Pendant la guerre du Haut-Karabagh, il se rend dans l'enclave arménienne et donne des cours dans son université[4].
Il meurt le à Philadelphie[1],[4].
Vie privée
Il est le père de deux fils, Ara et Haïg[1], de son mariage avec Arsiné[4].
Il est membre de la Fédération révolutionnaire arménienne[5].
Publications
En arménien
- (hy) Պատուհան [« Fenêtre »], Beyrouth, Impr. Olympic, , 81 p.
- (hy) Քաղաք [« Ville »], Beyrouth,
- (hy) Քառուղի [« Carrefour »], Beyrouth, , 160 p.
- (hy) Ահազանգ [« Alarme »], Philadelphie, , 180 p.
- (hy) Խուճապ [« Panique »],
- (hy) Փախստականը [« Le Fugitif »], Antélias, Éditions du catholicossat arménien de Cilicie, , 228 p. (BNF 41447469)
- (hy) Թակարդին շուրջ [« Autour du piège »], New York, , 295 p. (BNF 43655661)
- (hy) Սերունդներ [« Générations »], Beyrouth, Impr. Vahé Sétian, , 228 p. (BNF 44350913)
- (hy) Ինքնութիւն [« Identité »], Antélias, Éditions du catholicossat arménien de Cilicie, , 228 p.
En anglais
- (en) The English influence on west Armenian literature in the nineteenth century, Caravan Books,
En français
- Onction (trad. Anahide Ter Minassian), Parenthèses, coll. « Diasporales », , 128 p. (ISBN 978-2-86364-347-1) (nouvelle issue d'Autour du piège[6])
Articles
- (en) « Literature of the Armenian Diaspora », World Literature Today, vol. 60, no 2 « Literatures of the Middle East: A Fertile Crescent », , p. 224-228 (DOI 10.2307/40141687, JSTOR 40141687)
Notes et références
- (en) Chris Hedges, « Vahe Oshagan, 78, Pioneer Of a New Armenian Poetry » , sur nytimes.com,
- « Vahé OSHAGAN (1922-2000) » , sur acam-france.org
- (hy) « ՎԱՀԵ ՕՇԱԿԱՆ » , sur avproduction.am
- (en) Lawrence Joffe, « Obituary: Vahe Oshagan : Icon and iconoclast for the Armenian people » , sur theguardian.com,
- Hraïr Heratchian et Ara Krikorian (préf. Vincent Duclert), Le dictionnaire biographique : Arméniens d'hier et d'aujourd'hui, KIRK Publishing, , 680 p. (ISBN 978-2905686930), p. 439
- (en) Tigrane Yégavian, « Literature and Engagement: Vahé Oshagan’s Novel Odzum » , sur mirrorspectator.com, (consulté le )
Liens externes
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