Val-et-Châtillon

Val-et-Châtillon est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Val-et-Châtillon

Val-et-Châtillon vue depuis son étang.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes de Vezouze en Piémont
Maire
Mandat
Thierry Culmet
2020-2026
Code postal 54480
Code commune 54540
Démographie
Gentilé Renards
Population
municipale
578 hab. (2019 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 34″ nord, 6° 58′ 01″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 670 m
Superficie 18,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Baccarat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Val-et-Châtillon
Géolocalisation sur la carte : France
Val-et-Châtillon
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Val-et-Châtillon
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Val-et-Châtillon

    Ses habitants ont la particularité de s'appeler les Renards.

    Géographie

    Communes limitrophes de Val-et-Châtillon
    Cirey-sur-Vezouze Bertrambois
    Petitmont Grandfontaine
    Bas-Rhin

    Urbanisme

    Typologie

    Val-et-Châtillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,2 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    En lorrain : Vala pour une partie, Bon-Moté pour l’autre[8].

    En 1801 au cours de la Révolution française, les communes Le Val-Bon-Moutier et Châtillon sont renommées Val-et-Châtillon[9], nom qu'elle conserve depuis.

    Histoire

    Borne gravée en 1918 par les pionniers allemands qui ont construit la route.
    • La première présence humaine attestée remonte à 670. Bodon, évêque de Toul, fonde alors un couvent de femmes, dont sa fille Thiéberge est la première abbesse. L’abbaye est dénommée Bodonis Monasterium jusqu’au XIIIe siècle, puis Bonmoutier. On a appelé l'endroit Val de Bonmoutier jusqu'en 1859, origine d'une des deux parties de la commune de Val-et-Châtillon.
    • Des moines bénédictins remplacèrent les religieuses en 910 et, en 996, saint Étienne de Lunéville y mourut.
    • En 1010 les moines quittèrent Bonmoutier pour Saint-Sauveur, endroit plus retiré, en 1552, Bonmoutier devint français.
    • Par contre, à la même date, la baronnie de Châtillon, fondée en 1314 par Henri Ier de Blâmont, restait sous la souveraineté du duc de Lorraine ; le château fut démantelé sur l'ordre de Richelieu.
    • Le village du Val fut dévasté pendant la guerre de Trente Ans.
    • Commune formée en 1800 avec les terres de Bonmoutier et celles de la baronnie de Châtillon.
    • Le nom actuel apparut en 1859.
    • Importantes filatures et tissages de coton de 1850 à 1978[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[11]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1800   CharlesGabriel Regnault, Baron de Châtillon    
    juillet 1815   Jean François Souhait    
    novembre 1829   Antoine Louis François, Baron de Klopstein (1775-1857)    
      février 1874 Louis Alexandre, Baron de Klopstein (1810-1886)    
    mai 1884   Louis Antoine, Baron de Klopstein (1850-1902)    
    mai 1896   René Veillon    
    août 1904   Jean, Baron de Klopstein    
    mai 1908   René Veillon    
    1920 1922 Camille Jean-Baptiste Claude    
    1922 1929 Charles Joseph Farner    
    1929 1935 Hippolyte Germain    
    1935 1943 Louis Canaut    
    1943 1971 Gratien Lorrain    
    1971 1977 Philippe Raymond Joseph André    
    1977 1983 François Louis Romary    
    1983 1985 André Begnigne Georges Marcelet    
    mai 1985 mars 2008 Alain Gérard PS Conseiller général du canton de Cirey-sur-Vezouze (2001-2008)
    mars 2008 mai 2020 Josiane Tallotte DVG Conseillère générale du canton de Cirey-sur-Vezouze (2008-2015)
    mai 2020 En cours Thierry Culmet [12]    

    Population et société

    Démographie

    La population, qui comptait plus de 2 000 habitants en 1910, est tombée à moins de 800 depuis la fermeture, en 1978, des filatures et scieries[13].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2019, la commune comptait 578 habitants[Note 2], en diminution de 7,22 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5556796808259151 0121 0302 4511 051
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 2141 2041 3611 4211 3531 3511 2661 2811 233
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 7662 0521 0581 8581 6461 5681 2431 3831 396
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    1 1501 039759675696714703656603
    2019 - - - - - - - -
    578--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Châtillon construit en 1324 ruiné à la guerre de Trente Ans démantelé sur l'ordre de Richelieu, vestiges d'une tour XIVe, restauré au XIXe siècle. Le domaine du château en totalité est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [17].
    • Église reconstruite au XVIIIe siècle, clocher 1835.
    • Lieu-dit la Croix Collin. Cette croix se trouve sur les hauteurs de la commune (437 m), aux abords du petit chemin d’Allemagne, à l'intersection de plusieurs voies. Elle invite le promeneur à prier pour ce « trait passé - C. Claude an 1817 », comme en témoigne l'inscription gravée dans la pierre[18].

    Personnalités liées à la commune

    • Eugène Chevandier de Valdrome (1810-1878).
    • Alfred Renaudin (1866-1944), peintre, inhumé au cimetière de Val-et-CHâtillon.
    • Charles Thomas (1913-1944), militaire ancien grand résistant FFI dit « César » tué par les nazis le . Plaque et stèle commémoratives situées à Val-et-Châtillon.

    Héraldique

    Blason
    Blasonnement : de sinople au renard au naturel courant en bande.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Val-et-Châtillon
    Variante : écartelé aux 1 - 4 de gueules au chevron d'or et aux 2 - 3 D'or à la croix de gueules frettée d'argent, une crosse abbatiale d'azur brochant sur le tout.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Henri Lepage, Dictionnaire géographique de la Meurthe, Nancy, 1860.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Roger Cornibe : Val-et-Châtillon, son passé, ses gens
    11. Liste des maires
    12. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    13. Évolution de la population entre 1748 et 1986
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. « Château », notice no PA54000087, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. Bulletin municipal de Val-et-Châtillon, 2018, p. 41, [lire en ligne]
    • Portail de Meurthe-et-Moselle
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.