Montoldre

Montoldre est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Montoldre

Le donjon de Gayette.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté de communes Entr'Allier Besbre et Loire
Maire
Mandat
Marie-Josée Margelidon-Fouquet
2020-2026
Code postal 03150
Code commune 03187
Démographie
Gentilé Montoldrois, Montoldroises [1]
Population
municipale
630 hab. (2019 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 20′ 07″ nord, 3° 26′ 50″ est
Altitude Min. 239 m
Max. 307 m
Superficie 18,9 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Varennes-sur-Allier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montoldre
Géolocalisation sur la carte : France
Montoldre
Géolocalisation sur la carte : Allier
Montoldre
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Montoldre
Liens
Site web http://montodre.interco-abl.fr

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Localisation

    Jusqu'en , Montoldre faisait partie du canton de Varennes-sur-Allier. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule[2].

    Valençon est un village situé au sud de la commune, à proximité du ruisseau du même nom.

    Lieux-dits : Chèvre Noire, les Guis, les Ponthus, les Ponies, les Cinquins...

    Communes limitrophes

    Six communes sont limitrophes de Montoldre[3] :

    Hydrographie

    La commune est traversée, à la frontière avec Rongères, par le ruisseau du Valençon[3].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 21 (de Varennes-sur-Allier à Jaligny-sur-Besbre), 268 et 521[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Montoldre est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Varennes-sur-Allier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,9 %), terres arables (26,1 %), forêts (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (3,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Aux élections législatives de 2012, Guy Chambefort, élu dans la 1re circonscription, a recueilli 105 voix sur les 194 exprimés. 55,68 % des électeurs ont voté (206 votants sur 370 inscrits)[10].

    Aux élections départementales de 2015, le binôme Catherine Corti - Bernard Coulon, élu dans le canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule, a recueilli 70,97 % des suffrages exprimés. 54,38 % des électeurs ont voté (205 votants sur 377 inscrits)[11].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Louis Guinatier SE  
    mars 2008 mars 2014 Hélène Verdier    
    mars 2014 En cours
    (au 8 juillet 2020)
    Marie-Josée Margelidon-Fouquet[12] DVG Enseignante
    4e vice-présidente de la communauté de communes Varennes-Forterre[13] (2014-2016)

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2019, la commune comptait 630 habitants[Note 3], en diminution de 1,25 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    581594474647645664650664766
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    701781801839810867820877820
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    782784759620581621602613614
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    669704668647645605635638634
    2017 2019 - - - - - - -
    632630-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Le donjon de Gayette

    Édifice protégé[18], le donjon et le puits sont classés au titre des Monuments historiques en 1925, les façades et toiture du XVIIIe siècle sont inscrits en 1988, tandis que la chapelle est classée en 1989[19].

    Histoire

    Les premiers possesseurs du donjon de Gayette dont on trouve les noms, quittances ou autres dans les archives remontent en 1437. On trouve connu sous les noms de Nesmond, celui qui fut ensuite désigné Lhermite de Gayette, de lui nous ne savons plus rien ou peu de choses.

    Jehan de Gayette, fils de Lhermite, mourut en 1474, ne laissant que trois filles : Guilberte, mariée au seigneur de Valorgues, Catherine, religieuse au prieuré de Marcigny et Madeleine, qui fut la dernière châtelaine de Gayette. La duchesse Anne de Bourbon fut la marraine de Madeleine de Gayette, qui avait à peine 10 ans quand sa marraine lui fit épouser son jeune chambellan François de Boucé, et la nomma presque aussitôt dame d’honneur de la petite Suzanne. En 1494, sans doute après la mort de son beau-père, François de Boucé fit hommage au duc, de ses deux fiefs de Gayette et de Boucé.

    Gayette est un château féodal qui remonte au XIVe siècle, avec son pont-levis, ses créneaux, ses meurtrières et son mur d’enceinte. Quand il fut construit au XVe siècle, une merveilleuse enceinte d’eau et de forêts l’entourait. Les étangs furent desséchés et transformés en prairies, qui séparent les anciennes chaussées. Là, il perdit un peu de son aspect féodal. Ce fut sous François Ier que Gayette est passé des mains des seigneurs de Gayette à celles des Paingré de Farinvillier. On ne connait pas exactement la date et le temps où eut lieu ce changement, mais ce fut certainement après le passage et le séjour du connétable de Bourbon, et le procès de Madeleine de Gayette en 1594. Ce fut à cette date que Madeleine reçut en son château les deux émissaires des rois de France et d’Angleterre. André Calin, émissaire de François Ier, avertit Madeleine de faire fuir le connétable, car l’émissaire du roi d’Angleterre, Henri VIII, Jean Russel était à la recherche de celui-ci pour demander l’entrée en France des troupes impériales par la Picardie. L’un de ces émissaires fut découvert, arrêté à Moulins, où il fut mis à la torture pour livrer les noms de ses hôtes. Il nomma Madeleine de Gayette qui fut aussitôt arrêtée, emprisonnée pendant plus d’un mois, et eut à subir de longs et nombreux interrogatoires qui nous livrèrent de précieux renseignements. Telle cette réponse à l’envoyé du roi d’Angleterre, lui montrant la chambre où Charles avait couché, il y a déjà plusieurs mois : « C’est-icy-que-luy-ai-promis-ma-foy-et-latiendrait. » Pas de précisions certaines du lieu et du jour de la rencontre.[réf. nécessaire]

    Autres monuments

    • Jardin des Échelettes[20].

    Économie

    La commune abrite un établissement de l'IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, ex-Cemagref) dépendant de l'IRSTEA de Clermont-Ferrand[21].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/allier-03
    2. Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier
    3. Carte de Montoldre sur Géoportail.
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Résultats des élections législatives 2012 - Allier > 1re circonscription > Montoldre », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    11. « Résultats des élections départementales 2015 - ALLIER (03 ) - canton de Saint-Pourçain-sur-Sioule - commune de Montoldre », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    12. « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
    13. « Les élus communautaires », sur le site de la communauté de communes Varennes-Forterre (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Index des édifices de Montoldre dans la base Mérimée.
    19. « Ancien château de Gayette », notice no PA00093185, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « Jardin des Échelettes », notice no IA03000192, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Centre de Clermont-Ferrand sur le site de l'IRSTEA.
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