Samoëns

Samoëns (prononcé [samwɛ̃]) est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes, jouxtant la frontière suisse. Village de la communauté de communes des Montagnes du Giffre, la commune comptait 2 473 habitants en 2019. Sa station de ski et son domaine skiable ont fusionné avec le domaine du Grand Massif.

Samoëns

Vue générale du village de Samoëns.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes des Montagnes du Giffre
Maire
Mandat
Jean, Charles Mogenet
2020-2026
Code postal 74340
Code commune 74258
Démographie
Gentilé Septimontains
Population
municipale
2 473 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Population
agglomération
3 904 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 05″ nord, 6° 43′ 41″ est
Altitude Min. 671 m
Max. 2 665 m
Superficie 97,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Samoëns
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluses
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Samoëns
Géolocalisation sur la carte : France
Samoëns
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Samoëns
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Samoëns
Liens
Site web mairiedesamoens.fr

    Géographie

    Situation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    La commune de Samoëns est située au cœur des Préalpes du nord dans la vallée du Giffre. Cette commune de montagne est une des plus étendues du département de la Haute-Savoie. La vallée de Samoëns et ses neuf hameaux se distinguent par la richesse de son patrimoine et une activité continue tout au long de l'année, principalement emmenée par le tourisme hivernal et estival.

    Le chef-lieu est situé à 703 mètres d'altitude, mais la commune culmine à 2 666 m à la pointe des Avoudrues.

    Communes limitrophes

    Relief, géologie

    Le rouleau de Bostan à Samoëns. Juillet 2020.

    La commune est protégée par l'Aiguille de Criou et à deux pas du cirque du Fer-à-Cheval, dernier bastion des Alpes calcaires.

    Le calcaire prédomine aux alentours ; Samoëns est traversée par le Giffre, qui est le principal affluent de l'Arve.

    Si les montagnes de Samoëns restent d'altitude relativement modeste, la commune est renommée pour son relief karstique original et pour ses cavités souterraines d'une extraordinaire profondeur tels les gouffres Jean-Bernard et Mirolda.

    Le nom des sept monts ou alpages entourant selon la tradition la commune sont : Cuidex, Vigny, Folly, Oddaz, Bostan, Chardonnière, Freterolles, La Vullie (semble être sur le Criou) ; dans un document ancien, on parle aussi de Versitorie, mais le lieu n'est plus connu[1].

    Hydrographie

    Le lac des mines d'or, à Samoëns. La montagne est le Rouleau de Bostan. Juillet 2020.

    Climat

    La situation de Samoëns, d'une altitude de 710 m au chef-lieu, se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[2]. Les hivers sont froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi plus humides.

    Urbanisme

    Typologie

    Samoëns est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Samoëns, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 3 904 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (2,1 %), prairies (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Immobilier

    De nombreuses maisons et appartements sont achetés comme résidences secondaires ou investis par des familles citadines[12].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Samoens en 1167[13] et Samoën[14]; Samoyn, Semoeng au XIIIe siècle; Samoùan en 1652[14].

    Le toponyme Samoëns désignerait, selon une croyance locale, les « sept monts ou montagnes »[14], parfois « alpages », qui entoureraient la commune. Il s'agit d'une étymologie populaire à partir du francoprovençal sat « sept » et de moens « mont » (mot issu du latin montis), mais qui serait à prendre en ce cas au sens d'« alpage »[14]. Cette référence proviendrait des alpages albergés par les sires de Faucigny aux habitants, vers le XIIe siècle[14]. C'est à partir de cette étymologie populaire que des clercs ont latinisé le nom en Septimontium et vallis septem montium qui a servi à forger le gentilé Septimontain, selon un processus récurrent en toponymie.

    L'auteur Théodore Perrenot et le toponymiste Albert Dauzat considèrent que ce nom de lieu est d'origine burgonde, c'est-à-dire germanique orientale, on a par ailleurs trouvé des traces d'établissements burgondes dans le vallon[15],[13],[14]. Samoëns représenterait la « contraction de *Sammodens, *Sanmodens, issu d'un primitif *Sânemôdingos, « chez les Sânemôdingi »[14]. ». Il s'agit d'un composé de l’anthroponyme Sanemod, Senamod[13],[14], suivi du suffixe germanique -ing, romanisé en -ingos, qui explique de manière générale la terminaison en -ens, parfois -ans, dans la région[16]. On rencontre en effet plusieurs toponymes ayant cette finale, comme : Franclens, Marlens, Neydens, Thorens, Usinens, Randens (Savoie), Rotherens (Savoie), etc.

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Samouan(19) (graphie de Conflans) ou Samouens (ORB)[17].

    Histoire

    Lors de la guerre qui oppose les Suisses et les Bourguignons, la maison de Savoie se rallie à ces derniers et une armée savoyarde assiège la ville valaisanne de Sion. En représailles, les troupes confédérées de Berne et Lucerne franchissent le col de Joux Plane et incendient Samoëns le 10[18] ou 11[19],[20] incendiant le bourg. Elles détruisent le château de la Tornaltaz situé au sommet de ce qui est aujourd'hui le Jardin botanique alpin La Jaÿsinia. Puis elles évacuent par le col de Coux[21].

    Vingt ans plus tard un incendie accidentel embrase l'église et une partie du bourg qui venait d'être reconstruit[21].

    Du XIVe au XIXe siècle, les tailleurs de pierres de Samoëns sillonnèrent l'Europe. Parmi leurs constructions figurent les hôtels de ville d'Annecy et de Bonneville, l'église paroissiale de Ferney-Voltaire, la cité de Carouge, plusieurs forts de Vauban, les canaux bâtis sous Napoléon, le Sénat de Savoie à Chambéry, et même des édifices en Louisiane. Certains devinrent architectes et l'un d'eux fut élu maire de Ferney-Voltaire. Selon la tradition, la confrérie des tailleurs de pierre de la vallée, les « frahans », serait beaucoup plus ancienne et remonterait à l'époque des empereurs romains, où quatre d'entre eux, chrétiens, furent martyrisés pour avoir refusé d'édifier une statue vouée au culte de l'empereur[22],[23].

    Les montagnes de Samoëns accueillent, au milieu du XIXe siècle, des exilés républicains du Second Empire français, comme les familles Pollet et Milliet[24].

    Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 2], dont 352 pour la commune[27],[28]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[29].

    Seule station de sports d'hiver à pouvoir se réclamer d'être patrie des tailleurs de pierre[30], Samoëns voit aujourd'hui son activité principalement articulée autour du tourisme. Après avoir accompagné la démocratisation des sports d'hiver depuis les années 1960, elle a misé avec succès sur le tourisme estival de montagne, jouant sur la proximité d'axes majeurs de communication : ligne de TGV Paris - Saint-Gervais, autoroute A40, proximité de l'aéroport International de Genève. Devant l'afflux qu'elle suscite, elle s'efforce de préserver les spécificités et le caractère savoyards de son environnement.

    Politique et administration

    Les maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 1971 Hubert Jaÿ    
    mars 1971 mars 1989 Adelin Malgrand DVG Professeur d'enseignement agricole
    Conseiller général du canton de Samoëns (1961-1998)
    mars 1989 juin 1995 François Mogenet DVD Conseiller général du canton de Samoëns (1998-2015)
    juin 1995 mars 2001 Adelin Malgrand UDF Professeur d'enseignement agricole
    Conseiller général du canton de Samoëns (1961-1998)
    mars 2001 mars 2008 André Simond UDF[31]  
    mars 2008 mai 2020 Jean-Jacques Grandcollot UMP-LR Professeur de technologie
    mai 2020 En cours Jean-Charles Mogenet[32]   Travaux forestiers

    Jumelages

    La ville de Samoëns est jumelée avec :  Fordongianus (Italie) depuis 2009.

    Population et société

    Évolution démographique

    Les habitants sont les septimontains peut-être en souvenir des sept « monts » ou alpages communaux dont jouissaient les habitants des siècles passés, mais l'ancien usage était Samoisiens[33]. Le gentilé semble toutefois apocryphe[14].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2019, la commune comptait 2 473 habitants[Note 3], en augmentation de 8,37 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    2 8773 1823 2293 9293 9113 7583 2263 0082 509
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    2 5362 5852 5402 5232 5322 5402 5052 3152 220
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    1 9011 9021 8281 7321 7381 6341 6731 6471 724
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 - -
    1 9542 1482 3232 3322 2992 4512 473--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 197 hommes pour 1 271 femmes, soit un taux de 51,50 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,80 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90 ou +
    2,0 
    7,0 
    75-89 ans
    9,7 
    19,5 
    60-74 ans
    20,4 
    24,4 
    45-59 ans
    23,8 
    17,8 
    30-44 ans
    17,2 
    16,2 
    15-29 ans
    13,0 
    14,2 
    0-14 ans
    14,0 
    Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,4 
    5,6 
    75-89 ans
    7,7 
    14 
    60-74 ans
    15,1 
    20,8 
    45-59 ans
    20,3 
    21,6 
    30-44 ans
    21,2 
    17,5 
    15-29 ans
    15,9 
    20 
    0-14 ans
    18,4 

    Sports

    Les sports principaux sont le ski et le snowboard mais il y a aussi la moto-neige, la balade en raquettes et la luge. en été, On peut faire de l'équitation et du vélo (VTT).

    L'ancienne patinoire.

    Économie

    Tourisme

    La station de ski de Samoëns est intégrée à l'ensemble du domaine skiable du Grand Massif, avec Sixt, Morillon, Les Carroz d'Arâches et Flaine, soient 265 km de pistes et plus de 70 remontées mécaniques.

    Samoëns appartient aux communes de la Vallée du Haut-Giffre, du nom de la rivière traversant celle-ci.

    En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 19 669 lits touristiques répartis dans 3 001 structures[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit : 940 meublés ; 6 résidences de tourisme ; 8 hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air ; 8 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 6 refuges ou gîtes d'étape et trois chambres d'hôtes[40].

    En 2017, la commune est labellisée « Station verte »[41].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    En 2004, le gouffre Mirolda est devenu la seconde cavité souterraine la plus profonde du monde, cédant la première place au gouffre Krubera-Voronja en Abkhasie (Caucase). Le gouffre Mirolda est situé dans le massif du Criou, dont le point culminant surplombe directement le village. Le dénivelé entre son entrée supérieure (2 342 m) et le fond de la cavité est de 1 733 m[42].

    Le gouffre Jean-Bernard, situé sur la montagne du Folly et exploré par les Vulcain de Lyon, est également à citer aussi parmi les gouffres les plus profonds au monde[43]: le dénivelé entre son entrée supérieure et le fond de la cavité est de 1 602 m.

    Ces deux grandes cavités, à l'exploration difficile du fait de leur localisation, ont été pendant de nombreuses années considérées comme les plus profondes cavités mondiales[44]. Elles font de Samoëns une capitale mondiale de la spéléologie de haut niveau[réf. nécessaire].

    Lieux et monuments

    La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[45] et un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[46]. Par ailleurs, elle compte cinq objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[47] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[48].

    Patrimoine religieux

    Il existe autant de chapelle que de villages ou hameaux[50] :

    • Chapelle du hameau de Bérouse (v. 1481), anciennement installée au col de Couz
    • Chapelle de Vercland (1626)
    • Chappelle de Vallon (1636)
    • Chapelle de Vigny (1676)
    • Chapelle de Chantemerle (1684)
    • Chapelle aux Allamands (1834)
    • Chapelle de l'Etelley ou de Lestelley.

    Patrimoine architectural

    La Halle de la Grenette.
    La fontaine.

    Samoëns possède une situation stratégique pour les seigneurs de Faucigny qui y établissent un château, probablement sur le site d'un ancien château castral. Depuis le XIIe siècle, du château de Montanier (Montagny, Montanier) (castrum Montanerii) v. XIIIe siècle, parfois dit de Samoëns (Castrum et Castellania Septimontii) ou encore de la Tournelette[51],[52], il ne reste que des ruines, situé au sommet du jardin botanique alpin La Jaÿsinia. Ce dernier a été inauguré en 1906 et est classé Jardin remarquable de France[53]. Il s'étend sur 3,5 hectares. Il fut offert par Marie-Louise Jaÿ. Il est planté de plus de 8 000 plantes de montagnes du monde entier.

    Samoëns étant le siège de la châtellenie de Samoëns, de nobles familles y ont établi des maisons fortes dans les environs :

    • Maison forte dite de Lucinge ou de la Tour[54] (attestée), au sud-est de la colline où est installé le château[52],[55],[56]. Il s'agit aujourd'hui de l'Hôtel de Ville[57]. Elle appartient à la famille de Lucinge, qui possède également la maison forte de Vallon (attestée)[57].
    • Maison de la famille de Graveruazà ou Graveyruel (attestée vers 1300), à l'ouest[56],[57]
    • Maison forte dite de Couvette (ce nom provient du nom d'un fief détenu à Fillinges) appartenant à la famille de Menthon (vers 1340), au sud-ouest[52],[55],[56],[57]. La famille hérite d'ailleurs d'une partie des biens des Lucinges[57].

    Sur la place du village, on peut observer le Gros tilleul, ainsi qu'une halle du XVIe siècle, la Grenette, et une fontaine aux quatre becs de bronze appelés bourneaux.

    Dans les environs, on peut également

    La commune possède une base de loisirs, le lac aux Dames, où l'on a aménagé des terrains de sport, un accrobranche, des chemins de randonnée, un golf et une aire de jeu pour enfants.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Samoëns bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[58].

    Personnalités liées à la commune

    Samoëns depuis le jardin botanique.

    Héraldique

    Les armes de Samoëns se blasonnent ainsi :

    « Écartelé : au premier et au quatrième de gueules aux trois pals d'or, au deuxième et au troisième d'azur à un sapin de sinople soutenu d'une chaîne de sept monts de sable aux sommets enneigés d'argent mouvant de la pointe[réf. nécessaire] ».


    Au XVIIe siècle, les armes du mandement se blasonnaient ainsi : trois paux de gueules sur or avec un pin [60].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Colette Gérôme, Histoire de Samoëns : Sept montagnes et des siècles, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 255 p. (ISBN 978-2-84206-274-3, lire en ligne)
    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 535-544, « Samoëns ».
    • Hippolyte Tavernier, Histoire de Samoëns, Haute-Savoie : 1167-1792, Chambéry, imp. Ménard, , 291 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[25],[26].
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Simon Violaine, guide de la Société des Maçons de Samoëns.
    2. [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur site du Service de l’inventaire forestier et statistique - Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) - inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p. 4.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Samoëns », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. GEO no 398 d'avril 2012 p.12
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 641a
    14. D'après Henry Suter, « Samoëns », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
    15. Théodore Perrenot et Albert Dauzat, La Toponymie burgonde, 1942, p. 200, 284.
    16. Charles Rostaing, Les noms de lieux, Paris, Presses Universitaires de France, , p. 64
    17. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    18. Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge, Editions L'Harmattan, , 620 p. (ISBN 978-2-7475-1592-4, lire en ligne), p. 50.
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