Vaugneray
Vaugneray est une commune française située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Vaugneray | |
Vue à partir des collines de Vaugneray, Lyon et le mont Blanc. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallons du Lyonnais (siège) |
Maire Mandat |
Daniel Jullien 2020-2026 |
Code postal | 69670 |
Code commune | 69255 |
Démographie | |
Gentilé | Valnégriens (très rarement Valnigrins) |
Population municipale |
6 080 hab. (2019) |
Densité | 243 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 44′ 18″ nord, 4° 39′ 26″ est |
Altitude | Min. 260 m Max. 804 m |
Superficie | 25,02 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Vaugneray |
Localisation | |
Liens | |
Site web | vaugneray.com |
La commune est née le de la fusion de l'ancienne commune de Vaugneray et de la commune voisine Saint-Laurent-de-Vaux[1].
Géographie
Localisation
Vaugneray est une commune située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Lyon, capitale des Gaules.
Communes limitrophes
Chevinay | Pollionnay | Grézieu-la-Varenne | ||
Courzieu | N | Brindas | ||
O Vaugneray E | ||||
S | ||||
Yzeron | Messimy |
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune compte un certain nombre de lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[2] dont le Cumet, la Maison Blanche, Clavigny, la Milonière, le Martin, Samazanges, les Alouettes…
Géologie et reliefs
Vaugneray se cale confortablement contre les Monts du Lyonnais et s’ouvre sur le Grand Lyon et les Alpes. Son vaste territoire, façonné par l’agriculture, est propice à la randonnée à travers de vastes étendues boisées. Le col de la Luère (714 m) et le col de Malval (732 m) permettent des passages directs vers la vallée de la Brévenne.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Hydrographie
La commune est traversée par l'Yzeron, affluent du Rhône, qui forme le val noir, nom donné au vallon situé entre les communes d'Yzeron, Saint-Laurent-de-Vaux et Brindas, et ses affluents :
Transports
La commune est desservie par la ligne d’autocars N° 147 (Craponne – Pollionnay) du réseau Les cars du Rhône, ainsi que par « Les transports en commun de Vaugneray » vers Craponne.
Voies de communication
On accède à la commune par :
- la D 50, de Brindas au sud est à 4,7 km ;
- la D 611, de Grézieu-la-Varenne au nord est à 2,9 km.
Urbanisme
Typologie
Vaugneray est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[12] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), prairies (27,9 %), zones urbanisées (8,9 %), terres arables (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Logement
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 2 285 (dont 73,4 % de maisons et 25,5 % d’appartements).
Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 3,5 % des résidences secondaires et 6,7 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 70,1 % contre 27,9 % de locataires[19].
La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 4,8 %[Note 4].
Toponymie
Sur l’origine du nom Vaugneray, deux hypothèses sont à considérer :
- Une origine latine au travers du Valle Nereia (« val noir ») [Note 5]. Le nom Val noir aurait pour origine, soit la couleur très sombre des forêts qui entourent la vallée du même nom et dans laquelle se situe la commune[20], vallée creusée par l'Yzeron depuis le Col de Malval ; soit la couleur de la pierre locale, syénite particulièrement sombre que l'on appelle communément vaugnérite. Dans cette hypothèse, il est également utile de relever que la racine val noir se retrouve dans le gentilé des habitants de la commune.
- Une origine issue de l'expression Vallis nériacensis (vallée de Nerius), un gentilice gallo-romain[Note 6] - [21]. La plus ancienne mention connue date du ( « in agro Vallis Neriacensis », Cartuaire de Savigny, charte 29 ).
Enfin, on notera utilement les références topographique à la commune dans le fichier topographique de Marguerite Gonon:
- Au XIIIe siècle, on retrouve le nom de Valnerey,
- Aux XIVe – XVe siècles, les noms de Vallis Nigre, Vauneyreu, Vannerieu, Valnireu et Vaunerey,
- Au XVIe siècle, les noms de Vaulgnieureys, Vaulgneray et enfin Vaugneray.
Histoire
Seigneuries
D'abord ce sont les chanoines comtes de Lyon qui exercèrent la justice mais uniquement sur le bourg. Puis à partir de 1684, les seigneurs de Bénévent ont obtenu le droit d'exercer la justice sur le reste de la paroisse. À Vaugneray il existait également les fiefs d'Hoirieux et de Charpieux.
Les activités économiques
- Autrefois à Vaugneray, les activités économiques majeures étaient lié à l'agriculture, comme la polyculture, la culture de la vigne et des châtaignes mais aussi l'élevage.
- D'autre part il existait des activités liées au blanchissage et au tissage du velours à domicile, ainsi que des activités liées aux mines et aux tuileries.
- Auparavant cinq foires annuelles se tenaient dans le village, les , , , et .
Les informations relatives à l'histoire de cette commune sont la fusion des informations des deux communes fusionnées.
Politique et administration
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Vaugneray (siège) | 69255 | CC des Vallons du Lyonnais | 22,38 | 4 925 (2012) | 220
|
Saint-Laurent-de-Vaux | 69221 | CC des Vallons du Lyonnais | 2,64 | 270 (2012) | 102 |
Jumelages
Vaugneray tisse des liens d'amitié avec les villages de la commune de Berghin (judet Alba) Roumanie, depuis 1989, par l'association intercommunale Amitié et solidarité en Ouest lyonnais.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 6 080 habitants[Note 7], en augmentation de 16,77 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La mairie construite par l’architecte J. Bernard entre 1891 et 1894 ;
- La place du marché ;
- L’église Saint Antoine L’Ermite de style néo-roman ;
- L'église de St Laurent de Vaux, construite vers 1880 ;
- Le Château d’Hoirieu, ancien fief acquis en 1229 par Guillaume de Jarez, abbé de l’île Barbe ;
- Le Château de Bénévent (privé) ;
- La Grand’maison Valentin (privé) ;
- Le Jardin Joseph Vialatoux situé au cœur du village ;
- L’Aqueduc de l'Yzeron[21].
Personnalités liées à la commune
- Joseph Rambaud, professeur, économiste et homme d'affaires, maire de Vaugneray de 1882 à 1892 et conseiller général.
- Joseph Vialatoux, philosophe qui a vécu à Vaugneray jusqu’à son décès en 1970.
- Guillaume de Jarez, acquéreur du Château d’Hoirieu en 1229
- Khaled Kelkal y fut abattu le au lieu-dit Maison Blanche par les gendarmes de l'EPIGN.
Voir aussi
Bibliographie
- René Clavaud, Jacques Pèrenon et Robert Chappelet, Le chemin de fer Lyon : Vaugneray, Breil sur Roya, Edition du Cabri, , 311 p. (ISBN 978-2-914603-36-2)
- Département du Rhone, Préinventaire des monuments et richesses artistiques, Vaugneray, 1988.
- Tranches d'histoire, A. Hernoud, 2002.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Vaugneray (commune déléguée) » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Mentionnée dans une charte en l’an 994.
- Mention connue en 911 dans le cartulaire de Savigny.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Arrêté du 9 octobre 2014 portant création de la commune nouvelle de Vaugneray.
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, (consulté en )
- « Plan séisme consulté le 18 mai 2018 ».
- Sandre, « ruisseau des Aduts ».
- Sandre, « ruisseau de la Milonière ».
- Sandre, « ruisseau Goutte Lays ».
- Sandre, « Dronau ».
- Sandre, « Chaudanne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Statistiques officielles de l’INSEE.
- Lyon historique
- Site officiel de Vaugneray
- D'après "Tranches d'histoire" de A. Hernoud. (juste qu'en 2015, maires de l'ancienne commune de Vaungneray seulement)
- Extrait de la fiche de M. Daniel JULLIEN, sur lesbiographies.com
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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