Vellerot-lès-Belvoir

Vellerot-lès-Belvoir est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Vellerot-lès-Belvoir

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Vellerot-lès-Belvoir.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sancey-Belleherbe
Maire
Mandat
Roland Douriaux
2020-2026
Code postal 25430
Code commune 25595
Démographie
Population
municipale
93 hab. (2019 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 02″ nord, 6° 36′ 06″ est
Altitude Min. 559 m
Max. 843 m
Superficie 6,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bavans
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vellerot-lès-Belvoir
Géolocalisation sur la carte : France
Vellerot-lès-Belvoir
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Vellerot-lès-Belvoir
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Vellerot-lès-Belvoir
    Vellerot-lès-Belvoir, vu de la route de Rahon.

    Les habitants de Vellerot-lès-Belvoir sont appelés les Vellerots.

    Géographie

    Géographie physique

    Le territoire communal de Vellerot-lès-Belvoir, de forme compacte et d'une superficie de 604 ha, se trouve dans le massif du Jura et s'étend dans sa partie nord sur le revers méridional, boisé, de la chaîne du Lomont, qui culmine ici à 844 m, pour descendre ensuite en pente douce et en terrain majoritairement découvert vers le val de Sancey (560 m au point le plus bas de la commune). Vers le sud-est, s'amorcent les premières pentes du mont de Belvoir. Le village, entouré de vergers, est situé au pied même du Lomont (600 à 620 m d'altitude).

    Toponymie

    Valeroy dessoz Belvoir en 1285 ; Voillerot en 1310 ; Valerat en 1378 ; Veillerot en 1390 ; Vellerot, Vellerat derrier Belveoir en 1547 ; Vellerot-lez-Belvoye en 1614 ; Vellerot-lez-Belvoir en 1671[1].

    Communes limitrophes

    Anteuil
    Orve N Vyt-lès-Belvoir
    O    Vellerot-lès-Belvoir    E
    S
    Rahon Belvoir

    Urbanisme

    Typologie

    Vellerot-lès-Belvoir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,2 %), prairies (25,4 %), terres arables (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Au Moyen Âge, Vellerot appartenait à la puissante famille seigneuriale des Montfaucon et releva par la suite plus ou moins directement du comté de Montbéliard. Comme toute la Franche-Comté, le village est cédé à la France par le traité de Nimègue en 1678.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Jacques Mougey    
    mars 2008 2014 Marie-Pascale Froidevaux[9]    
    mars 2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Roland Douriaux [10]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    SE Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2019, la commune comptait 93 habitants[Note 2], en diminution de 16,22 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    245194247247260264248268256
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    234232241236240205204188180
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    147159150146149150159139134
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    12913713614412012111511598
    2019 - - - - - - - -
    93--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vellerot-les-Belvoir compte parmi les plus petites communes du département du Doubs. Sa population n'a cessé de baisser depuis le milieu du XIXe siècle, où l'on y recensait 264 habitants en 1836.

    Économie et infrastructure

    Vellerot-lès-Belvoir reste un village où prédomine l'agriculture (élevage, céréales, arbres fruitiers). En dehors du secteur primaire, il convient de mentionner le parc éolien du Lomont, que se partagent sept communes, et la scierie du Gros Chêne. Parmi les personnes actives, un certain nombre va travailler dans les grandes agglomérations de la région.

    Le village est à l'écart des grands axes routiers. La D 36 le relie à Clerval vers l'ouest par le col de Ferrière et à Pont-de-Roide et Saint-Hippolyte vers l'est par la vallée de la Barbèche, tandis que la D 31 permet de gagner L'Isle-sur-le-Doubs au nord et Sancey au sud. L’accès le plus proche à l'autoroute A 36 est celui de L'Isle-sur-le-Doubs, à 11 km.

    Chapelle Notre-Dame

    Lieux et monuments

    • Parc éolien du Lomont
    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : construite en 1863. Située dans l'archidiocèse de Besançon, elle est desservie par l'UP de Sancey-Belleherbe. Le curé est M. l'abbé Jean-Louis Courbaud.
    • Deux chapelles à la sortie du village en direction de Clerval, dont l'une, édifiée en 1879, comporte des fresques anciennes à l'intérieur.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, BESANÇON, CÊTRE, .
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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