Vendenesse-sur-Arroux

Vendenesse-sur-Arroux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. Vendenesse-sur-Arroux est un village fleuri deux fleurs.

Vendenesse-sur-Arroux

l'Arroux, l'école et l'église de Vendenesse-sur-Arroux

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme
Maire
Mandat
Christian Simonin
2020-2026
Code postal 71130
Code commune 71565
Démographie
Gentilé Vendenssois
Population
municipale
569 hab. (2019 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 43″ nord, 4° 03′ 59″ est
Altitude Min. 243 m
Max. 352 m
Superficie 16,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gueugnon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gueugnon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vendenesse-sur-Arroux
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Vendenesse-sur-Arroux
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Vendenesse-sur-Arroux
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Vendenesse-sur-Arroux
Liens
Site web vendenesse-sur-arroux.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Vendenesse-sur-Arroux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gueugnon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,9 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), forêts (11,7 %), zones urbanisées (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Vindonissia doit son nom, soit à la déesse gauloise Vindonissia ou tout simplement au fait que l’eau claire y coulait.

    Vindo signifie blanc et issia est le superlatif de blanc.

    Histoire

    Préhistoire

    Certaines découvertes prouvent que la région et le territoire de la commune étaient habités aux temps préhistoriques et servaient de terrain de chasse, deux haches de pierre datant du néolithique ont été trouvées aux chevannes[réf. nécessaire]

    Vendenesse-sur-Arroux à l'époque de Courtépée

    Paroisse, vocable Saint-Marcel, archiprêtré de Luzy, à la collation de l'évêque d'Autun; 200 communiants. Le clocher et partie de la paroisse sont une seigneurie à M. Duprat de Barbançon; une autre partie dépend des justices de Beaudésir, château et fief à Pierre du Breuil de la Motte : la Tour du Bois à Paul Ducret, chevalier de Saint-Louis. Cheuraux (Chevriaux) et Chassigneux, le tout dans la bailliage de Montcenis. La partie qui est dans celui de Charolles dépend de la justice de Toulon. Hameaux : Atrecy, Montdemot, avec quelques vignes, Séfrain, Condemine... Plusieurs domaines. Vestiges du château de Rochefort; Jean de Mazilles y résidait en 1500; fief dépendant d'Essanley. port à Vendenesse pour le bois. A une lieue et demi de Toulon, trois de Digoin, six de Montcenis.

    Du Moyen Âge à la Révolution

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    À partir du XIIe siècle, l’Arroux sert de limite entre les provinces de Bourgogne et du Charolais. Vendenesse-sur-Arroux est donc coupé en deux. Un document de 1666 (enquête de Bouchu)[8] précise que la partie Bourgogne relève du bailliage de Montcenis et du grenier à sel de Bourbon-Lancy. Elle est composée des hameaux de Vendenesse (le bourg), Condemine, Beaudésir, Valette, Eschaseault (les Chazeaux), Montdemot et Rochefort. La partie charollaisc est du bailliage de Charolles et du grenier à sel de Toulon-sur-Arroux. Ses hameaux sont Chassigneux, Magneault (Meigneau) et une partie d’Attréchy.

    Au cours du siècle, plusieurs seigneurs se partagent la commune. Il existe, à cette époque, trois châteaux: Rochefort, Valette et Beaudésir. Il n’y a pas de pont et c’est un bateau entretenu par les villageois (pour 50 livres par an) qui permet d’aller et venir. Le seigneur le plus important est le baron d’Essanlé, Claude Saladin de Montmorillon, seigneur de Rochefort et de Valette, d’une partie du bourg, de Montdemot, Condemine, Attrécy et Chassigneux. Ses revenus sont estimés à 800 livres par an (et quelquefois 1 000 livres) et on précise qu’il est sans emploi ! Le seigneur Léonard de Vallerot est, à la même époque, seigneur de Beaudésir. Le territoire de la propriété sur Vendenesse et Gueugnon lui rapporte 900 livres par an. En 1666 (date d’une recherche des feux, ancêtre du recensement), on trouve également Hugue de Colonges, seigneur d’une partie de Montdemot et Attrécy (à cause de sa seigneurie de la tour du bois), le seigneur de Mazoncle, seigneur de Mayneault et d’une partie de Chassigneux, et damoiselle Jeanne Ducret qui est dame de quelques héritages. Le seigneur d’une autre partie d’Attrécy étant l’abbé de Cluny.

    En 1665, en ``Bourgogne’’, on compte 35 "habitants’’ (familles) avec un propriétaire douze métayers, un meunier et dix-huit ``tant journaliers que pauvre veuves et mendiants’’. L’imposition est de 414 livres soit 12 livres par famille en moyenne (ce qui est une imposition normal). Le ``Charolais’’ compte "sept habitants’’ dont quatre métayers, deux « pauvres propriétaire » et un manœuvre. L’imposition, qui n’est pas la même qu’en Bourgogne, est de 100 livres par an. À cela s’ajoute la dime qui est partagée entre le curé d’Uxeau et le seigneur de Chassy. Elle s’élève à 270 livres pour toute la paroisse. Car, si Vendenesse est administrativement partagée, la paroisse est homogène et dépend de l’évêché d’Autun. Par contre, ce sont les paroissiens de Bourgogne qui doivent s’occuper de l’église. Le revenu de la cure est, en moyenne, de 260 livres par an sans la dime, ce qui est peu pour l’époque.

    La production agricole est surtout constituée de seigle et de froment. Le peu de prés qui existe est de « mauvaise qualité » et les bois sont « sans grande valeur. » Il y a trois moulins, celui de Moigneau, celui des Mouches (utilisant l’eau d’un ruisseau) et celui de Valette.

    Le bac de passage de Vendenesse-sur-Arroux

    Afin que la commune coupée en deux par l’Arroux, occasionnant de véritable problème, les habitants se réunissent et font une proposition pour l’achat d’un bac en 1854. Celui-ci est acheté qu’en 1856 pour 120 francs (108,50 euros) et un droit de passage est établi. Ce grand bac de 11 mètres de long sur 4.50 mètres de large garni de son chevalet et de sa traille par un batelet garni de sa chaine et par le nombre de mariniers nécessaires au service permet de desservir le passage. Le dernier bac est consenti pour 9 années, du 1er janvier 1874 au 31 décembre 1883. Le pont est construit en 1884.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1805 1818 Dumaine    
    1819 1831 Theureaud    
    1832 1833 Lheury    
    1834 1852 Jean-Marie Dumontet    
    1852 1854 Louis-Michel Theureaud    
    mars 1855 mars 1860 Alexis Ducroux    
    mars 1860 mars 1896 Alfred de Valence    
    mars 1896 mars 1906 Guy de Valence (révoquer par décret)    
    mars 1906 mars 1908 Lucien Gravier    
    mars 1908 mars 1910 Guy de Valence (démission)    
    mars 1910 mars 1921 Charles Hugon (révoqué)    
    mars 1921 mars 1926 Guy de Valence (démission)    
    mars 1926 mars 1936 Louis Perrin    
    mars 1936 mars 1971 Jean-Marie Fèvre    
    mars 1971 mars 1978 Claude Sauvaget    
    mars 1978 mars 1989 Lucien Dauvergne    
    mars 1989 mars 2008 Jean-Claude Augard   Agent de maitrise
    mars 2008 mai 2020 Gilles Nivot    
    mai 2020 en cour Christian Simonin    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2019, la commune comptait 569 habitants[Note 3], en diminution de 2,23 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    478408499563567535482519466
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    457492486570582607621570565
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    582559527483467439435439415
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    477487478562594590613614590
    2015 2019 - - - - - - -
    574569-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monument

    Châteaux

    • Château de Beaudésir : Au XIIIe siècle, Beaudésir était un fief très étendu et très puissant. Vers 1450, le domaine appartient à Guillaume de Fraigne. En 1474, le fief de Beaudésir est tenu par Jehan des Haultes, à la suite de son mariage avec Gilberte de Fraigne, fille de Guillaume. Jehan des Haultes tenta, en 1471, d'enlever la place de Bourbon-Lancy pour le roi. En 1666, il appartient à Léonor de Vallerot, écuyer, prieur et commanditaire de l'abbaye de Sail-sous-Couzan-en-Forez. À sa mort, c'est sa fille, Françoise de Vallerot, future épouse d'Antoine de Chargères, comte du Breuil, qui en hérite.
      La première partie du château date du XIIe siècle et comprenait, notamment, une cave voûtée qui existe toujours. Une deuxième partie a été construite au XVIIe siècle. En 1700, le château se compose de deux chambres basses, deux chambres hautes, un grenier, une cuisine, deux écuries et une grange. La cour est entourée d'unmur avec deux tours dont l'une est une chapelle dédiée à Sainte Reine et où un ancêtre de la famille Gilbert y aurait été tué en 1789. Derrière le pavillon, se trouve le jardin, un verger et un petit étang avec une cinquantaine de carpes. Les maisons du domaine sont dans la cour et sont occupées par le métayer.
      Beaudésir est, à cette époque, une petite seigneurie qui rapporte entre 900 et 1 000 livres par an.
      Le château aurait été confisqué comme bien national à la Révolution puis racheté par M. Theureaud alors régisseur et ancêtre de la famille Gilbert (ou donné par le seigneur en échange des bons soins pendant son absence). À la fin du XIXe siècle, M. Hugon, grand-père de M. Gilbert, a trouvé le blason du marquis de la Tour Maubourg en construisant la dernière partie du château.
    • Château de Rochefort : Le Château de Rochefort a été bâti sur les fondations d'une ancienne tour de guet romaine. Au Moyen Âge, le château était une puissante forteresse ancrée dans le roc. Les caves et les prisons étaient taillées dans la roche. Le château comprenait également un corps de logis avec deux tours rondes. La seigneurie de Rochefort a toujours fait partie de la grande seigneurie de Luzy. En 1406, le domaine appartient à Gérard de Rochefort et en 1500 à Jean de Mazilles, seigneur de Luzy. En 1603, la moitié du domaine est cédée à Charles de Champignolles, seigneur d'Essenley. À partir de 1641, le sort de Rochefort et en est lié à celui de la baronnie d'Essenley, mais plus aucun seigneur n'y réside et n'y résidera. Le domaine comprend alors une métairie, deux étangs dont l'un est converti en pré aujourd'hui, une vigne dans laquelle se trouve la fontaine Saint-Jean et de bois : bois du Chastenier (du Châtaignier), bois Moutru, bois de la Garenne, de Rochefort, etc. Le seigneur de Rochefort est propriétaire du port de Vendenesse et a le droit de pêcher avec "tous engins". Personne ne peut obtenir un bateau pour passer les voyageurs sans licence et consentement du dit seigneur. Il possède également un moulin appelé moulin Maladrout. Il reçoit aussi les rentes des propriétaires de Montdemot, de Vendenesse et du moulin des Mouches sur le ruisseau de Rochefort. A cette époque, la puissance du seigneur est incontestées. Tous les dimanches, le seigneur de Rochefort descendait la rivière pour venir à la messe. On raconte qu'un jour qu'il était en retard et voyant que la messe avait commencé sans lui, de colère il tua le curé ! Depuis le XVIIe siècle, le tout est en ruine et seule subsiste une vieille tour. Vers 1900, la tour est achetée et restaurée par Pierre Campionnet alors conseiller municipal de Vendenesse. Elle est aujourd'hui délabrée.
    • Le Château du parc : Un premier château était construit en bordure de la rivière. À la fin du XIXe siècle, un château fut reconstruit au milieu du parc par la famille de Valence. Une deuxième tour fut rajoutée un peu plus tard. Vendu en 1954 à la commune de Gueugnon pour en faire un hospice, le château servit quelque temps de logement de fonction, avant d'être démoli en 1976.

    Les Lieux-Dits

    A

    • Attrecy

    B

    • Beaumont
    • Beauvois

    C

    • Cefrin

    D

    • Daniel Dauvergne (Allée)

    L

    • L'Oseraie
    • L'Ouche de Bey
    • La Combatte
    • La Condemine
    • La Cote des Fourriers
    • La Garenne
    • La Jeunesse
    • La Malvelle
    • Le Bitoux
    • Le Bourg
    • Le Chassigneux
    • Le Haut des Brosses
    • Le Mauvais Pas
    • Le Rompe
    • Les Boudards
    • Les Chevannes
    • Les Contettes
    • Les Douillets
    • Les Preles
    • Les Roches Maladroit
    • Les Solins

    M

    • Meygniaud
    • Montdemot

    P

    • Pièce de la Not

    R

    • Rochefort

    T

    • Terre des Viguerons

    V

    • Valette (Moulin de)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gueugnon », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Enquêtes de l'intendant Bouchu en 1666-1669 », sur brionnais.fr (consulté le )
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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