Vigeville
Vigeville est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Vigeville | |||||
L'entrée sud du bourg de Vigeville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Aubusson | ||||
Intercommunalité | Creuse Confluence | ||||
Maire Mandat |
Laëtitia Massicard 2020-2026 |
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Code postal | 23140 | ||||
Code commune | 23262 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
164 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 09′ 43″ nord, 2° 04′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 419 m Max. 541 m |
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Superficie | 7,27 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gouzon | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Généralités
Dans la moitié nord du département de la Creuse, la commune de Vigeville s'étend sur 7,27 km2. Elle est arrosée au sud par le ruisseau de Vigeville, un petit affluent de la Creuse.
L'altitude minimale avec 419 mètres se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, près du puy de Drouille, là où le ruisseau de Vigeville quitte le territoire communal et entre sur celui de Pionnat. L'altitude maximale avec 541 mètres est située environ à un kilomètre au nord-ouest du bourg, au nord de la route départementale (RD) 4[1].
À 500 mètres au sud de la RD 4, le bourg de Vigeville est situé, en distances orthodromiques, 16 kilomètres à l'est de Guéret, la préfecture, et 25 kilomètres à l'ouest-nord-ouest d'Aubusson, la sous-préfecture.
Le territoire communal est également brièvement desservi à l'est par les RD 13 et 990.
Communes limitrophes
Vigeville est limitrophe de trois autres communes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gouzon », sur la commune de Gouzon, mise en service en 1959[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 841,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols, dans le département de l'Indre, mise en service en 1893 et à 80 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Vigeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), forêts (13,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
En 1997, la commune a reçu la Brique symbolique et le prix départemental au titre des trophées « Villes et villages gagnants » récompensant les collectivités locales qui ont entrepris des travaux de revalorisation du patrimoine.
Politique et administration
Liste des maires
Située depuis 2015 dans le canton de Gouzon, la commune faisait partie avant le redécoupage cantonal de 2014 du canton d'Ahun.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[21].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2019, la commune comptait 164 habitants[Note 7], en diminution de 4,09 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge n'a pas de clocher ; elle recèle quatre objets inscrits au titre des monuments historiques en 1978 : une croix de procession en bronze du XIXe siècle, les trois autres étant en bois polychrome : un tabernacle à ailes du XVIIe siècle[26] et deux statues représentant saint Jean-Baptiste, du XVIIe ou XVIIIe siècle[27] et la Vierge à l'Enfant, du XVIIIe ou XIXe siècle[28].
- Dans le cimetière, une réplique de la tour Eiffel en granit a été érigée sur la tombe d'un ancien maire.
- Au lieu-dit les Monts, présence d’un tilleul de Sully et d'un étang.
- L'église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge vue depuis le sud-est.
- Sa façade occidentale.
- Crucifix devant l'église.
- Reproduction de la tour Eiffel.
- Le monument aux morts.
- L'étang au lieu-dit les Monts.
Personnalités liées à la commune
- Jean Auclair (1946-), député de la Creuse, est né sur la commune.
Voir aussi
Bibliographie
- Yves Lavalade, Les Noms de lieux du pays d'Ahun (Creuse) : Ahun, Cressat, Lépinas, Maisonnisses, Mazeirat, Le Moutier-d'Ahun, Peyrabout, Pionnat, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Yrieix-les-Bois, Vigeville, Éditions de l'Esperluette, Limoges, 2017.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Vigeville sur le site de l'Institut géographique national
- Vigeville sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « 541 » sur Géoportail (consulté le 5 janvier 2022)..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Gouzon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Vigeville et Gouzon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Gouzon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vigeville et Déols », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 30 janvier 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « tabernacle à ailes et exposition », notice no PM23000939, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le .
- « statue : saint Jean-Baptiste », notice no PM23000941, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le .
- « statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM23000942, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le .
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