Villars-le-Pautel
Villars-le-Pautel est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Villars.
Villars-le-Pautel | |||||
Église Sainte-Marie-Madeleine. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts du Val de Saône | ||||
Maire Mandat |
Agnès Carrel 2020-2026 |
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Code postal | 70500 | ||||
Code commune | 70554 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
191 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 53′ 44″ nord, 5° 56′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 220 m Max. 342 m |
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Superficie | 12,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Jussey | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Enfonvelle (Haute-Marne) | Jonvelle | Bourbévelle | ||
Blondefontaine | N | Aisey-et-Richecourt | ||
O Villars-le-Pautel E | ||||
S | ||||
Raincourt | Betaucourt |
Urbanisme
Typologie
Villars-le-Pautel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), terres arables (29,7 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le village s'est appelé autrefois, Vilars le Poutaz en 1281, Villers Potel en 1715. Il se situe au cœur même des confins des trois provinces, à quelques encablures de la borne, ainsi dénommée. Celui-ci existe depuis l'an mil.
Le village possédait une église au XIe siècle, qui fut détruite pendant les différentes guerres. Elle fut reconstruite vers 1850, sauf le clocher qui date du XVIIIe siècle. De part et d'autre de celle-ci, deux calvaires, réimplantés, qui datent des siècles antérieurs.
Sur la place du village, une fontaine ovale, ainsi qu'une porte cochère d'une maison à décor Renaissance, au centre un blason (heaume et fusil). Au carrefour de la route de Bourbévelle et Jonvelle se trouve une croix à fût corinthien de 1713. On trouve des traces visibles de la voie romaine de Mandeure à Bourbonne.
Village agricole, autrefois c'était un pays de vignoble (1/3 du territoire), principale occupation des habitants. Il connut un essor conséquent entre Napoléon Ier et Napoléon III, la population dépasse les 1100 habitants. Villars, appellatif comtois dérivé de villa (domaine) et du bas latin boute (ancien français paute qui veut dire boue), le village était riche en eaux. Une majorité de maison abrite un ou plusieurs puits. Aux deux grandes fontaines collectives ont succédé de vastes fontaines lavoirs, dont trois subsistent dans une architecture différente[8].
Théâtre de nombreux affrontements pendant la Seconde Guerre mondiale, tout le village a été fouillé par les Allemands pendant l'occupation. Beaucoup de juifs se sont réfugiés dans les maisons des résistants. Pendant l'avancée des Alliés en France, un bombardier s'y est écrasé. Les tombes des soldats sont toujours là.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Villars-le-Pautel fait partie depuis la Révolution française du canton de Jussey. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, celui-ci s'est étendu, passant de 22 à 65 communes[9].
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes du Pays jusséen, intercommunalité créée au et qui regroupait environ 4 300 habitants en 2009.
L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [10] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale a prévu la fusion cette intercommunalité avec d'autres, et l'intégration à la nouvelle structure de communes restées jusqu'alors isolées[11]. Cette fusion, effective le , a permis la création de la communauté de communes des Hauts du val de Saône, à laquelle la commune est désormais membre.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 191 habitants[Note 2], en augmentation de 2,14 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Lavoir au rue du Pot Clair.
- Lavoir au rue de la Chavanne.
- Chapelle funéraire Drouhin Dechanet.
- Monument aux morts.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'écho des trois provinces, n° 154, p. 13.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
- « Christian Jamey réélu », L'Est républicain, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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