Violette de Toulouse (confiserie)

Les violettes de Toulouse sont des friandises élaborées à partir de fleurs fraîches de violettes cristallisées dans du sucre créées par Candiflor en 1818[3]. Il s'agit d'une des spécialités culinaires de la ville de Toulouse.

Violette de Toulouse
Friandises appelées "Violettes de Toulouse"

Lieu d’origine	Toulouse
Créateur	Candiflor (anciennement Doumeng et Bonnel)[1]
Date	1818[2]
Place dans le service	Confiserie
Ingrédients	Fleurs fraîches de violettes (Viola odorata, Viola suavis), sucre glace

Caractéristiques

La fabrication de cette confiserie est très délicate. Essentiellement manuelle, elle est élaborée à partir de fleurs fraîches cueillies à maturité en mars.

La fabrication consiste à enrober les fleurs fraîches (variétés Viola odorata ou Viola suavis[4]) de sucre, puis de faire cristalliser le tout. Le confiseur historique de ces violettes cristallisées depuis 1818 est Candiflor[3].

Détails d'une Violette de Toulouse, coupée en trois morceaux afin de distinguer la vraie fleur à l'intérieur

L'appellation « violette de Toulouse » est une marque déposée.

Variantes

Il existe également, dans la région toulousaine, des bonbons parfumés à la violette dits « bonbons à la violette »[5]. Ils sont élaborés comme un bonbon traditionnel et non à partir d'une fleur naturelle enrobée de sucre.

Bonbons à la violette

En Espagne, il existe un petit bonbon, dit « caramelo de violeta », d'une taille de deux centimètres en forme de violette à cinq pétales. Ils ont été initialement fabriqués par Vicente Sola, en 1915, dans sa pâtisserie-confiserie madrilène « La Violeta »[6]^,[7].

Caramelos de violeta

Dans la région de Liège en Belgique, il existe la violette de Liège.

Notes et références

« Patrimoine. Comment Toulouse est devenue la Cité des violettes », sur Actu.fr, 13 mai 2018.
« Commerce. Candiflor cristalise la violette depuis 1818 », sur La Dépêche du Midi, 7 décembre 2006.
(en-US) Alice Furlaud, « Candied violets: how very french », The New York Times,‎ 30 avril 1986 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 28 septembre 2021).
« Rapport de projet sur la violette de Toulouse - EPU Lille », sur Université de Lille, 2003.
(en) Maguelonne Toussaint-Samat, A History of Food, Wiley-Blackwell, 1994, p.556.
(es) Horacio De Dios, Madrid : Guía Completa, De Dios, 2000, p.36.
(es) Manuel Martínez Llopis, Dulcería típica de Madrid : La dulcería española: recetarios histórico y popular, Alianza, 1999, 279 p. (ISBN 978-84-206-4250-5).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Site officiel de Candiflor

Portail de Toulouse
Alimentation et gastronomie

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[1] « Patrimoine. Comment Toulouse est devenue la Cité des violettes », sur Actu.fr, 13 mai 2018.

[2] « Commerce. Candiflor cristalise la violette depuis 1818 », sur La Dépêche du Midi, 7 décembre 2006.

[furlaud-3] (en-US) Alice Furlaud, « Candied violets: how very french », The New York Times,‎ 30 avril 1986 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 28 septembre 2021).

[4] « Rapport de projet sur la violette de Toulouse - EPU Lille », sur Université de Lille, 2003.

[5] (en) Maguelonne Toussaint-Samat, A History of Food, Wiley-Blackwell, 1994, p.556.

[6] (es) Horacio De Dios, Madrid : Guía Completa, De Dios, 2000, p.36.

[7] (es) Manuel Martínez Llopis, Dulcería típica de Madrid : La dulcería española: recetarios histórico y popular, Alianza, 1999, 279 p. (ISBN 978-84-206-4250-5).