Windhoek

Windhoek (prononcé en anglais : /ˈwɪndhʊk/, en afrikaans : /ˈvəntɦuk/, en allemand : /ˈvɪnthʊk/ ; anciennement en allemand : Windhuk) est une ville d'Afrique australe, capitale de la république de Namibie depuis son indépendance en 1990, après avoir été celle de la colonie allemande puis sud-africaine du Sud-Ouest africain. Située dans le centre de la Namibie à 1 700 m d'altitude, elle est la plus grande ville du pays et son centre politique, culturel, économique, financier et social.

Windhoek
Windhuk (de)

Héraldique

Vue sur l'église luthérienne (1910) et sur le centre-ville depuis le musée de l'indépendance.
Administration
Pays Namibie
Région Khomas
Maire Muesee Kazapua
Démographie
Gentilé Windhoekiens [1]
Population 431 000 hab. (2020)
Densité 668 hab./km2
Géographie
Coordonnées 22° 33′ 47″ sud, 17° 04′ 43″ est
Superficie 64 500 ha = 645 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Namibie
Windhoek

    Fondée vers 1844 par Jonker Afrikaner, Windhoek signifie « coin du vent » en afrikaans.

    Toponymie

    Le site où est situé Windhoek a connu au moins sept appellations différentes au cours de sa jeune histoire :

    Histoire

    La région autour de Windhoek est déjà habitée par les San il y a plusieurs milliers d'années[2]. La présence de sources d'eaux chaudes jaillissant de roches volcaniques garantit un apport d'humidité dans une région aride. Jonker Afrikaner, chef des Oorlams, fuyant la colonisation de la région du Cap, fonde la ville de Winterhoek dans les années 1840[3]. Jonker Afrikaner quitte la région en 1852[4].

    Windhoek à la fin du XIXe siècle.

    Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les Boers, de la colonie du Cap, construisent une église en pierre pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes et servant également d'école. À cette époque, Carl-Hugo Hahn et Franz Heinrich Kleinschmidt, de la Société des missions du Rhin, sont également actifs comme missionnaires à Windhoek. La jeune ville commence peu à peu à se développer, mais elle est détruite par la guerre entre les Namas et les Héréros. Lorsque Hugo Hahn visite Windhoek en , il ne trouve « rien d'autre que des chacals et des pintades entre des arbres fruitiers négligés »[5].

    Timbre de 1900 DEUTSCH SÜDWESTAFRIKA, cachet de la poste de WINDHUK.

    En 1878, le Royaume-Uni annexe les îles et les côtes autour de Walvis Bay, et les incorpore à la colonie du Cap en 1884, mais ne s'intéresse pas à l'arrière-pays. Grâce au travail de la Société des missions du Rhin et à l'acquisition de terres par Franz Adolf Eduard Lüderitz, un commerçant, tout un territoire de l'Afrique du Sud-Ouest allemande est proclamé zone sous protection allemande en 1884. Otjimbingwe est choisi comme siège administratif de cette colonie, dans un premier temps, mais dès 1890, Curt von François, alors capitaine des forces allemandes, décide d'établir Windhoek, situé au centre de la colonie, comme nouveau siège administratif[6]. Windhoek est aussi considérée comme une zone tampon stratégique avec les ennemis Namas et Hereros. Curt von François, issu d'une vieille famille française huguenote émigrée en Allemagne après l'abolition de l'Édit de Nantes, fait construire un fort[7],[8]. Dès le début de son histoire, les populations blanche et noire vivent séparées. Avec l'afflux de la population rurale et l'augmentation de l'immigration, principalement en provenance de l'Empire allemand et de l'Afrique du Sud, la population passe à environ 11 000 habitants en 1916.

    L'ère coloniale allemande se termine à Windhoek en , pendant la Première Guerre mondiale[9]. Les troupes sud-africaines, sous drapeau britannique, occupent la ville. Au cours des années suivantes, cette partie de l'Afrique alors appelée Sud-Ouest africain, est administrée par un gouvernement militaire, puis, à partir de 1921, par l'Union d'Afrique du Sud sous un Mandat de la Société des Nations, de type C[10]. La population allemande devient moins importante dans la période d'après-guerre.

    À la suite de la crise économique mondiale des années 1930, et de nouveau après 1955, de grands projets sont réalisés comme l'asphaltage des routes et la construction de barrages et de pipelines pour répondre à la demande croissante en eau. Un certain nombre d'écoles et d'hôpitaux sont également construits. Beaucoup de ces projets sont réalisés par des travailleurs recrutés dans l'Ovamboland, une région du nord, proche de la frontière avec l'Angola. Après consultation avec l'administration du Sud-Ouest africain, mais sans consultation de la population locale, le gouvernement sud-africain, qui commence à mettre en place l'apartheid sur le territoire, décide de créer de nouvelles banlieues dans le nord-ouest de la ville et de reloger tous les habitants noirs de leurs quartiers résidentiels. Cette décision provoque des manifestations et des émeutes dans la première quinzaine de , avec plus d'une dizaine de morts au sein de la population noire, dont une femme, Anna Mungunda[4],[11],[12].

    Ces événements, qui sont entrés dans l'histoire comme le soulèvement de Old Location (nom de l'ancien quartier vidé de sa population noire), ont été un point crucial dans l'histoire de la Namibie. De nombreux dirigeants comme Sam Nujoma, Moses Garoëb, ou encore Clemens Kapuuo y ont participé. Ces événements ont constitué une raison majeure, pour une partie de la population, de se libérer de la domination étrangère et d'acquérir son indépendance. Sam Nujoma est arrêté à la suite du soulèvement, puis contraint à l'exil. La SWAPO est fondée en 1960[11].

    Immédiatement après le soulèvement, entre trois et quatre mille habitants quittent leurs maisons par crainte de nouvelles émeutes policières. Les structures de la vie sociale de l'ancien quartier, Old Location, sont détruites jusqu'à sa fermeture définitive en 1968, pour devenir le nouveau quartier de Hochland Park. La nouvelle banlieue noire au nord-ouest de Windhoek prend le nom de Katutura.

    En 1961 et 1963, les petits chantiers navals de Klein Windhoek et de Pokkiesdraai sont fermés et la politique d'apartheid du gouvernement se poursuit sans relâche[13].

    Conformément aux négociations de la conférence de la Turnhalle (1975-1977), un parlement est élu au suffrage universel en 1978, l'apartheid aboli en 1979 et un gouvernement autonome mis en place en 1980.

    Avec l'indépendance effective de la Namibie, obtenue en 1990, Windhoek demeure la capitale du nouvel État et le siège du premier gouvernement indépendant, sous l'égide de Sam Nujoma. Dès 1990, l'avenue principale de Windhoek, la Kaiserstrasse, est rebaptisée Independence Avenue[14]. La ville est alors toujours très ségréguée, la majorité de la population résidant dans le township de Katutura. Le nouveau maire, élu en 1992, est Björn von Finckenstein.

    L'indépendance du pays donne également à la ville un nouvel élan et un taux de croissance démographique important.

    Géographie et démographie

    Située à 1 650 m d'altitude, la ville et son agglomération comptent 300 000 habitants (2009). Les blancs et les métis (basters en Namibie) forment 33,3 % de la population.

    On y distingue le centre-ville, les quartiers principalement blancs, le quartier métis de Khomasdal et le township noir de Katutura où vivent la majorité des habitants de la ville.

    Située au centre du pays, Windhoek est la porte d'entrée des touristes au carrefour des routes se dirigeant vers Swakopmund et les dunes du désert du Namib à l'ouest, vers le parc d'Etosha au nord, et vers Fish River Canyon et Lüderitz au sud.

    Climat

    Windhoek est située dans une région semi-désertique. Les journées d'été sont très chaudes mais les nuits fraiches.

    Les mois printaniers de juin, juillet et août sont les moins pluvieux.

    Moyenne mensuelle des plus hautes et basses températures
    Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aoû Sep Oct Nov Déc
    Temp. les plus hautes °C 31 29 28 26 23 21 21 24 27 29 30 31
    Temp les plus basses °C 18 17 16 13 9 7 7 9 12 15 16 17
    Precip (mm) 78 80 79 38 7 1 1 1 3 12 27 42

    Transport

    Windhoek dispose de deux aéroports.

    L'aéroport international Hosea Kutako de Windhoek, est situé à 42 km à l'Est de la ville. Il est accessible par des vols directs à partir de Londres, Paris, Francfort, Munich, Luanda et Johannesbourg et quotidiennement desservi par les compagnies South African Airways, LTU et Air Namibia.

    L'aéroport d'Eros de plus faible capacité traite les vols de courte distance et les vols charters.

    Les trois principales routes d'accès à Windhoek sont celles passant par Rehoboth, Gobabis et Okahandja.

    La gare de Windhoek relie la ville au chemin de fer.

    Architecture

    Vue en 1996 depuis l'entrée de l'Alte Feste sur l'église luthérienne et la statue du Cavalier allemand du Sud-Ouest.
    Autre angle de vue en 2017 sur l'église luthérienne et sur le nouveau monument de l'indépendance (qui a remplacé la statue du Cavalier allemand).

    L'artère principale qui va du nord au sud est Independence Avenue (plus connue pendant 100 ans sous le nom de Kaiser-Strasse) et croise au centre de la ville l'artère secondaire, Sam Nujoma Drive (ancienne Curt von François). En 1928, Kaiser Strasse fut la première rue pavée de la capitale suivie 10 ans plus tard par Gobabis road.

    Independence Avenue et la rue piétonne Post Str. concentrent les boutiques et les restaurants du centre ville (Gatheman Haus).

    Tout proche, sur Robert Mugabe Av. (ex-Leutwein Strasse), L'église luthérienne de Windhoek (1910), véritable symbole de la capitale namibienne, domine la ville au côté du vieux fort allemand (Alte Feste) et de la statue équestre du cavalier du Sud-Ouest (Reiterdenkmal) datant de 1912. Aussi proche, le Tinten-Palast (1913) est le siège du parlement et du gouvernement. Plusieurs statues sont disséminées dans la ville dont celles de Curt von François (1965) et de chefs tribaux, anticolonialistes ou anti-apartheid comme Hendrik Witbooi, Hosea Kutako et Theofilus Hamutumbangela.

    Dans les environs immédiats se succèdent des villas coloniales de type allemand (villa Lanvers), la cathédrale Ste Mary et la vieille gare de la ville.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La ville est dirigée par un conseil de quinze membres élus au suffrage universel. Depuis les élections des 26 et , le conseil comprend onze membres de la SWAPO, trois du RDP et un de la NUDO. Depuis les élections municipales de , la ville est dirigée par une coalition de 5 partis d'opposition à la SWAPO[15]. Job Amupanda, élue sous les couleurs de Affirmative Repositioning, un mouvement issu de la SWAPO et affilié à la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique, a été élue maire de la ville le .

    Liste des maires

    1909–?Gustav Voigts (1866-1934)
    1911–1916Peter Müller (1873-1934)
    1916–1920Johann Robert Schmalz (1871-1940)
    1920–1922Peter Müller
    1927–1928Joseph Wood
    1928-1939John Christian Theodor Meinert (1886-1946)
    1941-1946Marie Elizabeth May Bell
    ......
    1954–1955Willem Hendrik Immelman
    1956–1957Hermanus Johannes Steyn
    1957–1961Jacobus van Deventer Snyman
    1961–1963Stefanus Johannes Spies
    1963–1965Jack Louis Levinson
    1965–1968Samuel Davis
    1968-1969Con Katzke
    1969–1971Joachim Bernhard Hermann von Prittwitz und Gaffron (1929-2013)
    1971-1973J.J. Botha
    1974–1976Ernst Guenter Erich Kaschik
    1976-1978A.G.C. Yssel
    1978-1979J.van Taak
    ......
    1988–1990Abraham Bernard May
    1990-1992Petra Hamman (1935-2010)
    1992-1993Björn von Finckenstein
    1993Matheus Shikongo (SWAPO)
    1994-1999Björn von Finckenstein (SWAPO)
    1999-2000Immanuel Ngatjizeko (SWAPO)
    2000-2010Matheus Shikongo (SWAPO)
    2010-2012Elaine Trepper (SWAPO)
    2012-2014Agnes Kafula (SWAPO)
    2014-2019Muesee Kazapua (SWAPO)
    2019-2020Fransina Kahungu (SWAPO)
    depuis Job Amupanda (AR)

    Enseignement supérieur

    L'Université de Namibie a été fondée en 1992.

    Lieux de culte

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Église évangélique luthérienne en Namibie (Fédération luthérienne mondiale), Église évangélique luthérienne en République de Namibie (Fédération luthérienne mondiale), Baptist Convention of Namibia (Alliance baptiste mondiale), Assemblées de Dieu, Archidiocèse de Windhoek (Église catholique) [16]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.

    Odonymie

    Le Reiterdenkmal ou Rider Memorial inauguré en 1912 pour commémorer la victoire de la troupe coloniale allemande lors de l'insurrection des Hereros et des Namas. Il est considéré comme le monument le plus photographié de Windhoek avec l'église luthérienne.
    Le Musée de l'Indépendance et la statue de Sam Nujoma ont été édifiés à partir de 2009 à l'emplacement du Reiterdenkmal qui est situé depuis 2013 dans la cour de l'Alte Feste.

    Depuis 1990 et l'indépendance, de nombreuses rues de Windhoek ont été rebaptisées. Voici la liste des principaux changements intervenus :

    Noms historiques (avant 1990)Nouveaux noms adoptés depuis l'indépendance (après 1990)
    Kaiser Strasse
    P.A. De Wet Str.
    Independence Avenue
    Gammans Road
    Khomas Hochland
    Curt Von François
    Gobabis Road
    Dan Viljoen[17]
    Sam Nujoma Drive
    Attie Potgieter Str.Willibald Kapuenen Str.
    Ausspannplatz garten
    Ausspannplatz Str.
    Agostinho Neto garden et street
    Auswartz Str.Moses Garoëb street
    Babs Str.Dr Marcus Garvey Str.[18]
    Bach Str.Dr. Kuaima Riruako Str.[19]
    Bismarck Str.Simeon Lineekela Shixungileni Street
    Bülow Str. [20]Frans Indongo Street[21]
    Charl Marais Str.[22]Hendrik Witbooi Drive
    De Jager Str.
    Dinter Str.[23]
    Olof Palme Str.
    Fanie du Plessis Str.[24]Seán McBride Str.
    Frieden Str.Anton Lubowski Str.[25]
    Gloudina StreetJoseph Mukwayu Ithana Street[26]
    Gold Str.Michelle McLean Str.[27]
    Göring str.Daniel Munamava Street[28]
    Hochland roadDavid Hosea Meroro road[29]
    Jaguar Str.
    Central Avenue
    Shanghai Str.
    Joan Harrison Str.
    Leutwein St
    Robert Mugabe Road
    Kalk Str.A.B. May Str.
    Klein Windhoek RoadNelson Mandela Drive
    Koriaxab St.Peter Nanyemba St.[30]
    Krupp Str.Andimba Toivo ya Toivo Str. [31]
    Lazarett Str.Julius Nyerere Str.[32]
    Louis Botha Av.Axali Doeseb Str. [33]
    Luderitz St.Johannes Karuaihe Str. [34]
    Mission Road
    Gewers Street
    Ludwigsdorf St.
    Kwame Nkrumah Str. [35]
    Makalanie StEliazer Tuhadeleni St[36]
    Malcolm Spence Str.[37]Moses Tjidendero Str[38].
    Neser Str.Rev Michael Scott St.[39]
    Okahandja road
    TV More
    Hosea Kutako Avenue
    Paul Kruger Str.Christa Davids Str.
    Peter-Müller Strasse[40]Fidel Castro Avenue
    Pioneer RoadBernt Carlsson road[41]
    Populier str.Laurent Désiré Kabila St.
    Rand St.
    Pool Str.
    Hostel Str.
    Hans-Dietrich Genscher Str.
    Republiek Road
    Tal Street
    Gamsberg Rd
    Mandume Ndemufayo Avenue[42]
    Reginald Walker StreetJason Hamuntenya Ndadi str. (Hamuntenya Wanahepo Ndadi)[43]
    Sabbat Str.Clemens Kapuuo Str.
    Smith Str.Anton Lembede Street[44]
    Sterling Str.Mahatma Gandhi Str.
    Storch Str.Jackson Kaujeua St.[45]
    Stübel Str.[46]Werner List Street[47]
    Trinitatis Str.Paul Mogagabe St.
    Uhland Street.Dr Kenneth David Kaunda Street[48]
    Volk Str.Hanganee Katjipuka Kavezeri St.[49]
    Zenobia Str.Philip Shiimi St.[45]

    Jumelages

    Personnalités liées à la ville

    Notes et références

    1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
    2. (de) Klaus Dierks, « Vorgeschichtliche Zeit Chronologie der namibischen Geschichte », klausdierks.com/, (lire en ligne)
    3. Jean-Louis Rougé, Windhoek, capitale de la Namibie. Changement politique et recomposition des périphéries, Éditions Karthala,
    4. (en) « History of Old Location and Katutura », sur namibweb.com
    5. (en) « History »
    6. Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 338
    7. (de) « Die Alte Feste soll nicht sterben », Allgemeine Zeitung (Namibie),
    8. N. Mossolow, Windhoek; drei historische Wahrzeichen. Drie geskiedkundige kentekens : Three historical landmarks, P.O. Box 651, , p. 15
    9. Britannica, Windhoek, britannica.com, USA, consulté le 4 août 2019
    10. Ingolf Diener et Olivier Graefe, La Namibie contemporaine — Les premiers jalons d'une société post-apartheid, Éditions Karthala, , p. 21 et suite
    11. Christian Bader, La Namibie, Éditions Karthala, (lire en ligne), p. 113-115
    12. (en) Rukee Tjingaete, « Guerilla Movements' influence on the growth of the new Social Movements in the Periphery: a study of the SWAPO women », Namnet Digest, via Hartfort Web Publishing, vol. 95, no 11, (lire en ligne)
    13. (en) Wade C. Pendleton, Katutura, a place where we stay : life in a post-apartheid township in Namibia : Katutura before and now, Gamsberg Macmillan,
    14. Christian Bader, La Namibie, Éditions Karthala, (lire en ligne), p. 168 et suite
    15. Job gets the job, The Namibian, 3 décembre 2020
    16. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 2012-2013
    17. Daniel Thomas du Plessis Viljoen (1892-1972) était un enseignant, un fermier et un homme politique sud-africain, membre du Sénat et administrateur du Sud-Ouest africain de 1953 à 1963. Il est l'un des fondateurs du Daan Viljoen Game Park situé à l'ouest de Windhoek et destiné à préserver l'écosystème.
    18. Babs Street renamed in honour of Dr Marcus Garvey, Namibian Broadcasting Corporation, 24 juillet 2018
    19. Bach Street renamed after Riruako, Lelamobile, 22 aout 2018
    20. Bernhard von Bülow (1849-1929) est un ancien secrétaire aux affaires étrangères et chancelier allemand. Il est à l'origine de la révocation de l'ordre de Lothar von Trotha d'exterminer les Hereros.
    21. Frans Aupa Indongo est un homme d'affaires issu d'un milieu pauvre, propriétaire de Continental Enterprises et président de Frans Indongo Trust.
    22. Magistrat et secrétaire au Sud-Ouest africain dans les années 50 et 60
    23. Kurt Dinter (1868-1945) était un botaniste allemand
    24. Stephanus ("Fanie") Johannes du Plessis (1930-2001) était un athlète sud-africain qui a participé aux jeux olympiques de 1956 et 1960. Il fut deux fois médaillé d'or pour le lancer du disque aux jeux du Commonwealth en 1954 et 1958.
    25. Anton Lubowski (1952-1989) était un avocat né à Luderitz. Membre la communauté blanche du Sud-Ouest africain, il fut un élément emblématique pour la SWAPO souvent alors décrit comme un mouvement ovambo ou uniquement noir. Lubowski fut assassiné quelques mois avant l'indépendance de la Namibie
    26. Joseph Mukwayu Ithana (1938-2008) est un vétéran de la lutte armée pour l'indépendance de la Namibie et un membre de la SWAPO dont il fut le trésorier.
    27. Miss Namibie 1991 couronnée Miss Univers en 1992
    28. Ancien combattant pour l'indépendance de la Namibie
    29. Activiste politique anti-apartheid et anti-colonialiste, membre fondateur de la SWAPO
    30. Peter Nanyemba (mort dans un accident de voiture en avril 1983 en Angola) était le commandant militaire de l'Armée populaire de libération nationale de la Namibie (PLAN) et le secrétaire à la Défense de la SWAPO
    31. Né en 1924, Herman Andimba Toivo ya Toivo fut membre fondateur de l'Ovamboland People's Congress (OPC) en 1957 et incarcéré pendant plus de 20 ans sur l'île pénitencier de Robben Island pour ses activités en faveur de l'indépendance du Sud-Ouest africain. Libéré en 1984, il devint secrétaire général de la SWAPO, député à l'assemblée constituante de la Namibie (1989-1990) puis à l'Assemblée nationale (1990-2004), ministre de l'Énergie (1990-1999), ministre du Travail (1999-2002) et ministre des Prisons (2002-2006)
    32. Govt honours Julius Nyerere with street naming, The Namibian, 28 mai 2019
    33. Axali Doeseb, né en 1954, compositeur et musicien, est l'auteur de l'hymne national de la Namibie.
    34. Namibia ersetzt Straßennamen aus deutscher Kolonialzeit, 14 novembre 2019
    35. Nam to honour Kwame Nkrumah
    36. Mort à Windhoek en 1997, Eliaser Tuhadeleni, membre de la SWAPO et combattant de l'armée populaire de libération nationale de la Namibie, incarcéré sur l'île pénitencier de Robben Island.
    37. Malcolm Clive Spence (1937-2010) était un athlète sud-africain, médaille de bronze au 400 m lors des jeux olympiques de Rome en 1960
    38. Moses Tjitendero (mort en 2006) fut membre de l'assemblée constituante et le premier speaker de l'assemblée nationale de Namibie après l'indépendance. Il exerça cette fonction de 1990 à 2005.
    39. Le révérend Michael Scott (1907–1983) était un activiste britannique anti-apartheid, pétitionnaire en 1958 aux Nations unies pour l'indépendance du Sud-Ouest africain au côté du chef Hosea Kutako et du Captain Hendrik Samuel Witbooi (1906-1978).
    40. Peter Müller (1873-1934) fut maire de Windhoek de 1911 à 1916 et de 1920 à 1922 ainsi que membre de l'assemblée législative (1926-1934)
    41. Bernt Carlsson (1938-1988) était un social démocrate suédois, conseiller d'Olof Palme, secrétaire général adjoint aux Nations unies et membre de la commission sur la Namibie (1987-1988). Il est mort dans l'attentat de Lockerbie
    42. Mandume Ndemufayo (1894-1917) était un roi Ovambo
    43. Vétéran de la SWAPO
    44. Anton Muziwakhe Lembede (1914-1947) était un activiste politique sud-africain, membre du congrès national africain.
    45. City of Windhoek Mass Street renaming, Nampa, 28 septembre 2018
    46. Oscar Wilhelm Stübel (1846-1921), chef de l'administration coloniale à Berlin (1900-1905) responsable du Sud-Ouest africain
    47. Karl Werner Rudolph List était un homme d'affaires de Windhoek, fondateur de South West Breweries et président de Ohlthaver and List Group, détenteur de Namibia Breweries Limited.
    48. Uhland Street Changes to Kenneth Kaunda Street Today, 4 novembre 2013
    49. Ancien commandant de l'Armée populaire de libération nationale de la Namibie

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (de)(en)(nl) N. Mossolow, Windhoek damals / Die Windhoek van weleer / This was old Windhoek, SWA, 1965, 143 p.
    • (en) Rolf Brockmann et Gunther Christoph Dade, Katutura : excursions into Windhoek's township, Klaus Hess Verlag, Windhoek, Göttingen, 2006, 183 p. (ISBN 978-3-933117-03-8)
    • (en) Ferdinand Lempp, Windhoek: 40 photos, Afrika-Verlag, Windhoek, 1957
    • (en) Christine Marais, Windhoek: our heritage, Gamsberg, 1986, 80 p. (ISBN 9780868482606)
    • (en) Marion Wallace, Health, power and politics in Windhoek, Namibia, 1915-1945, P. Schlettwein Publ., Bâle (Suisse), 2002, 312 p. (ISBN 978-3-908193-11-1) (texte remanié d'une thèse de doctorat de Sciences Humaines, University of London, 1997)
    • (en) Helmut Zur Strassen, Windhoek, Purnell, Le Cap, New York, 1975, 46 p.
    • (fr) Elisabeth Peyroux, Windhoek capitale de la Namibie : changement politique et recomposition des périphéries, Karthala, Paris ; IFRA, Johannesbourg, 2004, 373 p. (ISBN 2-84586-486-8) (texte remanié d'une thèse de doctorat de géographie, Paris-10, 2000)
    • (fr) Christophe Sohn, Changement gestionnaire et recompositions urbaines post-apartheid : la question foncière à Windhoek (Namibie), université Louis-Pasteur, Strasbourg, 2003, 733 p. (thèse de doctorat de géographie)

    Liens externes

    • Portail de la Namibie
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