Wise (entreprise)
Wise (anciennement TransferWise) est une entreprise britannique d'origine estonienne de transferts d'argent internationaux de pair à pair fondée en par Kristo Käärmann et Taavet Hinrikus[3],[4],[5]. Son siège social se situe à Londres, avec huit succursales dans le monde dont New York, Sydney, Singapour et Tallinn (lieu d’implantation historique de la société).
Wise | |
Création | |
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Fondateurs | Taavet Hinrikus, Kristo Käärmann |
Forme juridique | Société par actions |
Slogan | Money without borders |
Siège social | Londres origine : Tallinn |
Activité | Service financier[1], finance[2] et assurance[2] |
Produits | Transferts d'argent |
Filiales | |
Effectif | 1 300 |
Site web | wise.com |
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En 2016, TransferWise déclare plus d'un million de clients sur sa plateforme, envoyant plus de 800 millions d'euros par mois[6].
En , TransferWise permettait de desservir 645 routes commerciales dans le monde[7] y compris GBP, USD, EUR, AUD et CAD, et fournit des comptes multi-devises.
En 2018, le bénéfice net de TransferWise a atteint 8 millions de dollars. Mais le montant de transfert moyen par client reste inchangé depuis la création. Exemple, "un euros est envoyé toutes les heures".[8] et sa clientèle a atteint 4 millions, qui transfèrent collectivement environ 4 milliards de dollars par mois[9].
Histoire
TransferWise est né de l'expérience personnelle de Taavet Hinrikus, premier employé de Skype[10], et du consultant en finance Kristo Käärmann. Comme les deux Estoniens travaillaient entre leur pays d'origine et le Royaume-Uni, ils firent l'expérience de la difficulté et du prix des virements internationaux[11] en raison des frais bancaires sur les montants qu'ils devaient virer depuis l'euro vers la livre sterling, et vice-versa. Hinrikus dit ainsi : « Je perdais 5 % de la somme à chaque fois que je devais transférer de l'argent. Au même moment, mon cofondateur Kristo Käärmann (également d'Estonie) commençait à être payé au Royaume-Uni et perdait beaucoup d'argent en rapatriant de l'argent en Estonie pour rembourser un crédit immobilier »[12],[13].
La situation leur a inspiré un arrangement privé, où Hinrikus - qui était payé en euros - mettait directement ses euros sur le compte Estonien de Käärmann pour qu'il puisse payer son prêt sans avoir à convertir des livres sterling en euro. En retour, Käärmann mettait des livres sterling sur le compte britannique de Hinrikus[14]. Cette manière de faire les a mené à développer un service de conversion de devises participatif afin d'offrir une alternative moins chère aux institutions établies[15],[16].
En , après avoir annoncé ses premiers profits, l'entreprise a étendu son activité aux comptes multi-devises. En , l'entreprise lève 280 millions[17] (série E) pour financer son expansion en Asie.
En , TransferWise lance sa carte de débit basée sur le compte multi-devise.
En , TransferWise change de nom et devient « Wise »[18].
Notes et références
- Fortune.com unicorn list, (classement), consulté le
- « https://www.dnb.com/business-directory/company-profiles.transferwise_ltd.cc963b572829d0b9f8f94f2ad1f2c1e3.html »
- (en) Matthew Wall, « Money makes the world go round », BBC News, (consulté le ).
- « TransferWise Steps Toward Banking With Multicurrency Account », Bloomberg Businessweek, (consulté le ).
- (en) « London has gained its second $1 billion technology company in a week », The Independent, (consulté le ).
- (en) Jeremy Kahn, « TransferWise Raises Another $26 Million for International Growth », Bloomberg, (consulté le ).
- (en) Dan Cancian, « Transferwise's revenue trebles as transaction volume hits £800m a month », Yahoo! News, (consulté le ).
- (en) Jeff Kauflin, « Here's How TransferWise Has Nearly Quadrupled Revenue In Two Years, Reaching $151 Million », Forbes, (consulté le ).
- (en) « TransferWise reports 75% revenue growth as customer base doubles to 4 million », VentureBeat, (consulté le ).
- (en) James Temperton, « Has Skype lost its way? Taavet Hinrikus reveals what the company taught him », Wired UK, (consulté le ).
- (en) Joseph Ajilore, « Skype's first employee: How Taavet Hinrikus left Skype and founded TransferWise », YHP (consulté le ).
- (en) Tom Lytton-Dickie, « How TransferWise is making international money transfers transparent? », Hot Topics, (consulté le ) (voir archive).
- (en) Gabriella Griffith, « Q&A: Taavet Hinrikus, co-founder of TransferWise which has landed $1.3 million funding », London Loves Business, (consulté le ) (voir archive).
- (en) « TransferWise was born out of frustration », TransferWise (consulté le ).
- (en) « Meet the $1bn startup changing how we transfer money overseas », The Money Cloud Blog (consulté le ).
- (en) « Can TransferWise transform money transfers | Mindful Money » (consulté le ).
- « Transferwise lève 280 millions de dollars », Les Échos, (consulté le ).
- Hadrien Augusto, « La fintech TransferWise change de nom, et explique la raison », Presse-citron, (consulté le ).