Wolfgang Grams

Wolfgang Werner Grams (né le à Wiesbaden ; mort le à Lübeck) est un militant allemand de la Fraction armée rouge. Il s'est suicidé à Bad Kleinen lors de son interpellation.

Wolfgang Grams
Biographie
Naissance
Décès
(à 40 ans)
Lübeck
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Biographie

Werner et Ruth Grams, les parents de Wolfgang Grams sont des réfugiés de l'Est[pas clair]. Wolfgang Grams avait un frère prénommé Rainer. Dans son enfance, Wolfgang Grams a pris des cours de violon ; on lui attribuait une oreille absolue. Il jouait de plus de la guitare et a été remplaçant au théâtre de Wiesbaden. Il exprimait alors le souhait de devenir agent forestier ou pasteur. Grams a été sensibilisé à la politique lors des manifestations contre la guerre du Viêt Nam. C'est alors qu'il a choisi d'être objecteur de conscience.

Fraction armée rouge

Après l'arrestation du noyau de la première génération de la Fraction armée rouge en (Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Ulrike Meinhof, Jan-Carl Raspe, Holger Meins, Gerhard Ludwig Müller), il a rejoint le groupe Sozialistischen Initiative Wiesbaden (Initiative socialiste de Wiesbaden). Plus tard, il s'est engagé dans la Rote Hilfe (Secours Rouge), groupe qui a aidé les membres de la Fraction armée rouge emprisonnés pendant leur grève de la faim en 1974. Ainsi Grams a rendu visite à certains d'entre eux, leur apportant un soutien et transmettant certains messages à l'extérieur. En 1984, il voulait « faire la guerre »[1].

En 1978, Willy Peter Stoll (de) a été abattu par un agent de police ; on a trouvé sur lui des notes sur Wolfgang Grams. Il a été arrêté et est resté 153 jours en détention à Francfort. Après sa libération, il lui a été payé une récompense[pourquoi ?] de 10 marks par jour de détention[2]. Plus tard Grams a rencontré Birgit Hogefeld. Ils ont emménagé dans un appartement. Hogefeld et Grams ont alors rejoint le groupe actif de Fraction Armée Rouge en 1984 et sont entrés dans la clandestinité. En 1985, la police a découvert un refuge de la RAF à Tübingen et a relevé les empreintes digitales de Christoph Seidler, Barbara Meyer (de), Horst Ludwig Meyer, Thomas Simon, Eva Haule et Wolfgang Grams. Un avis de recherche concernant Grams et Hogefeld a été publié le , dans le Tagesschau ».

À l'automne 1990, Grams a rendu une dernière visite à ses parents dans le Taunus.

Notes et références

  1. (de) Christoph Seils, « RAF: Das Ende des Schreckens », Die Zeit, (ISSN 0044-2070, lire en ligne, consulté le )
  2. Willi Winkler : L'histoire de la RAF ;. Rowohlt, Reinbek 2008; p. 397

Source

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