Yannick Monget
Yannick Monget[1], né le 14 novembre 1979, à Metz, paléontologue de formation, est président et fondateur du groupe Symbiom[2], prospectiviste environnemental et auteur français de romans et ouvrages de science-fiction de type éco-thriller.
Biographie[1]
Premiers pas dans les sciences de la vie
Passionné par l’évolution de la vie, Yannick Monget entame, après un bac scientifique et une classe préparatoire, des études en Sciences de la Terre et de l’Univers (DSTU) à l’université Henri-Poincaré de Nancy. Il se tourne rapidement vers la paléontologie, à laquelle il est initié par Eric Buffetaut, directeur du CNRS. C’est en étudiant certaines crises ayant jalonné l’histoire de la vie terrestre qu’il en vient à s’intéresser à la crise écologique contemporaine, au début des années 2000.
Volonté de sensibilisation et création de Symbiom
Constatant des similitudes frappantes entre les perturbations environnementales actuelles et ce que l’on sait des bouleversements passés, Yannick Monget décide de se tourner pleinement vers la sensibilisation pour alerter et informer quant à la gravité de la situation. Il pointe les choix de sociétés et de gouvernances pouvant avoir un impact fort sur l'environnement et les êtres vivants. Ces choix, selon lui, induisent trois menaces majeures pour le présent et le futur : le nucléaire, les pollutions chimiques de l'air, et le réchauffement climatique.
Symbiom
C’est avec le soutien de son ami Jean-Marie Pelt, considéré par beaucoup comme le père de l’écologie urbaine, que Yannick Monget décide de fonder à Metz le groupe Symbiom en 2008. Si l'activité première de Symbiom tournait autour de la sensibilisation aux problématiques environnementales, notamment par le biais de sa structure dédiées aux Arts et Sciences, Symbiom est aujourd'hui également engagé dans les défis de gouvernance éthique, au travers de son Comité, fondé avec de nombreuses personnalités reconnues internationalement pour leurs engagements dans la protection de l'environnement et promotion de la paix (parmi lesquelles Corinne Lepage, Jean François Clervoy, Pascal Picq). Le groupe s'est également engagé plus récemment vers des projets de recherche et développement autour de la notion de symbiose sociétale, qui repense le rapport de l’humain à son environnement en développant des outils et technologies allant en ce sens.
Auteur
Yannick Monget commence l’écriture dès le lycée, il publie son premier livre, Demain la Terre[3], à 26 ans, en 2006, puis Terres d'avenir : de l'urgence bioclimatique aux rêves de demain[4], enfin, deux romans de science fiction, Gaïa[5], en 2012 et Résilience en 2016, aux éditions Lamartinière.
L'Art au service de la Science
Persuadé qu'aucun changement profond ne se fait sans passer par l'imaginaire, les émotions et le rêve[6], Yannick Monget mobilise l'Art au travers de textes, d'images et d'animations, pour toucher, informer, éduquer et induire des changements de perception et de comportement au sein des populations.
"Résilience" et la menace du nucléaire
C'est au travers de son roman Résilience[7] (2016) que le prospectiviste dénonce les risques que pose le nucléaire sur la survie et la santé de l'humanité[8]. Il y raconte l'histoire d'une Terre d'abord menacée puis, irradiée, et la vie des quelques survivants, réfugiés sur des bases reconstituées en Antarctique, 2 ans après la catastrophe.
Le roman explique que quelle que soit la catastrophe à laquelle l'humanité sera confrontée dans les années à venir (crise économique, guerre, pandémie, chute de météorite ...) cela se terminera par un accident nucléaire auquel l'auteur ne voit aucune échappatoire, aucune résilience possible[9].
Des peintures numériques pour anticiper, imaginer, et construire l'avenir
C'est au travers de peintures numériques que Yannick Monget invite au rêve et à la réflexion sur les grands enjeux environnementaux actuels et à venir. Demain la terre (2006) puis Terres d'avenir (2009) font voyager les lecteurs dans le temps et dans l'espace en imageant des avenirs possibles pour les villes du monde, pour la Terre, la Nature et pour l'Homme. Il puise notamment ses sources des études du GIEC [9].
Un autre projet "Hopes" (Espoirs)[10], écrit en collaboration avec une cinquantaine de personnalités du monde de la science, de l'art et de la politique notamment, s'est partiellement dévoilé au travers des réseaux sociaux, début 2019. Financé par une campagne de crowdfunding[11] lancée en , l'ouvrage est paru en 2021[12].
Expositions grand format, en France et à l'International
Yannick Monget expose certaines de ses oeuvres, en France, et à l'International (dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique, notamment au Canada, en Allemagne, en Belgique et en Suisse), dans le cadre d'événements publics ou privés, telle que l'exposition Visions[13],[14], présentée à Paris, en 2015, en partenariat avec la Mairie de Paris et en vue de la COP21.
Cette dernière cherche à sensibiliser le grand public aux menaces qui pèsent sur le vivant et l'humanité et sur les solutions et voies possibles pour retrouver la résilience et, ainsi, tendre vers une cohabitation durable entre la Nature et les sociétés humaines.
Groupe Symbiom[13]
Symbiom, fondé en 2008 par Yannick Monget, est un groupe de sensibilisation, de recherche et de développement de projets en faveur de l'environnement. La première activité d'abord développée est la sensibilisation du grand public, essentiellement au travers d'outils d'infographie numérique. Le Comité Symbiom voit le jour quelques années plus tard. Des projets de recherches et de développements sont actuellement en cours.
Engagement politique et citoyen
Il signe, en 2015, le texte et le logo de la DDHU[15],[16],[17] (Déclaration universelle des droits de l’humanité) aux côtés d'autres personnalités telles que Jean-Michel Cousteau, Anne Hidalgo et Erik Orsenna, et devient l’un des premiers ambassadeurs du projet. Établi en 2015, à la suite d’une demande du Président François Hollande à l’ancienne ministre (1995-1997) et avocate Corinne Lepage, la DDHU demande la reconnaissance officielle des Droits et devoirs collectifs de l’Humanité vis-à-vis de la Terre, comme système vivant, sur laquelle cohabitent nombreuses espèces en inter relation les unes avec les autres. Le texte a pour ambition d’être signé et adopté par les 195 État des Nations unies.
Œuvres
Romans
Essais
- Rencontre, Bénévent, 2004, 501 p.
- Demain, la terre, La Martinière, 2006, 190 p. (ISBN 2-7324-3510-4)
- Terres d'avenir, La Martinière, 2009, 159 p. (ISBN 978-2-7324-3750-7)
- Hopes : un autre monde est possible, [Vaux]: Comité Symbiom, 2021, 447 p. (ISBN 979-10-93562-00-1)
Références
- « Yannick Monget │ Accueil », sur Symbiom Grp. (consulté le )
- « Symbiom Grp. », sur Symbiom Grp. (consulté le )
- Laura 26 Février 2007 at 9:37, « Demain La Terre : Les effrayantes perspectives de Yannick Monget », sur ecoloPop, (consulté le )
- Jacques Boulesteix, « Terres d’avenir », sur Marseille, science, innovation et société (consulté le )
- « Gaïa: une rébellion naturelle par Yannick Monget », sur France 3 Grand Est (consulté le )
- « Pour le Messin Yannick Monget, « il faut faire rêver les gens » », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
- « Résilience - Yannick Monget », sur Babelio (consulté le )
- « La « Résilience » de Yannick Monget », sur France 3 Grand Est (consulté le )
- Pierre Fetet, « « Résilience », entretien avec Yannick Monget », sur Fukushima 福島第一 (consulté le )
- « Hopes », sur www.facebook.com (consulté le )
- « HOPES project », sur Kickstarter (consulté le )
- BnF, « Hopes : un autre monde est possible », sur catalogue.bnf.fr
- Yannick Monget, « Yannick Monget / Vidéo Symbiom Grp. 2016 » (consulté le )
- « COP21 : l'exposition Visions sur les grilles de l’Hôtel de Ville », sur France 3 Paris Ile-de-France (consulté le )
- Yannick Monget, « Présentation de la DDHU au XXXe congrès A.S.E » (consulté le )
- La-Croix.com, « Les droits et devoirs de l’Humanité doivent être reconnus d’urgence », sur La Croix, (consulté le )
- « Accueil », sur droitshumanite.fr (consulté le )
Liens externes
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