Yves Benoist-Gironière

Yves Marie Jean Benoist-Gironière, né le à Guémené-Penfao (Loire-Inférieure) et mort le dans la même ville, est un officier supérieur et cavalier français, auteur d'ouvrages d'équitation, ainsi qu'illustrateur et sculpteur équestre.

Yves Benoist-Gironière
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Yves Marie Jean Benoist
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Christian Benoist-Gironière (d)
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflits
Sport
Discipline sportive
Distinctions

Biographie

D'une famille de notables de Blain (Loire-Atlantique), ayant donné plusieurs maires du Gâvre, fils du Dr Émilien Benoist, Yves Benoist ajoute à son nom « Gironière », du patronyme de sa mère, Marie-Amélie Proust de La Gironière (petite-fille de Paul de La Gironière), pour prendre le nom de Benoist-Gironière.

Après des études secondaires à Redon chez les Eudistes, il choisit la carrière militaire et entre à l'École militaire de Saint-Cyr en 1924.

En 1926, il épouse la fille du général Joseph Potiron de Boisfleury (1871-1950). L'année suivante, il sort de Saint-Cyr comme sous-officier au 3e peloton, ce qui lui permet de choisir la section Cavalerie. Affecté au 1er régiment de spahis, à Médéa (Algérie), il remporte, avec son cheval militaire, un barbe, du nom de Toscan, de nombreuses épreuves régionales de concours hippique et la « Coupe militaire ». Benoist-Gironière cédera plus tard ce cheval au père du commandant Guy Lefrant.

Il entre à l'École de cavalerie de Saumur pour y suivre les cours d'application de sous-lieutenant.

Il réussit à se qualifier pour faire partie de l'équipe française militaire de concours hippique international sous les ordres du colonel de Laissardière, le conduisant ainsi à prendre part à des épreuves en France et à l'étranger.

Promu lieutenant, il passe au 6e régiment de spahis, à Compiègne, en 1932. Son commandant, le colonel Decarpentry, l'encourageant fortement, l'envoie à Saumur suivre le cours de perfectionnement équestre, à la suite de quoi le commandant Henri de Vernejoul lui propose, de la part de l'écuyer en chef, le colonel Pierre Danloux, de rejoindre le Cadre noir comme sous-écuyer. Consciemment, il en décline l'honneur, ce qui fait scandale, faisant le choix entre sa passion pour le saut d'obstacles au prestige de la tunique noire.

En 1937, il passe quelques mois au 4e régiment de Hussards, à Rambouillet, puis, promu capitaine, il est nommé instructeur d'équitation à la section Cavalerie de Versailles.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est affecté dans un groupe de reconnaissance. Fait prisonnier par les Allemands, il passe trois mois en captivité.

Après la signature de l'Armistice (1940), il rejoint la Résistance et occupe les fonctions de chef de la Sécurité militaire de Seine-et-Oise, clandestine puis effective.

Promu chef d'escadrons, il est affecté au Centre équestre de Saint-Germain-en-Laye en 1946, puis au 7e régiment de Spahis, à Senlis.

Il est décoré de la Légion d'honneur[réf. nécessaire]

Au mois de septembre de cette même année, il est mis, à sa demande, en non-activité.

Se consacrant avec succès à l'écriture d'ouvrages d'équitation, ainsi qu'à la réalisation de dessins, d'illustrations et de sculptures équestres, il sera lauréat de la Société des artistes français.

Publications

Ouvrages

Illustrations

Annexes

Bibliographie

  • Joël Rilat, Ces Messieurs de Nantes
  • «Benoist-Gironière», dans Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, dessins, modeles - 1944

Liens externes

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