1^er régiment de spahis algériens

Créé le 10 septembre 1834 avec 214 cavaliers venus du 1^er Régiment de Chasseurs d'Afrique en Algérie française.

Armand-Octave-Marie d’Allonville commande les gendarmes maures, qui en 1841 vont porter une tenue à l'orientale, similaire à celle des spahis[8].

Opérant en 1846 dans le djebel Amour, il reçoit son premier étendard dès 1848.

En 1843, un peloton du 6^e escadron est envoyé au Sénégal, puis l'escadron au complet en 1845. L'unité sera transformée par incorporation de soldats locaux et deviendra les spahis sénégalais[2].

En 1854, les trois régiment de spahis (1^er, 2^e et 3^e spahis) détachent des volontaires pour participer à la guerre de Crimée. De même, en 1870, ces trois mêmes régiments détachent des pelotons pour former un escadron de marche de spahis algériens et un régiment d'éclaireurs algériens qui participent à la guerre franco-allemande. Ils reviennent en Algérie le 15 mars[2].

Le 3^e escadron combat au Tonkin de 1885 à 1889, au sein du régiment de marche de cavalerie du Tonkin. Un détachement du 1^er RSAest envoyé au Dahomey en 1892[2].

Au Maroc dès 1907, le régiment participe aux opérations de « pacification » puis est envoyé en France durant la Grande Guerre[2].

Les escadrons du 1^er RSA combattent sur le Front de l'Ouest en France, au Maroc et sur le front de Palestine au côté des Britanniques contre les Ottomans[9].

Un capitaine du 1^er RSA en 1921.

En 1925 et 1926, il sert au Levant[2].

Le Groupement de Cavalerie est destiné à former à la mobilisation des Groupes de Reconnaissance. Aussi, dès la déclaration de guerre, le 1^er régiment de spahis algériens disparaît en tant que tel pour se répartir et donner naissance à deux groupes de reconnaissance[10] :

• 81^e Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie (81e GRDI)
• 85^e Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie (85e GRDI)

Le 1^er RSA est reformé en Algérie en 1942[10], il compte un EM, un escadron hors rang et trois groupes d'escadrons^{[réf. souhaitée]} :

• État-major :
  • Chef de corps : Colonel Hennoque
  • Second : Commandant Sabarots
  • Renseignements : Capitaine de Montille
  • Transmissions : Lieutenant Grondale
  • Équipes de 37 : Lieutenant (R) Varnier
  • Service Auto : Lieutenant Teule
  • Service de Santé : Médecin-Capitaine Maurin
  • Service Vétérinaire : Capitaine Pasquini
• Escadron Hors Rang : Capitaine Bonnafont
• 1^er Groupe d'Escadrons : Cdt Jeunechamp
  • 1^er Escadron : Capitaine de Carne
  • 2^e Escadron : Lieutenant de Pontcharra
• 2^e Groupe d'Escadrons : Commandant Micciolo
  • Adjoint: Lieutenant (R) Camus
  • 3^e Escadron : Capitaine Langlois
  • 4^e Escadron : Capitaine Galan
• 3^e Groupe d'Escadrons : Capitaine Barbier Sainte Marie
  • Adjoint : Lieutenant (R) Krieger
  • 5^e Escadron : Capitaine d'Achon
  • 6^e Escadron : Lieutenant Bérard

Pendant la campagne de Tunisie, en 1943, le 1^er spahis algériens fait partie de la division de marche d'Alger. Il s’illustre au combat de Kranguet Ouchtatia (13 janvier) et à celui d'Ousseltia (20 au 22 janvier). Débarquant en France, en octobre 1944, en réserve de la I^re Armée, il est engagé en Alsace, participe à la rupture de la Trouée de Belfort puis franchit le Rhin et poursuit en territoire allemand. Il reçoit une citation à l’ordre de l’armée pendant la campagne d'Allemagne[10].

Recréé par transformation du 5^e RSA en garnison de Médéa en 1946, le 1^er RSA conserve cette garnison[2]. De juillet à octobre 1954, deux escadrons sont détachés en Tunisie et en 1955 un escadron est détaché au Maroc. Le participe ensuite aux opérations de la guerre d'Algérie[7].

En avril 1963, il est à Constantine au quartier Gallifet. Il déménage en mai 1963 pour Orléansville puis à Fort de l'Eau au camp du Lido fin 1963^{[réf. souhaitée]}. Il quitte l'Algérie depuis le port militaire d'Alger à la mi juin 1964 en embarquant pour partie à bord du BDC "Bidassoa" dernier bâtiment à appareiller en compagnie d'éléments du 9^e Bima à destination de la France à Provins et Coulommiers^{[réf. nécessaire]}.