Yvré-l'Évêque

Yvré-l'Évêque est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 4 261 habitants[Note 1] (les Yvréens).

Pour les articles homonymes, voir L'Évêque.

Yvré-l'Évêque

Le pont romain.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Le Mans
Intercommunalité Le Mans Métropole
Maire
Mandat
Damienne Fleury
2020-2026
Code postal 72530
Code commune 72386
Démographie
Gentilé Yvréens, Yvréennes
Population
municipale
4 261 hab. (2019 )
Densité 154 hab./km2
Population
agglomération
220 948 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 54″ nord, 0° 16′ 02″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 118 m
Superficie 27,61 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Mans
(banlieue)
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Changé
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Yvré-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : France
Yvré-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Yvré-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Yvré-l'Évêque
Liens
Site web www.ville-yvreleveque.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).

    Géographie

    Yvré est situé à l’entrée est de l'agglomération mancelle sur les bords de l'Huisne.

    Accès et transports

    La ville est reliée au Mans par la ligne 23 des bus du réseau Setram qui l'amène directement à la place des Comtes du Maine et dépose les usagers à une rue de la station tramway de la République. Une autre ligne est spécialement disponible pour desservir les lycées Montesquieu et Bellevue. Les arrêts dans la ville d'Yvré sont au nombre de dix : Le Luard, Cimetière, Guy Bouriat, George-Sand, Perche, Maine, Pivoine, Narcisse, Pasteur, Yvré-Terminus.

    La rocade du Mans est à 5 minutes en voiture du centre d'Yvré, ce qui permet d'atteindre rapidement la majeure partie de l'agglomération mancelle.

    La route historique de Paris à Nantes (route nationale 23) via Le Mans passe au bord de la cité. L'autoroute A28 et la déviation Sud-Est qui passent sur la commune (échangeurs) offrent un accès direct aux grands axes routiers nationaux de communication.

    La ville est desservie par le service de transport de la SETRAM par la ligne de bus 23

    Lieux-dits et écarts

    • Le Polucan
    • Parence
    • Béner
    • les Logis de l'Huisne.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Yvré-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine du Mans, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[7] et 220 948 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38 %), terres arables (24,4 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3 %), eaux continentales[Note 4] (0,2 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    Eviriaco est attesté en 802[14]. Le nom d'Yvré viendrait d'Evracius ou Yvriacus, du nom du propriétaire d'une villa (grand domaine) de l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire]. Les évêques du Mans y possédaient une habitation, d'où le surnom[15].

    Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Yvré-sur-l'Huisne[16].

    Histoire

    La Compagnie des chemins de fer de l'Ouest met en service sur la commune une station, dédiée uniquement au service voyageurs, dénommée « Auvours » le [17] lors de l'ouverture du service voyageurs de sa ligne de l'Ouest jusqu'au Mans.

    Guerre de 1870

    Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, durant la Bataille du Mans (1871) se déroula, le , sur le territoire de la commune, des combats connu sous le nom de « charge du plateau d'Auvours », par les soldats de l'Armée de Bretagne, armée auxiliaire à l'Armée de la Loire. Sous la neige et par un froid glacial de -12°, le général Gougeard, à la tête de ses hommes reprit le plateau d’Auvours à l’ennemi[18], au prix de lourdes pertes, avant de décrocher suivant les ordres de l’état major.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1947 mars 1965 Maurice Houdayer    
    mars 1965 mars 1971 Louis Probst    
    mars 1971 1981 Charles Trichard    
    1981 mars 2001 Jacques Terroire PS Professeur d'histoire-géographie, conseiller général (1985-1992)
    mars 2001 mars 2014 Jean-Luc Fontaine PS Cadre assurances en disponibilité, conseiller général, député suppléant de Marietta Karamanli
    mars 2014[19] juillet 2020 Dominique Aubin DVD Retraitée du commerce, conseillère départementale (depuis 2015)
    juillet 2020[20] En cours Damienne Fleury DVG[21] Cadre bancaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et sept adjoints[20].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

    En 2019, la commune comptait 4 261 habitants[Note 5], en diminution de 0,58 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0091 9222 1322 2142 2392 2132 0902 1922 265
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5062 5522 5632 3052 3342 2692 2052 2692 252
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2222 1402 1342 1452 1052 1512 2302 4602 697
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 7182 6662 5973 3063 6824 2304 3834 4064 298
    2017 2019 - - - - - - -
    4 2284 261-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Germain.

    Label

    La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[29].

    Yvré-l'Évêque Centre.

    Personnalités liées à la commune

    • René Simier (1772 - 1843 à Yvré-l'Évêque), relieur du roi Louis-Philippe.
    • Eugène Caillaux (1822-1896), ingénieur et homme politique, maire d'Yvré-l'Évêque de 1890 à 1896.
    • Joseph Caillaux, son fils, (1863-1944), homme politique.
    • André Jousseaume (1894 à Yvré-l'Évêque - 1960), double champion olympique (1932 - 1948) de dressage par équipe.
    • Guy Bouriat (1902-1933), pilote automobile, originaire d'Yvré-l'Évêque.
    • Jean-François Bach (né en 1940 à Yvré-l'Évêque), professeur.
    • Philippe Bigot (1942 à Yvré-l’Évêque - 2018), boulanger.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé en sautoir : au 1er de gueules à la crosse d'or issante, au 2e d'azur à la fleur de lis d'or, au 3e d'argent au lion de sable, au 4e de sinople à la fasce ondée d'argent chargée d'un pont isolé de six arches de sable[réf. nécessaire].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    • Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[30].
    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 947
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 du Le Mans », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Mans », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    15. Julien-Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, t. 6 : Sar-Yvr, Le Mans, Bondu, (lire en ligne), p. 620.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Site Gallica, Département de la Sarthe : rapport du préfet et procès-verbal des délibérations du conseil général, Le Mans, 1854 lire en ligne (consulté le 2 mars 2011).
    18. Comte Guerry de Beauregard, Combats d'Auvours - La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, E. Plon, Nourrit et Cie (Paris), (lire en ligne), p. 199 a 221
    19. « De nouveaux maires et adjoints élus dès ce vendredi soir », Le Maine libre, (consulté le ).
    20. « Yvré-l'Évêque. Damienne Fleury élue maire, avec sept adjoints », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    21. « Deux nouvelles femmes élues maires en Sarthe vont faire leur entrée à Le Mans Métropole », sur francebleu.fr, France Bleu (consulté le )
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    25. « Ancienne abbaye de l'Epau », notice no PA00109991, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « Œuvres mobilières à Yvré-l'Évêque », base Palissy, ministère français de la Culture.
    27. « Église », notice no PA00109993, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Croix dite de Boëssé », notice no PA00109992, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    30. Site de l'IGN.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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