Zaïko Langa Langa
Zaïko Langa Langa (aussi écrit Zaiko Langa Langa ou Zaïko Langa Langa Nkolo Mboka) est un groupe musical populaire, originaire du Congo-Kinshasa (aujourd'hui République démocratique du Congo), formé en 1969.
Pays d'origine | République démocratique du Congo |
---|---|
Genre musical | Soukous, rumba congolaise |
Années actives | Depuis 1969 |
Labels | ProZal - Productions Zaïko Langa Langa (depuis 1982) |
Plusieurs musiciens célèbres y ont débuté leur carrière, influents dans les années 1970, comme Papa Wemba, Pépé Felly, Evoloko Jocker, Jossart N'Yoka Longo et Bimi Ombalé. Plusieurs autres groupes sont sortis de cette formation, la plupart avec un certain succès, comme Isifi Lokole (en), Yoka Lokole, Viva La Musica. Ils en ont souvent conservé le style, le rythme funk caractéristique d'une nouvelle génération de la rumba congolaise, et qui est devenu, d'une certaine façon, l'étendard d'une jeunesse congolaise voulant s'émanciper.
Nom
Le nom Zaïko est formé à partir du nom Zaire ya bankɔ́kɔ, signifiant « Zaïre des ancêtres » en lingala. Langa Langa est le nom d'un peuple de la province historique de l'Équateur[1].
Histoire
1969-1980 : débuts et apogée
Le groupe Zaïko Langa Langa est formé en 1969, précisément le mercredi 24 décembre à l'avenue Popo Kabaka dans la commune de Kasa-Vubu[2], par DV Moanda, Henri Mongombe, Marcellin Delo et André Bita, sus le nom Orchestre Zaïko. Les membres étaient divisés en deux sections, typique et pop : Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba (plus connu sous son nom de scène ultérieur de Papa Wemba[3]), Joseph Roger N'Yoka M'Vula, dit Jossart N'Yoka Longo, Antoine Evoloko Bitumba, dit Evoloko Jocker, Siméon Mavuela, dit Mavuela Somo, Pierre Nkumu, Mashakado Nzolantima aux chants (ces deux derniers de la section pop[4]), Félix Manuaku Waku, Enoch Zamuangana, Teddy Sukami, Damien Ndebo et Zéphyrin Matima, dit Mbuta Matima aux guitares (ce dernier de la section pop[4]), Beaudoin Mitsho à la batterie, puis Ephraim aux congas.
C'est dans ce groupe que Papa Wemba commence sa carrière musicale. Il contribue àsa constitution, et devient, sous le pseudonyme de Jules Presley, le leader des parties chantées du groupe. Il en est alors le membre le plus âgé (il a déjà vingt ans)[5].
D'après l'historien David Van Reybrouck, ce groupe est le plus influent des années 1970 au Congo[6]. Il adopte un rythme rapide, funk, abandonnant les instruments à vent et mettant en avant la batterie et les solos de guitare[7]. Le groupe met également l'accent sur la danse, dans la continuité de la rumba congolaise. Leurs scènes sont habituellement animées par des danseurs. C'est, selon le romancier et musicien Sylvain Bemba, cité par Olivier Herviaux dans le journal Le Monde, une musique des pauvres, la rumba, qui finit par conquérir, avec ce groupe, « les nantis de la ville ». Le groupe est populaire, notamment dans « les bars dancings de Kinshasa, de jour comme de nuit »[8],[9]. Il met surtout à mal un certain conformisme musical, et devient l'étendard d'une jeunesse démographiquement de plus en plus importante, et qui souhaite s'émanciper[5],[7].
L'orchestre Zaïko se produit pour la première fois en public le 24 mars 1970 au Dancing Hawaï, au Quartier Kimbangu à Kinshasa[10]. Le premier disque du groupe, le single Pauline / Mosinzo Nganga, est également publié par Polydor en 1970. Les chansons ont été respectivement composées par Shungu Wembadio et José Teddy Sukami.
Bimi Ombale quitte le groupe en 1971 pour rejoindre le Tabou National de Tony Dee, après une dispute avec des chanteurs qui ne voulaient pas qu'il chante. Il sera ensuite remplacé par Meridjo Belobi, qui a d'abord rejoint en tant que percussionniste.
Meridjo Belobi, avec le concours d'autres musiciens tels qu'Evoloko Jocker et Mbuta Mashakado[11], a inventé la cadence rythmée « cavacha », beat de batterie populaire de l'Afrique centrale et de l'Est depuis les années 1970. Le cavacha est devenu le ciment du soukous congolais[12],[13].
Meridjo a été arrêté à la prison d'Ekafela en 1974 avec une peine de 21 mois. C'est à cette occasion que cet orchestre enregistre l'arrivée du batteur Ilo Pablo, qui en profite pour faire adopter par le groupe un style plus simple et plus épuré. A la période même de son intégration, ce dernier composera successivement plusieurs hits, dont Ando, Mangobo et Ndonge.
Le groupe se produit en septembre 1974, lors du grand concert donné à l'occasion du match mythique Mohamed Ali-George Foreman, aux côtés de James Brown et Tina Turner[6],[14],[15]. Evoloko Joker Lay Gola était considéré comme le membre le plus populaire du groupe à cette époque.
Trois mois plus tard, le groupe commence à se diviser. Papa Wemba, Evoloko, Mavuela et Bozi partent pour former Isifi Lokolé (en) en décembre 1974 (Isifi étant un clin d’œil en acronyme signifiant Institut supérieur de formation des idoles)[5],[16]. Ce groupe finira par se séparer et donnera naissance en 1975 à Yoka Lokole, qui se séparera également et émergera Viva la Musica en décembre 1976[17]. C'est aussi l'arrivée dans cette formation des chanteurs Likinga Redo et Lengi-Lenga. En 1977, N'Yoka Longo, Likinga Redo, Mbuta Mashakado et Manuaku Waku sont choisis pour rejoindre l'Orchestre National du Zaïre (ONAZA) et participent au FESTAC 77 (Festival mondial des Arts Nègres) à Lagos, Nigéria. En 1978, Bozi Boziana et Evoloko Jocker reviennent dans Zaïko après les scissions d'Isifi et Yoka Lokole. Vers la fin des années 1970, le groupe comprend comme membres : N'Yoka Longo, Lengi Lenga, Bimi Ombalé, Likinga, Evoloko et Bozi Boziana, avec les musiciens Manuaku Waku, Enoch Zamuangana, Meridjo, Bapius et bien d'autres[12].
A cette période, l'orchestre intègre le label emblématique de Verckys Kiamuangana, les Éditions Vévé.
1981-1990 : décennie d'or
À la fin des années 1980, les désaccords au sein groupe atomisent la troupe en plusieurs formations, mais le « style Zaïko » marque durablement ces nouveaux groupes[12],[18].
En 1981, après certaines altercations avec Verckys, ce dernier requit les instruments qu'il avait précédemment prêté au groupe en plein concert au Ciné Palladium, plus tard appelé Cinémax.
En septembre 1981, un groupe de trois membres : Roxy Tshimpaka, Djo Mali Bolenge, Bozi Boziana et Evoloko Jocker, (groupe dirigé par ce dernier) quitte le groupe pour former Langa Langa Stars. Ils ont été rejoints par plusieurs membres de Viva la Musica, dont Dindo Yogo.
Le groupe a fait faillite jusqu'à 9 mois plus tard lorsqu'ils publient en septembre 1982 leur premier double album intitulé Nkolo Mboka.
En octobre, lors d'un concert dans l'émission de Télé Zaïre, Variétés Samedi Soir, ils présentent leur nouveau double album, L'opus contenait quelques tubes du groupe tels que : Bolingo Aveugle, signé Meridjo Belobi, Kamangu, signé Lengi-Lenga, Toli Kolumpe 2ème version, signé Mbuta Matima, SOS Maya, signé Jossart N'Yoka Longo.
Les administrateurs créent alors le label personnel du groupe, ProZal, abréviation de Production Zaïko Langa Langa.
Après les moments difficiles du début des années 1980, le groupe a recruté les nouveaux chanteurs Mafuta Mondial, JP Buse, Dodo Munoko, les guitaristes principaux Beniko Popolipo et Jimmy Yaba, et Yvon Kabamba, le bassiste. De plus bref delais le récruté Edi Mabungu guitariste a fait un passage de deux semaines seulement.
En 1983, le groupe se rend dans le pays voisin, le Congo-Brazzaville pour enregistrer l'album Muvaro. La chanson éponyme, composée par Lengi-Lenga, devient ensuite l'un des plus grands succès du groupe et africains en général.
Après le décès du fondateur DV Moanda, en janvier 1984, le chanteur du groupe N'Yoka Longo est devenu le leader du groupe. L'orchestre a un nouveau promoteur, Gustave Bongo, qui se dit apparenté au président gabonais Omar Bongo. En 1986, le groupe est invité à faire une tournée au Japon. Pendant la tournée, la session live Nippon Banzai, a été publiée le 11 juin de la même année sur le label du groupe, ProZal. Il reste l'album le plus abouti du groupe. L'ensemble a également signé un contrat avec le label indépendant français Sonodisc.
Le groupe est désormais considéré comme le groupe africain le plus connu. Gilles Obringer, journaliste à RFI, a proclamé Zaïko Langa Langa comme « Deuxième groupe afro-antillais, après Kassav' »[19].
Toujours en 1986, ils participent dans la chanson Yooh du chanteur belge Arno[20],[21].
En 1987, une guerre de leadership éclate entre les administrateurs du groupe qui durera de l'enregistrement de l'album Subissez les Consequences à mai 1988, date à laquelle le groupe se divisa officiellement en deux factions : Zaïko Langa Langa Nkolo Mboka, c'est-à-dire, la formation originale, et Zaïko Langa Langa Familia Dei, formé par Lengi-Lenga, Ilo Pablo et Bimi Ombalé.
« Familia dei » était également l'un des autres noms du Zaïko original.
Les quatre-vingts pour cent du groupe original sont partis pour fonder Zaïko Langa Langa Familia Dei. Le groupe est resté avec : N'Yoka Longo, Meridjo Belobi, Oncle Bapius, Mbuta Matima, Dindo Yogo, Nono Monzuluku, Enoch Zamuangana et Gilbert Benamayi.
Après avoir recruté de nouveaux membres issus des groupes Tout Choc Oka et des groupes rivaux Grand Zaïko Wawa, Langa Langa Stars, Etumba Na Ngwaka, Viva La Musica, The Best, Minzoto Wella Wella, Zaïko "Nkolo Mboka" a eu une équipe renouvelée.
Le groupe se voit proposer un contrat discographique par le label majeur Sony CBS en 1988, peu avant la scission de l'orchestre en mai.
À la fin de 1989, l'ensemble se rend à Bruxelles pour faire une tournée et enregistrer leur nouvel album, Jetez l'Éponge.
1991-2000 : troisième tournée éuropéenne et Avis de Recherche
En 1991, le groupe part en tournée en Europe pendant un an, après la sortie de l'album Jamais Sans Nous enregistré à Brazzaville. C'est ainsi la première fois que le groupe utilise un kit de batterie électronique.
Ils ont joué à la Madeleine (Bruxelles), à la Foire de Paris et au Melkweg à Amsterdam[22].
En 1992, le groupe retourne dans son pays d'origine, et peine à obtenir des contrats en Europe. Pendant cette période, ils ont préparé un nouveau projet, intitulé Avis de Recherche. L'opus sort le 31 mai 1995, chez Sterns et Syllart Records. L'album a été présenté au Grand hôtel de Kinshasa. Plus tard, le groupe part en tournée en Europe pendant deux ans.
Pendant la tournée, en Europe, ils sortent 2 albums : Sans Issue en 1996 et Backline Lesson One en 1997. Sans Issue est bien reçu, mais le succès d'Avis de Recherche éclipse cet opus.
À leur retour à Kinshasa, le groupe obtient des contrats avec Castel Beer en 1997. Ils recrutent également de jeunes musiciens, les chanteurs Deo Brondo, en provenance de l'Anti Choc, Willy Bula, en provenance de Quartier Latin, Lassa Pembele l'Acolyte, en provenance de Choc Stars, Clovis Keto, en provenance de Bana OK, l'animateur Papy Tombe Cocaïne, et pour finir, le bassiste Rocky Blanchard, en provenance de Quartier Latin et le soliste Daniel Muanda en provenance du T.P. O.K. Jazz, ainsi que les retours de Beniko Popolipo et Petit Poisson.
Le groupe a de nouveau eu du mal à voyager en Europe. Leur nouvel album, Nous y Sommes, sorti le , a été enregistré dans un studio local populaire à Kinshasa, N'Diaye, qui a également produit le disque.
L'ensemble arrive à Paris en 1999, ils font un passage au Festival de Cannes au mois de mai[23], puis ils enregistrent l'album Poison. Ils sont désormais produits par le défunt producteur camerounais Jean Pierre Saah, et signés sur son label JPS.
Mais peu avant l'enregistrement de l'album, trois membres majeurs du groupe, Meridjo Belobi, Oncle Bapius et Modikilo Modeste, quittent le groupe pour fonder Zaïko Langa Langa Universel.
Hormis une tournée à Paris, le groupe est arrivé au Benelux.
La mêmee année, le groupe fait l'objet d'un documentaire d'Yves Billon, Zaïko Langa Langa, le goût du travail bien fait[8],[24].
2001-2009 : Zénith de Paris, quatrième tournée éuropéenne
En 2001, ils sortent un maxi-single intitulé Feeling et annoncent un concert au Zénith de Paris en juillet de l'année prochaine.
Le groupe s'installe en Europe et reporte le concert au pour fêter le 49e anniversaire du leader, N'Yoka Longo. Plus de 6 000 fans étaient présents. Cela a été considéré par beaucoup comme la renaissance de Zaïko. En fait, déjà en 1988, Zaïko, très populaire à l'époque, avait prévu de jouer dans Zenith mais la grande division qui s'est produite dans le groupe l'a empêché de le faire.
En février 2003 sort Euréka.
La même année, Jean Pierre Saah, impliqué dans des affaires mafieuses[25], est obligé à mettre fin à ses activités comme producteur, ce qui met un terme au contrat signé par les administrateurs du groupe. C'est pour cela que l'année suivante, en 2004, l'album Empreinte est produit par N'Yoka Longo sous la maison des disques du groupe (ProZal).
N'Yoka Longo a été arrêté en mars 2003 pour possession présumée de faux visas. Après deux semaines, sa caution a été payée par le gouvernement congolais et la tournée a été relancée.
Ils participent dans la compilation Les ténors 2 l'Afrique sortie en 2005, enregistrée en 2003.
Le 7 septembre 2007, un album de retrouvailles intitulé Rencontres sort ainsi qu'auparavant des rééditions des albums Nippon Banzai et Ici Ça Va...Fungola Motema, puis une compilation : Original Masters Vol. 1.
En 2009, le groupe rentre à Kinshasa, après une tournée européenne de 7 ans. Le groupe a subi une autre dislocation. La majorité des membres sont restés en Europe. Après être revenus avec seulement 8 musiciens, ils avaient une équipe de réserve dénommée Les Ganers, qui est devenue l'équipe principale jusqu'à présent.
2010-présent : retour au sommet et jubilé d'or
Le , ils sortent l'album Bande Annonce. En raison de sa grande popularité, le , la danse en vogue, Mukongo ya koba (en français : le dos de la tortue), a été primée « Meilleure danse » lors de la neuvième édition du trophée Muana Mboka, célébrée au Grand hôtel de Kinshasa.
En décembre, l'album s'est classé premier au hit-parade 2011, suivi de Techno malewa suite et fin de Werrason[26].
Le , ils sortent l'album Sisikaaaaaahh ! Moto na moto na... après la popularité de leur danse Maman Siska.
Le , l'album Sève est sorti dans les bacs en honneur des festivités du 50ème anniversaire de l'ensemble.
Après plus de dix ans d'absence sur les scènes européennes, N'Yoka Longo et Zaïko Langa Langa se produisent au Palais des beaux-arts de Bruxelles le pour fêter le jubilé d'or du groupe.
Depuis la fin des années 2010, un groupe d'opposants à l'ex-président Joseph Kabila, dénommé les Combattants, boycotte les spectacles d'artistes congolais, accusés d'être proches du pouvoir. Le jour du concert, une quarantaine d'entre eux étaient présents à l'extérieur de la salle, mais ils échouent à annuler la représentation.
Palmares et récompenses
Zaïko Langa Langa a reçu 5 fois le prix « Meilleur orchestre du Zaïre » (1973, 1974, 1976, 1979, 1992 par l'Association des Chroniqueurs de Musique du Zaïre)[27].
Evoloko Jocker a été élu « Meilleure vedette du Zaïre » en 1974 (grâce à son tube Eluzam) et 1980 (grâce à son tube Fievre mondo)[27].
Des chansons de certains membres du groupe ont été récompensées « Meilleure chanson » (Evoloko en 1974, 1980; N'Yoka Longo en 1976, 1979; Adamo Ekula en 1991)[27].
En 1977, N'Yoka Longo, Likinga Redo, Mbuta Mashakado et Manuaku Waku sont choisis pour rejoindre l'Orchestre National du Zaïre (ONAZA) et participent au FESTAC 77 (Festival mondial des Arts Nègres) à Lagos, Nigéria[28].
En 1979, N'Yoka Longo a été élu « Deuxième meilleur auteur-compositeur », le premier étant le guitariste Mayaula Mayoni, après la sortie de sa chanson Sentiment Awa[29].
En 1986, Zaïko Langa Langa se classe deuxième, derrière le groupe antillais Kassav, au référendum de RFI[19],[27].
En mai 1999, ils participent au Festival de Cannes[23].
En 2000, le groupe fut plébiscité meilleur orchestre du siècle de la musique congolaise moderne[27].
En août 2011, La danse « Mukongo ya Koba » a été élue « Meilleure danse » lors de la 9ème éditions du trophée Muana Mboka.
En avril 2014, Zaïko Langa Langa a reçu le prix d'Honneur lors de la 14ème édition des Kunde Awards à Ouagadougou (Burkina Faso)[30].
Lors de la première édition des Pool Malebo Music Awards, en octobre 2019, le groupe a été nominé dans la catégorie « Meilleur orchestre », N'Yoka Longo a été nominé dans la catégorie « Artiste de la décennie (RDC) »[31].
Discographie
Albums studio officiels
- 1974 : Non stop dancing
- 1976 : Plaisir de l'Ouest Afrique (volumes 1 et 2)
- 1981 : Gitta Production présente le Tout-Choc Zaïko Langa-Langa
- 1982 : Tout choc
- 1982 : Nkolo mboka (volumes 1 et 2)
- 1983 : La tout neige, Christine & Nalali mpongui
- 1983 : L'orchestre de tous les âges
- 1983 : Muvaro / Etape
- 1983 : Zekete Zekete 2è épisode
- 1984 : On gagne le procès
- 1984 : Tout-choc Anti-choc Zaïko Langa Langa en Europe
- 1985 : Zaïko eyi nkisi
- 1985 : Tala modèle échanger
- 1986 : Eh Ngoss ! Eh Ngoss ! Eh Ngoss !
- 1986 : Pusa kuna... Serrez serrez
- 1986 : Nippon Banzai
- 1987 : Papa Omar
- 1987 : Subissez les conséquences
- 1989 : Jetez l'éponge
- 1990 : Ici ça va... Fungola motema
- 1991 : Jamais sans nous
- 1995 : Avis de Recherche
- 1996 : Sans Issue
- 1997 : Backline Lesson One
- 1998 : Nous y sommes
- 1999 : Poison
- 2002 : Euréka !
- 2004 : Empreinte
- 2007 : Rencontres
- 2011 : Bande Annonce
- 2014 : Sisikaaaaaahh! Moto na Moto na...
- 2019 : Sève
Anciens membres
Musiciens
[Chanteurs]
- Papa Wemba : 1969-1974 (Décédé)
- Mavuela Somo : 1969-1974
- Evoloko Jocker : 1969-1974 Retour 1978-1981
- Mbuta Mashakado : 1969-1976 Retour 1978-1980 (Décédé)
- Pierre Nkumu : 1969-1973
- Bimi Ombalé : 1971-1988 (Décédé)
- Gina Efongé : 1971-1977
- Bozi Boziana : 1973-1974 Retour 1977-1981
- Sao Charly : 1975-1978 (Décédé)
- Lengi Lenga : 1975-1988 (Décédé)
- Likinga Redo : 1975-1984 (Décédé)
- Yenga-Yenga Junior : 1978-1980 (Décédé)
- Shekedan : 1979-1980 (Décédé)
- Otis Mbuta : 1979-1980
- JP Buse : 1982-1988
- Gilbert Benamayi : 1982-1989
- Dodo Munoko : 1983-1985 (Décédé)
- Dindo Yogo : 1984-1991 (Décédé)
- Adamo Ekula : 1988-2008
- Petit Aziza : 1988-1993 (Décédé)
- Thylon Moanda : 1988-2008
- Mafuta Mondial : 1988-2008
- Lofanga Ea-Bengolo : 1988-1997 (Décédé)
- Malage Lugendo : 1989-1995 Retour 2007-2009
- Thomas Lokofé : 1993-1995
- Endho Ndumba : 1993-1997
- Laudy Demingongo Plus-Plus : 1993-1997
- Clovis Keto : 1996-1999
- Willy Bula : 1997-1999
- Deo Brando : 1997-2001 Retour 2008-2009
- Lassa Lacolyte : 1997-2004
- José Père Elanga : 2000-2004
- Prince Bella : 2000-2008
- Thiro Mulunda : 2000-2008
- Strelly Mikobi : 2000-2008
- Marcel Bakenda : 2000-2008
- Chou Lay Evoloko : 2001-2009
- Lola Mwana Dindo: 2006-2009 Retour 2011-2020
- Richard : 2008-2009 Zaïko Langa Langa Gunners
- Des Affaires : 2008-2009 Zaïko Langa Langa Gunners
- Mayi Chante : 2008-2009 Zaïko Langa Langa Gunners
- Sebo Mbala : 2008-2010 Zaïko Langa Langa Gunners
- Djo Katy : 2008-2011 Zaïko Langa Langa Gunners
- Djo Moplat : 2012-2016
- Edo Dollar : 2015-2019
[Animateurs]
- Bébé Atalaku : 1982-1988
- Nono Monzuluku : 1982-2004 Retour 2006-2008
- Papy Tombe Cocaïne : 1997-2009
- Bidjana Vangu : 2000-2009
- Hugues Atalaku : 2008-2009 Zaïko Langa Langa Gunners
- Theo Mbala : 2010-2012
[Guitaristes]
- Pépé Félly Manuaku (Guitares Solo,Mi-Solo) 1969-1980
- Mbuta Matima (Guitares Solo,Mi-Solo,Rythmique) 1969-1996 (Décédé)
- Zamuangana Enoch (Guitares Rythmique) 1969-1992 (Décédé)
- Teddy Sukami (Guitares Rythmique,Mi-Solo) 1969-1982 (Décédé)
- Freddy Elonga (Guitares Rythmique) 1969-1972
- Lélé Nsundi (Guitares Rythmique) 1975-1983 (Décédé)
- Mbuta Sanza (Guitares Rythmique) 1979-1980
- Roxy Tshimpaka (Guitares Solo,Mi-Solo,Rythmique) 1980-1982 Retour 1993-1995
- Eddy Mabungu (Guitares Rythmique) 1980-1981
- Petit Poisson (Guitares Solo,Mi-Solo,Rythmique) 1982-1988 Retour 1996-2008
- Jimmy Yaba (Guitares Mi-Solo,Solo,Rythmique) 1982-1988 Retour 1997-2011
- Beniko Popolipo (Guitares Solo,Mi-Solo,Rythmique) 1982-1988 Retour 1997-1998
- Shiro Mvuemba (Guitares Solo,Mi-Solo) 1988-1992 (Décédé)
- Omer Boanga (Guitares Mi-Solo) 1988-1996 (Décédé)
- Baroza Bansimba (Guitares Solo,Mi-Solo) 1988-1995 (Décédé)
- Shango Landu (Guitares Rythmique) 1988-2012
- Gégé Mangaya (Guitares Mi-Solo,Rythmique,Basse) 1989-2021 (Décédé)
- Yoto Nkelani (Guitares Solo,Mi-Solo) 1992-1995 (Décédé)
- Volvo Lukebuka (Guitares Solo,Mi-Solo) 1995-1999
- Daniel Muanda (Guitares Solo,Mi-Solo) 1996-2003 (Décédé)
- Tshanda Sourate (Guitares Solo,Mi-Solo,Rythmique) 2001-2008
- Papillon Kidungu (Guitares Solo,Mi-Solo) 2005-2007
- Profa Mvuemba (Guitares Rythmique) 2008-2010 Zaïko Langa Langa Gunners
[Bassistes]
- Damien Ndebo : 1969-1974 (Décédé)
- Oncle Bapius : 1971-1999 Retour 2007-2009
- Djo Mali : 1978-1981
- Yvon Kabamba : 1982-1988
- Jean-Marie Motingia : 1988-1997 Retour 1998-2008
- Rocky Blanchard Miantezolo : 1997-1998
- Jean-Louis Manzanza : 2000-2004
- Joe Bass : 2008-2009 Zaïko Langa Langa Gunners
[Batteurs]
- Bimi Ombalé : 1969-1971 (Décédé)
- Beaudoin Mitshio : 1969-1971
- Meridjo Belobi : 1971-1999 Retour 2007-2009 (Décédé)
- David Cavacha : 1973-1973
- Bakundé Ilo Pablo : 1974-1988 (Décédé)
- Djudjuchet Luvengoka : 1978-1980
- Petit Cachet : 1980-1981 Retour 1985-1986
- Patcho Star : 1987-1995
- Trocadéro Mukusa : 1999-2003
- Champion Djikapela Esthétique : 2002-2003
- Alonso Baba : 2003-2008
- Micho Ben : 2008-2010 Zaïko Langa Langa Gunners
- Loguylo Mabungu : 2014-2019
[Percussionnistes/Gongi]
- DV Moanda : 1969-1982 (Décédé)
- Ephraim Mbonda : 1969-1973
- Manzeku Djerba : 1982-1988
- Cele Mbonda : 1988-2003
- Nzeza Landu : 2000-2008
- Assi Bingema : 2008-2016 Zaïko Langa Langa Gunners
[Synthétiseurs]
- José Lema : 1984-1988
- Alpha Kopeya : 1988-1992 (Décédé)
- Modeste Modikilo : 1992-1999 Retour 2008-2016
- Guy Matopé : 1992-1995
- Thierry Synthé : 1999-2000
- Clément Synthé : 2000-2004
- Thierry Gallion : 2007-2008
Danseurs et Danseuses
- Soli : 1973-1978
- Sonnerie : 1975-1980 (Décédé)
- Radja Kula : 1978-1980 (Décédé)
- Inconnu Danseuse : 1987-1988
- Inconnu Danseuse : 1987-1988
- Inconnu Danseuse : 1987-1988
- Marie Mboyo : 1991-1994 (Décédée)
- Sakina : 1991-1993
- Guylaine Bangeleka : 1992-1993
- Zina Bilaho : 1992-1993
- Floriane Mangenda : 1992-2000
- Nina Alengisaka : 1993-2002, retour 2008-2011
- Marie-Vincent Ekoundé : 1993-1994
- Spaghetti : 1993-1995
- Jacky Bebeto : 1994-1997, retour 2009-2011 (Décédée)
- Rosette Kamono : 1995-1997
- Godé Mujinga : 1996-1999 (Décédée)
- Youyou Tchivundu : 1996-1997
- Francine Mbongo : 1996-1999
- Euphrasie Lokombe : 1996-2002, retour 2008-2009
- Nana Mulenga : 1997-2000
- Kembo Soki : 1997-1999
- Nicky Mwanza : 1998-2004
- Gisèle Diayandi : 1998-2004
- Josée Bobanga : 1998-2002
- Rosette Lifoa : 2000-2002
- Clarisse Zinga : 2000-2002
- Eva : 2000-2001
- Baby Mwako : 2000-2002
- Bibiche Japonaise : 2000-2004
- Bobette Kadogo : 2000-2003
- Nathalie Sakombi : 2000-2003
- Nana Mazopo : 2000-2004
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Ici ça va "Fungola Motema" » (voir la liste des auteurs).
- (en) Simon Broughton, Mark Ellingham et Richard Trillo, World Music : Africa, Europe and the Middle East, Rough Guide, (lire en ligne), p. 463
- « Le Clan Zaiko en deuil /Le pionnier guitariste Gégé Mangaya quitte la terre ! », sur Journal la Prospérité, (consulté le )
- Patrick Labesse, « Réveillon de fête à Bercy avec Papa Wemba, prince de la rumba-rock », Le Monde, (lire en ligne)
- Messager, « DISCOGRAPHIE & ÉTAPES MARQUANTES DE ZAÏKO LANGA-LANGA (1970-1980) », sur MBOKAMOSIKA (consulté le )
- Anicet Etou Nianga, Papa Wemba - La voix de la musique congolaise moderne : Contribution et odyssée, Éditions L’Harmattan, (lire en ligne), « La découverte : Zaïko Langa-Langa », p. 27-38
- David Van Reybrouck, Congo. Une histoire, Éditions Actes Sud, (lire en ligne), p. 375
- Héric Libong, « Papa Wemba à l'Olympia Papa Wemba, trente ans après Tabu Ley », L'Humanité, (lire en ligne)
- Olivier Herviaux, « Zaïko Langa-Langa », Le Monde, (lire en ligne)
- M. Tchebwa, Terre de la chanson : La musique zaïroise hier et aujourd’hui, De Boeck Supérieur, (lire en ligne), p. 143
- « Zaiko Langa Langa: Joyeux anniversaire,44 ans déjà et quelle jeunesse! (vidéo exclusive Abidjan) », sur INFOS PLUS NEWS..., (consulté le )
- Messager, « Belobi "Meridjo", créateur du Tempo "Machine ya Kauka" », sur MBOKAMOSIKA (consulté le )
- Nago Seck, « Zaïko Langa Langa », Afrisson, (lire en ligne)
- (en) Carole Boyce Davies, Encyclopedia of the African Diaspora : Origins, Experiences, and Culture, vol. 1, ABC-CLIO, (lire en ligne), p. 849
- « Zaïko Langa Langa », sur Afrik
- Dominique Malaquais, « Rumble in the Jungle : boxe, festival et politique », Africultures, vol. 2, no 73, , p. 43-59 (DOI 10.3917/afcul.073.0043, lire en ligne)
- Kingunza Kikim Afri, « Note d’histoire: Orchestre Zaïko Langa Langa », L'Avenir, (lire en ligne)
- Patrick Labesse, « La dernière rumba de Papa Wemba », Le Monde, (lire en ligne)
- Jean-Pierre François Nimy Nzonga, Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne, Academia, (lire en ligne), p. 18-19
- « Zaïko Langa Langa, une histoire congolaise », sur RFI Musique, (consulté le )
- (nl) Gilles Deleux, Arno, Overamstel Uitgevers, , 486 p. (ISBN 978-94-92626-01-1, lire en ligne)
- (en) Arno - Arno (lire en ligne)
- (en) « Search Results - "Zaiko Langa Langa" », sur search.iisg.amsterdam (consulté le )
- « Zaïko Langa Langa et Patrick Bruel au Festival de Cannes (mai 1999) » (consulté le )
- « Zaïko Langa Langa, le goût du travail bien fait »
- « Jean-Pierre Saah était une figure de la mafia internationale », sur CamerounWeb, (consulté le )
- « Hit-Parade de la musique congolaise, selon le journal L’Avenir » (consulté le )
- « Zaiko Langa Langa : Palmares » [archive du ] , sur Zaiko Langa Langa (consulté le )
- Messager, « Un extrait du FESTAC 1977 à Lagos. », sur MBOKAMOSIKA (consulté le )
- Messager, « Les meilleurs de l’année 1979. », sur MBOKAMOSIKA (consulté le )
- « Zaïko Langa Langa remporte le prix d'honneur au festival Kundé au Burkina Faso », sur Radio Okapi, (consulté le )
- « Pool Malebo Music Awards : publication de la liste des nominés de la première édition | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo », sur www.adiac-congo.com (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- Last.fm
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Portail de la musique
- Portail de la république démocratique du Congo