énallage
: enallage
Français
Étymologie
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
énallage | énallages |
\e.na.laʒ\ |
Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir.
Exemple d’énallage (1) : on veut dire : et les flatteurs applaudirent.
Il revient demain.
Le présent ayant valeur de futur (on veut dire : Il reviendra demain) est un exemple d’énallage (1).
énallage \e.na.laʒ\ féminin
- (Rhétorique) Figure de style qui consiste à employer un élément pour un autre. Par exemple un temps, un mode, un nombre ou un genre[1], voire une catégorie grammaticale[2].
- Le présent historique est un cas d’énallage grammaticale.
- Les traités de rhétorique appellent énallage l’emploi d’un temps, d’un mode, d’un pronom, à la place de celui qui est ordinairement attendu, et qui normalement, pense-t-on, devrait être symétrique ou homologue au précédent. — (Michel Théron, La stylistique expliquée : la littérature et ses enjeux, éditeur BoD, 2017)
Hyponymes
- La catégorie Énallages en français
Vocabulaire apparenté par le sens
Prononciation
- France (Toulouse) : écouter « énallage [Prononciation ?] »
Voir aussi
- énallage sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (énallage), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « énallage », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
- https://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/enallage.php
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