baller

Du latin ballare (« danser »).

baller \ba.le\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Danser.
   • On se mit donc à baller bien joyeusement ; mais, au bout de peu de minutes, chacun s’écria que cette musique coupait les jambes. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 84)
2. (Par extension) Balancer, osciller.
   • Son cou balle comme la branche
     Sur qui le tonnerre est tombé. — (Léandre Brocherie, Les pauvrettes, livre troisième, Cadet Rousselle, III ; Arnauld de Vresse libraire-éditeur, Paris, 1862, page 52)
   • […] une grande poche de taffetas noir suspendue à sa ceinture et ballant sur la jupe de deuil ; […] — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. .)
   • Un corps balle entre les cépées ou s’effondre au creux d’un hallier. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

• brella

• Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
• « baller », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage

→ voir ball et -er « joueur de balle ».

baller \bɔː.lə(ɹ)\

1. (Argot) Basketteur.

baller \Prononciation ?\ intransitif (voir la conjugaison)

1. Danser.
   • Car n’ot vescu fors de tumer
     Et d’espringier et de baler : — (Del tumbeor Nostre Dame, édition de Fœrster, dans Romania, 1873)

• baler.

baller \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

1. Variante de baler.

• (verbe 1) : (de) Kristian von Troyes Wörterbuch zu seinem sämtlichen Werken, Wendelin Förster, 1914. → Consulter cet ouvrage.
• (verbe 2) : Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage