battre de l’aile

Lorsqu’un oiseau a du mal à voler correctement, il se met à battre de l’aile, c’est-à-dire à agiter plus rapidement — presque frénétiquement — ses ailes dans l’espoir de revoler normalement. Contraire : aller de plain, ou de manière plus contemporaine, ça plane pour lui.

battre de l’aile \ba.tʁə də l‿ɛl\ ou \bat də l‿ɛːl\ (se conjugue → voir la conjugaison de battre)

1. (Sens propre) Agiter les ailes pour tenter difficilement un envol, en parlant de certains oiseaux.
   • Ce second appel n’eut pour résultat que d’effaroucher les poules qui s’égaillèrent en gloussant et en battant de l’aile. — (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
2. (Figuré) Être en difficulté, perdre de la force, de l’efficacité, de la crédibilité ; être dans une situation qui se dégrade.
   • La théorie de l’effet papillon bat de l’aile.
   • La phrase fut suivie d’une silence très important durant lequel Marcelle ne cessa de regarder candidement le colonel avec ses beaux yeux où revenaient battre de l’aile et expirer les moments principaux de cette grave journée. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 64.)

• s’essouffler
• perdre pied
• prendre l’eau

• France (Saint-Maurice-de-Beynost) : écouter « battre de l’aile [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « battre de l’aile [Prononciation ?] »