boiserie

(1715) De bois et du suffixe -erie.

boiserie \bwɑz.ʁi\ féminin

1. (Menuiserie) Ouvrage de menuiserie dont on couvre les murs des appartements, des salles d’apparat, etc.
   • A peine une salle était-elle cloisonnée que les menuisiers s'en emparaient pour y poser les boiseries et les vitrines, les tapissiers la tendaient d'étoffe, des ouvriers spéciaux la parquetaient de linoléum. — (Revue philanthropique, Masson, 1900, vol.7, page 266)
   • Une atmosphère pesante et troublante régnait encore entre les murs aux boiseries sévères, sous le plafond à écussons. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
   • […] il n’est de bruit qu’un ver qui taraude incessamment les boiseries et dans le plafond, la course d’un rongeur. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

• lambris

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (boiserie), mais l’article a pu être modifié depuis.

De boise (« tromperie ») avec le suffixe -erie.

boiserie \Prononciation ?\ féminin

1. Tromperie.

• boiseté

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage

Du français

boiserie \Prononciation ?\ féminin

1. (Menuiserie) Boiserie.