bonnir
Français
Verbe
bonnir \bɔ.niʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)
- (Argot) Dire, raconter.
- Il me bonnit une histoire incroyable. — J’entrave keud à ce que tu bonnis.
- Et puis je voulais savoir ce qu’il pensait… Mais va te faire foutre, il n’en bonnissait pas une… — (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg, dit Georgius], Mort aux ténors, ch. IX, Série noire, Gallimard, 1956, p. 77)
- Dis donc, P’tit-Louis, tu te souviens du vanne qu’il nous a bonni, le jour où on chahutait avec Zizi ? — (Léo Malet, Les Eaux troubles de Javel, Robert Laffont, Paris, 1957)
- Un Cardinal vint qui voulut l’ouïr avant d’y bonnir son absolution, puis son onction. — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
Variantes orthographiques
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « bonnir [Prononciation ?] »
Références
- Gaston Esnault, cité par le Larousse de l’Argot
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