déporter
: deporter
Français
Verbe
déporter \de.pɔʁ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se déporter)
- Punir de la peine de la déportation, exiler.
- En réalité, au 1er siècle après Jésus on ne note encore sur le territoire gaulois, que la présence de quelques judéens de marque, déportés en Gaule par ordre de l’autorité romaine. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- En 1944, les Tatars de Crimée furent déportés de leurs terres natales par Staline, […]. Après l'éclatement de l’Union soviétique, en 1991, 250 000 Tatars décidèrent de retourner sur leurs terres natales de Crimée. — (Keith Lowe, L'Europe barbare, traduit de l'anglais par Johan Frederik Hel Guedj, éd. Perrin (Édi8), 2013)
- Écarter de sa route.
- Le lendemain, au petit jour, je n’aperçois plus la terre et mes observations me montrent que j’ai été déporté à trente milles au Sud-Est. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Figuré) — Le délire déporte le tortionnaire : implacable pouvoir, ineffable jouissance de donner la mort. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Pronominal) Déplacer sa trajectoire.
- Il se déporta pour éviter l’accident.
Apparentés étymologiques
Traductions
Références
- « déporter », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (déporter), mais l’article a pu être modifié depuis.
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