empaler

Composé du préfixe en- (transformé en em- devant un p) et de pal avec la terminaison verbale -er.

empaler \ɑ̃.pa.le\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Transpercer d’un pal par le fondement.
   • Celui qui, se trouvant à la Mecque, irait insulter aux cendres de Mahomet, renverser ses autels, et troubler toute une mosquée, se ferait empaler, à coup sûr, et ne serait peut-être pas canonisé. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
   • Un mot, Sire ! Un mot de vous ! Et je saisis le Concini et je l’empale sur la flèche de la Sainte-Chapelle ! — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, coll. « Le Livre populaire » n^o 31, 1907)
   • (Figuré) L’enthousiasme tomba tout à fait lorsque nous aperçûmes, au bas du perron, M^me Rezeau, raide, empalée sur son indignation. — (Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948, VIII)
2. (Figuré) Planter, accrocher sur une pointe, une épine.
   • Cette pie-grièche empale régulièrement ses proies, d’où le nom d’« écorcheur ». (Article de Wikipédia Pie-grièche écorcheur)

• empalement

• France (Lyon) : écouter « empaler [Prononciation ?] »

• élamper
• emperla
• épalmer
• Palerme
• relampe, relampé
• repalme
• repalmé

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (empaler), mais l’article a pu être modifié depuis.